W. Oskar Hopkins ᚖ Charleen R. Russel ᚖ Carlos Valens

La grande roue, un incontournable de toutes les fêtes foraines. Si bien que parfois, certaines ont déjà des années à leurs actifs. Toutefois, avec le panorama que nous offre cette attraction sur la ville, il est difficile de s'en passer. En ce soir d'ouverture, la roue est très prisée et les forains sont dans l'obligation de remplir les cabines pour ne pas laisser qu'une seule personne à l'intérieur. C'est d'ailleurs pour cette raison que vous vous retrouvez tous les trois ici, admirant la vue de cette magnifique ville jusqu'à ce la roue se stoppe. Au départ, rien d'anormal mais finalement le temps devient long et une annonce résonne dans les enceintes pour annoncer un problème technique sur cette géante. L'équipe fait son maximum pour débloquer la situation mais voilà que vous vous retrouvez bloquer à des mètres du sol.


L'ordre de passage est à définir entre vous ou sinon, vous pouvez également suivre selon les icônes qui se trouve sur le côté, c'est à votre choix. Après réponse de la personne vous précédant, vous avez 72 heures pour répondre au rp sinon vous passez votre tour et la personne vous suivant peut donc répondre avant vous. Je vous souhaite un bon jeu mademoiselle et messieurs, que le sort vous soit favorable.

Le coeur d'Oskar s'accélérait aux furies et à mesure que la file se vidait. C'était bientôt son tour pour avoir son ticket d'entrée. Ce soir, il était là, seul, devant cette fête foraine et son âme de gamin cherchait à surgir hors de lui comme une nécessité. La vie à New York n'était pas très simple. Et pas de regrets, mais presque. Avec Talya les choses n'avaient pas tourné forcément comme prévus et si jamais il ne serait fâché réellement, ce qui avait commencé à germer près de Detroit avait sérieusement pris un coup de frein. Peut-être était-ce simplement le temps d'adaptation. Oskar se persuadait que ce n'était que cela. Mais ce soir, il avait besoin d'air, Talya était libre, il n'était pas marié après tout, même pas engagé l'un envers l'autre plus officiellement que cela. Disons que c'était compliqué, mais rien de plus. Bref, Oskar prit son ticket et chassa toutes ses pensées trop encombrantes de son esprit. La musique des attractions résonnait déjà au creux de ses oreilles, un sourire naquit bien vite sur ses lèvres.

Ne se privant pas de quelques attractions, quelques pauses et des balades, tels un adolescent courant dans tous les sens, ne sachant pas où aller et quoi faire, libre de sa soirée avec quelques sous en poches. Oskar profitait de sa soirée. Mais une chose, un manège attirait son œil depuis déjà bien trop longtemps pour qu'il y résiste davantage. Cette immensité calme, elle donnerait une belle vue sur la ville, c'était certain. Curieux et admiratif de la sensation que cela allait lui procurer. Oskar se glissa dans la file d'attente de la grande roue. Ce n'était pas l'attraction la plus populaire, mais quelques personnes quand même y faisait la queue. Surtout des familles. Oskar était seul, malgré quelques connaissances rencontrées à un stand ou dans une autre file d'attraction plus intense. Tant pis, il était prêt à partager sa cabine de plexiglas avec d'autres. Tant que ce n'était pas un enfant braillard, ça lui irait.

Son tour était venu. Mais derrière lui c'était trois jeunes, un petit groupe et encore derrière ils était au moins 8... Bon et bien il attendit un instant sur le côté de la roue, pour qu'on lui trouve de la compagnie. S'il aurait pu prendre place avec le dernier groupe, il refusa à cause du petit enfant seul avec sa maman. Une jeune blonde familière apparut alors à ses yeux. Oskar s'avança d'un pas vers la femme.

« Charleen, tiens. Cela faisait longtemps. Comment tu vas ? »

Tous deux se connaissait de la morgue. Oskar l'avait à la base prise pour un criminel venue compromettre des preuves. Mais elle n'était qu'une nouvelle employée. La pauvre, il lui avait fichue une de ses trouilles.  

« Tu es seule . Si oui, nous pouvons peut-être monter ensemble. Si tu acceptes ma compagnie évidemment. »

Il leur faudrait une troisième personne, pour remplir la cabine, si la jeune femme acceptait. Mais au moins c'était un début. Puis cela faisait plaisir à Oskar de revoir la jeune femme. Il n'avait pas été depuis un moment à la morgue. Surtout depuis qu'Angel, la légiste qui le couvrait et qu'il couvrait, avait quitté les lieux.

La fête foraine. C'est un endroit où elle adore aller. Pourquoi ? Et bien, parce qu'elle a l'impression d'être toujours une gamine, sans responsabilité, quand elle s'y rend. C'est tellement chouette. C'est tellement beau. Et ça permet de passer un bon moment. Elle adore ça. Et c'est sans prise de tête. Bien sûr, c'est toujours mieux quand on est accompagné. Mais là, elle s'est lancée sur un solo. Oh, elle aurait pu demander à son frère. Mais elle connaît sa réponse quand elle lui demande de venir dans le coin. Il est trop grand pour ça. Et il a pas le temps. Ca manque jamais. Non. Charly ne sait pas pourquoi. Elle a l'impression qu'il a perdu son âme d'enfant. Et pourtant, il est plus jeune qu'elle. Peut-être qu'elle est atteinte du Syndrôme de Peter Pan. Non. Elle sait très bien que ... qu'elle sait prendre ses responsabilités quand il le faut. Et surtout, elle ne rechigne pas à la tâche ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Mais bon, elle sait encore s'amuser. Ce qui n'est pas le cas de son frère. Des fois, elle se demande s'il ne trempe pas dans des affaires louches. Elle essaie de le cuisiner. Mais c'est une vraie tombe. Oui. Moins il parle, mieux il se porte. A croire qu'il a peur que sa frangine l'ouvre et qu'elle parle de choses ... qui pourraient lui apporter des ennuis. Enfin, passons.

Maintenant qu'elle est là, à la fête foraine, elle va en profiter. Elle s'est arrêtée à un stand, déjà, pour acheter un beignet. Un bon gros beignet. Délicieux. Bien gras. Qui va lui tomber directement sur les hanches. Enfin, honnêtement, c'est pas gênant. Elle a presque la peau sur les os. Enfin, certains disent que c'est le cas et que ça pourrait pas lui faire de mal de prendre quelques kilos de plus. Pas qu'elle n'aimerait pas. Mais elle peut manger pas mal de choses sans que ça ne change son physique. Une chance, sans doute. Ou pas. Parce que dans ces conditions, ça pourrait lui être difficile d'avoir des enfants. M'enfin, c'est pas comme si elle prévoyait d'en avoir. Et si c'est le cas, hein, y'a tout un tas de manières d'en avoir. Donc, c'est pas ça qui l'inquiète.

S'essuyant les mains, elle jette dans la poubelle la plus proche la serviette et elle lève le nez vers la grande roue. Elle hoche la tête. Elle a envie de faire un tour de grande roue. C'est chouette, c'est pas dangereux, y'a toujours une belle vue. Ce qui est moins drôle, c'est qu'il y a un peu de queue. Elle soupire. Elle va prendre son mal en patience. Elle attrape, dans son sac, sa bouteille d'eau. Parce que mine de rien, ça fait un peu soif après avoir mangé le beignet. La queue s'avance, petit à petit. Elle patiente. Tranquillement. Un visage familier. "Oskar." Qui l'aurait cru d'ailleurs ? Oui. Eux deux ? Ca remonte à quelques temps. Elle se souvient encore du jour où ils se sont rencontrés à la morgue. Il a cru qu'elle venait ... En fait, elle ne sait pas trop ce qu'il a cru. Effacer des indices ? Les dissimuler ? Ou des trucs dans le genre. Ah le quiproquo ce jour là mine de rien. Quand elle y repense, ça la fait sourire un peu. Les choses se sont arrangées depuis. Il a compris qu'elle venait pour ses stages et qu'elle pouvait passer, de temps à autre, dans le cadre de ses études. Mais ouis, c'était pas ... Disons que ça aurait pu aller loin cette histoire. "Je profite de la fête foraine." dit-elle dans un sourire. "Je vais bien et toi ?" Il y a des jours où elle doute, bien sûr. Des jours où elle est inquiète. Pas par rapport à ses capacités. Mais par rapport à sa vie personnelle. Par rapport à ce gars qu'elle a envoyé en prison, son ex, qui cherche à s'faire libérer plus tôt parce qu'il s'est pris une branlée. Mais ce soir, elle ne va pas y penser. Ce soir, elle va s'amuser. Elle va profiter. "Comme tu peux voir, oui, j'suis toute seule." Et comme on le dit si souvent, hein, il vaut mieux être seul que mal accompagné, non ? Même si ... Même si ça aurait pu être chouette de s'émerveiller en compagne de Rylan, par exemple. Le brun lui propose de monter, ensemble, dans la même cabine. "Avec plaisir." Elle hoche la tête. "Mais je sais pas s'ils vont nous laisser monter tout de suite. J'ai l'impression qu'ils cherchent à remplir, au maximum, les cabines." Et c'est plutôt embêtant d'ailleurs. Mais bon. Elle finira bien par monter dans la grande roue. Et lui aussi, non ?

Carlos s'était libérer du Guilty Pleasure cette journée là pour partir vadrouiller a la fête foraine. Le genre d'endroit que le gamin aime. De part les lumières et l'ambiance qu'il adore. Le gamin monte dans plusieurs manèges, il a récupérer tout les pourboires qu'il avait eut dans la semaine et les avait enfourner dans sa poche. Maintenant il était prêt pour s'amuser. Il enchaîna manèges à sensation fortes et jeux pour gagner des peluches. Il s'avança de nouveau, ayant récupérer qu'une petite peluche qu'il a offert à une jeune fille dans la queue derrière lui, vers les chaises volantes. Il aime avoir la sensation de voler. Il donne son ticket, prend son billet et monte dans une des chaises. Il s'élance lentement et finit par être déçut ça ne va pas assez vite, et il a la sensation d'attendre pour rien. Le pire c'est qu'il y en a pour cinq minutes. Cinq minutes à ne rien faire...Il finit par fermer les yeux et se laisse porter par tout ça. Il ne dort pas, mais se sent quand même fatigué, fatigué par l'ennuie ! Le jeune homme attend donc les cinq minutes et finit par ensuite descendre quand c'est à son tour de s'en aller. Il va ensuite se caler dans un coin pour manger, et regarde des vidéos en même temps sur son portable, il est assez tôt encore et il n'avait aucunement envie de rentrer. Il enfila ses écouteurs et regarda ses vidéos tout en mangeant ses frittes, plus ça allait et plus il penchait la tête sur son avant bras et il finit par s'endormir. Ouais ça doit être le seul gars à pioncer durant une fête foraine.

Ce n'est que une heure après qu'il se réveille. Par on ne sait quel miracle il a toujours son portable et une fritte froide est coler à ses lèvres. Il se frotte le visage et est plutôt satisfait de sa sieste. Mais comment il a fait pour dormir ici c'est une excellente question ! Cependant le gosse ne se laisse pas abattre, il lève son regard et sourit. la grande roue ! Oh oui bon sang il va la faire ! Il débarrasse devant lui, se paie une nouvelle canette de soda et s'avance sur de lui faire la grande roue. Cependant plus il avance et plus il a des doutes... Elle est quand même sacrément haute. Et c'est un peu effrayant, surtout seul... Il hésite. Longtemps. Puis décide d'y revenir plus tard. Mais il reste toujours à tourner en rond. Au bout de quelques heures à tourner en rond, il se décide à y aller. Il fait la queue. La personne qui gère les monter les descente de la grande roue, l'appelle et lui demande si il est seul, il hoche la tête. La femme regarde alors les deux personnes sur le côté, Oskar et Charleen et leur dit :

"Ce jeune homme va monter avec vous, allez y."

Carlos les laisse monter en premier et les suit. Bien qu'il soit intimidé par les deux autres, il garde tout de même un beau sourire. Il les regarde ensuite et une fois la petite barrière fermer, il se présente alors :

"Je m'appelle Carlos. J'ai jamais fais la grande roue et vous ? On m'a dit que c'était super mais impressionnant, j'ai eus beaucoup de mal a me décider pour monter, dedans, et vous ? Oh en même temps, vous avez l'air de personnes courageuses, vous ne devez pas avoir peur de grand chose, enfin je sais pas..."

Marquant une pause et grimaçant, jouant nerveusement avec son genoux qui tremble au sol, il reprend la parole en se colla le plus contre la barrière afin de voir le paysage qui prend forme petit à petit :

"Pardon je parle beaucoup quand je suis nerveux."

Qui aurait cru qu'elle tomberait sur Oskar ? On lui aurait dit que ça serait le cas, elle n'y aurait, sans doute, pas cru. Après, hein, elle n'a rien contre lui. Maintenant qu'ils ont arrondi les angles, oui, ça se passe bien. Bon, ok, ce ne sont pas, non plus, les meilleurs potes au monde. C'est pas comme avec Alex. Charly peut pas non plus être pote avec tout le monde. Elle dira pas que c'est pas possible. Mais presque. Mais passons. Quoi qu'il en soit, ils vont aller faire de la grande roue ensemble, il semblerait bien. Pourquoi pas après tout ? Hein, la grande roue, c'est pour tout le monde. Et si Oskar a envie de s'amuser un peu et de voir le monde du haut de la grande roue, qui est-elle pour lui dire que c'est pas la peine ? C'est pas son truc. En tout cas, ils attendent, tous les deux. De voir si y'a d'autres personnes seules. Et c'est effectivement le cas d'un jeune homme. Le forain les regarde. Leur indique qu'ils vont pouvoir monter. "Ah, bien !" Pas qu'elle s'impatientait. Mais un peu quand même. Charly prend les devants. Elle grimpe la première. Suivie des deux autres. Ils vont pas attendre pendant des lustres sur le côté, non ? C'est leur tour. Donc, let's go. Si on peut dire ainsi. Le jeune homme prend la parole. Il indique que ... Et bien, il se présente dans un premier temps. Et indique que c'est sa première fois dans la grande roue. "Faut pas être devin pour comprendre que ça te fait un peu flipper, j'me trompe ?" Oui, bon, elle l'a tutoyé. Mais en même temps, il a l'air d'être jeune. Peut-être bien plus jeune qu'elle d'ailleurs. "Moi, c'est Charleen." Elle aurait bien dit que ses amis l'appellent Charly. Mais bon, elle va pas se lancer là dessus. Parce qu'elle n'est pas forcément en compagnie d'amis. POur le moment. Ouais. "Ne t'inquiète pas." Elle secoue la tête. "Le seul truc auquel il faut faire attention, c'est éviter de regarder en bas quand on est tout en haut. Parce que si tu as le vertige, c'est à ce moment que tu peux avoir un coup de flip." Elle hoche la tête. C'est pas le cas de Charly. Elle n'a pas le vertige. Non. Mais parfois, oui, on peut avoir un petit coup de flip, comme ça. Tout simplement. "Et si t'as besoin de parler parce que t'es en stress, te gêne pas." Elle le regarde d'un air compatissant. "Ca fait du bien parfois de parler." Beaucoup de bien. Elle peut se montrer pipelette, la plupart du temps. Sauf quand ... sauf quand elle pense à l'histoire avec son ex. Où là, ça la déprime carrément. Mais elle ne veut pas penser à ça maintenant. Elle veut s'amuser. Tout simplement.

Le temps commence à se faire un peu long. Les gens viennent entre amis, en familles. Oskar et Charleen, voient les gens leur passer devant. Tant pis. Oskar fait un peu la discussion pour passer le temps, mais avec Charleen ce n'est pas la grande amitié. À vrai dire, ils ne se connaissaient pas vraiment. Hormis cette rencontre un peu improbable, Oskar n'a eu l'occasion de la croiser que lors de rare occasion à la morgue et pour le boulot. Vu qu'elle est en plus en stage, ce n'est pas toujours elle qui est présente. Enfin, peut-être que cette grande roue sera l'occasion d'apprendre à se connaître un peu plus et dans un cadre bien différent du travail. Le forain en charge de la grande roue indique aux deux collègues qu'ils peuvent monter, alors qu'un petit jeune se présente à la queue. Il se joint à eux dans la cabine. En vérité, Charleen est jeune aussi, mais le garçon fait presque adolescent encore. Oskar laisse passer avec galanterie la seule femme du trio. Les barrières ses fermes sur eux, et la roue démarre doucement. Le garçon aux côtés d'Oskar se met à parler, il se présente, il parle presque trop. Cela amuse Oskar, il a l'air nerveux. La jeune femme se présente ensuite et Oskar la suite. Il laisse les deux plus jeunes parlés. Il observe l'horizon qui se change doucement, à chaque fois qu'on fait monter des gens.

« Oui ne t'en fais pas. Tu es en sécurité. Puis si tu as peur, hésite pas à parler. Son aide parfois. Mais ne t’inquiète pas. Si tu ne gigotes pas dans tous les sens tout se passera bien. »

Oskar n'était pas l'homme le plus bavard du monde, loin de là. D'ailleurs, ils montèrent d'un cran encore. Le cœur du militaire se serra, il n'avait pas une peur particulière du vide, mais entre excitations, et peur que la gamine panique. Il s'emballait un peu. Cherchant plus à profiter du moment.

« Vous êtes jeunes, vous êtes encore en études ? Vous avez fait d'autres manèges ici ? »

Oskar connaissait la réponse pour la jeune femme, du moins sur une partie de la question. Mais c'était l'occasion de papoter un peu, de faire connaissance. De nouveau, il s'élevait un peu, le paysage commençait à être intéressant, se dégageant sur le haut des stands, doucement laissant entrevoir la ville lumière en arrière. Oskar laissa son regard se porter plus loin. Sa campagne écossaise lui manquait, mais New York avec ce quelque chose de fascinant, de particulier, d'attrayant. Il oublia un instant, ses deux compères, son esprit plus triste, un instant. Il aurait aimé partager ce moment avec Talya. Mais elle travaillait tous les soirs, c'était donc impossible.

Le jeune homme était enfin monter dans la grande roue et il était pas seul. Accompagné d’une jeune femme un peu plus âgé que lui mais de peu et d’un homme. Il ne s’aventura pas trop sur leurs visages, préférant regarder surtout la manière dont la grande roue est constituer. Il n’a pas le vertige, car il aime la hauteur mais il n’est pas rassurer dans cette grande dame de fer. Pourtant il est monter en haut de la Statue de la Liberté et il n’a pas eut peur une seconde. Mais là. C’était différent. Enfin pour lui ça l’était en tout cas. Le gamin se mit donc à parler, se présentant et expliquant que c’était la première fois qu’il montait dans une grande roue. La jeune femme fut la première à lui répondre, lui demandant si il avait peur. Il grimaça et prit un air outré, et soupirant il reprit un sourire et fit : « C’est pas que je flippe, c’est que...c’est impressionnant. Mais j’aime la hauteur, je grimpe souvent sur les toits pour regarder la ville, je n’ai pas peur du vide. » Heureusement qu’il s’était arrêter là car si il avait dit qu’il grimpait pour taguer, bien que ce soit des choses magnifiques qu’il faisait, ce n’était pas garantie que ça plaise. Et puis il ne le savait pas, mais les deux personnes en face de lui travaillait pour la police. L’homme prit ensuite la parole lui disant qu’il pouvait parler si il se sentait nerveux, que cela aidait. Mais que si il restait tranquille, il ne risquait rien. Carlos lui sourit et lui dit : « Oh merci pour le conseil, mais je ne compte pas bouger, je suis bien là, je vais pouvoir regarder la vue. »

La jeune femme se présenta, elle se nommait Charleen, il aimait bien le prénom, il trouvait ça jolie. Il lui sourit quand elle chercha à le rassurer. Il est vrai que même si en temps normal on a pas le vertige, il se peut qu’on puisse avoir des réactions un peu étrange devant quelque chose de nouveau, alors il retient le conseil pour ne pas regarder en bas. Il lui sourit toujours et lui dit : « Merci pour le conseil, je tâcherais de m’en souvenir, on ne sait jamais. Parfois on peut avoir peur même si en temps normal, on a pas peur. » Ils semblaient se connaître les deux autres et Carlos avait la sensation de déranger. Cependant, ils le mirent à l’aise en discutant avec lui, les deux lui confirmaient à plusieurs reprises qu’il pouvait parler si il se sentait nerveux. En faite Carlos parlait tout le temps, de tout et de rien, nerveux ou non, alors lui donner l’autorisation c’était comme autoriser un enfant à choisir ce qu’il voulait dans un magasin de jouets. Il ne se restreindrait pas. Il regarda la vue. La grande roue se stoppa pour laisser entrer d’autres personnes, puis elle redémarra, au départ il regarda autour de lui, puis quand ça s’arrêta de nouveau, il répondit alors à Oskar : « Oh non, je...je suis danseur. » Fit-il afin de donner le moins d’information possible, il avait pas ou peu été à l’école, ne sachant presque pas lire ou écrire, c’était compliqué pour lui d’avouer tout ça, se sentant toujours inférieur aux autres. Et puis il savait qu’il ne pouvait pas dire qu’il dansait au GP, enfin d’ailleurs, il ne savait pas si il avait le droit de le dire. Il savait surtout qu’il devait se taire au sujet d’Ivy, mais après. Il répondit à la suite de la question : « Hum j’ai fais les chaises volantes mais c’était pas si bien que ça finalement, des manèges à sensations fortes, et un tire à la ficelle, j’ai gagner un ours je l’ai donner à une jeune fille qui faisait la queue derrière moi. Et j’ai dormis un peu, et vous ? » Petit à petit, au cours de la conversation, la roue tournait et ils firent encore un arrêt pour laisser descendre et monter des gens. Carlos sourit en voyant le haut des manèges. Il ouvrit son sac à dos et en sortie son appareil photo, un petit appareil qui ressort les photos dès qu’elles sont prise, rien de professionnel, mais quelque chose qui lui plaisait vraiment. Il commença à prendre quelques photos. Puis se tournant vers les deux autres, il leur fit : « Vous voulez une photo de vous deux ? » Il ne savait pas si ils se connaissaient mais dans le doute.

Le pauvre Carlos. Il ne semble pas vraiment être dans son assiette. Clairement pas. Après, il semblerait que ce ne soit pas à cause du fait que ... Et bien, ce n'est pas à cause du fait qu'ils soient dans les airs, et qu'il y ait le vide là dessous. Non. Il trouve que c'est impressionnant. Tout simplement. Ce qui fait sourire Charly quelque peu. "Et la Statue de la Liberté alors ?" Elle penche la tête sur le côté. "Ca doit être plus ou moins la même chose je présume." Enfin, peut-être qu'il n'a jamais eu l'occasion d'aller au sommet de la statue de la Liberté. Un petit chef d'oeuvre quand même. A faire au moins une fois. Pour admirer la vue. Pour voir ce jeu de lumières, au loin, et apprécier ce qu'on a sous les yeux. Et pas qu'un peu. D'ailleurs, ça lui fait penser ... à des petites choses lubriques qu'elle pourrait faire avec Rylan. Elle va essayer de ne pas y penser, là, tout de suite. Sans quoi, ses joues risqueraient de s'empourprer un peu et on en viendrait à se poser quelques questions. C'est certain. Oskar n'hésite pas à dire que s'il veut parler, il peut le faire autant qu'il le désire. Mais il ne peut pas beaucoup ... Et bien, il doit éviter de trop bouger. Dans la mesure du possible. Sans quoi, ça risque de ... Et bien, ils risquent d'avoir quelques petits problèmes mine de rien. Charly lui donne un petit conseil. Eviter de regarder en bas. Parce que ça peut être flippant. Oui. Carrément. Et comme il n'est pas forcément serein, hein, il doit éviter de regarder en bas. C'est tout ce qu'elle lui conseille.

Oskar cherche à en savoir un peu plus sur le jeune homme. Mais également sur les autres manèges. Charly le laisse répondre avant d'enchaîner. "C'est encore les vacances pour le moment. mais la rentrée s'rapproche à grands pas. Et j'crois que les premiers temps, j'vais être de nouveau plus souvent à l'université qu'à la morgue ou au poste." Elle hoche la tête. Ce qui veut dire qu'elle le verra un peu moins mais bon. C'est pas ... Elle passe quand même pas mal de temps à la morgue, même si ... Même elle ne devrait pas actuellement. Après tout, hein, c'est les vacances. Pour sûr. "J'ai fait un tour rapide à la fête foraine. J'ai acheté un gros beignet. Il était délicieux." Carrément d'ailleurs. Elle serait pas contre d'en manger un nouveau d'ailleurs. Oui. Elle verra après. Ouais. Elle veut pas passer pour une gloutonne. Même si elle aime bien manger. Avec modération quand même. "J'ai fait un tour d'auto tamponneuses. J'crois que j'vais avoir quelques bleus demain." Elle hoche la tête. "J'suis tombée sur un groupe d'acharnés qui y allaient carrément à fond." Elle dira pas qu'elle a sauté en l'air. Mais un peu quand même. En tout cas, elle est certaine qu'elle aura quelques marques. Tant pis. Elle fera avec après tout. Hein, c'est pas bien grave. Au tour d'Oskar de dévoiler ce qu'il a pu faire. Peut-être qu'il venait juste d'arriver. Peut-être qu'il a déjà eu l'occasion de faire plusieurs manèges avant la grande roue. Elle va vite le savoir.

Après un énième arrêt, la roue se remet à route. Carlos propose de faire une photo d'Oskar et de Charly. Elle tourne la tête vers le policier. "Ca t'intéresse ?" lui demande-t-elle. Jusqu'à ce que la roue s'arrête. Soudainement. Tout de suite, ou presque, la jeune femme pense au fait que ça soit encore des gens qui doivent monter dans la grande roue. Ou d'autres qui doivent descendre. Mais après quelques minutes, la roue ne reprend toujours pas son ascension. "C'est bizarre." Ou peut-être que ça prend plus de temps ... Ou alors, y'a autre chose. Elle n'en sait rien.

Oskar s'excusa avec ses questions, disons que c'était une déformation à demi-professionnel. Un réflexe de s'intéresser aux autres pour éviter qu'on s'intéresse trop à lui également. Laissant continuer la jeune femme sur ses activités de la soirée, Oskar laissa son visage s'étirer dans un sourire léger. Il pensa gentiment "gourmande" alors qu'elle indiqua avoir mangé un beignet. S'il avait été plus proche de la jeune femme, il n'aurait pas craint de laisser sa boutade sortir. Mais il ne s'estimait pas assez intime avec la jeune femme pour cela. Ses deux camarades s’intéressèrent alors à ses activités à lui avant de monter dans la grande dame de fer. Sans trop de détails, Oskar indiqua s'être laissé attirer par quelques attractions, conseillant quand même ses camarades du soir de faire un tour dans le manoir hanter de dame Ives. Il était assez sympa avec plein d'acteurs et décors qui reprenaient les grands classiques des films d'horreur les plus connus. Une balade qui se voulait un peu flippante et pleine de tensions. Oskar aimait le frisson et l'avait donc fait deux fois, il se tâtait même déjà pour un troisième tour.

La roue dans une chanson répétitive s'arrêtait pour reprendre sa route à un rythme régulier, les voilà presque au sommet à présent. La vue se dégageait à merveille et Oskar se laissa de nouveau perdre dans la beauté de la ville ce soir elle semblait particulièrement belle. Oskar eut un léger sursaut alors que Charleen l'interpella. Un léger "quoi, pardon" sortie de ses lèvres avant de comprendre que Carlos, c'était le nom du jeune homme, les tenait déjà en joue avec son appareil photo. Acquiesçant vivement et joyeusement de la tête. Il se pencha un peu vers Charleen pour prendre la pose. La roue aussi prend sa pause, Oskar retrouve sa place entre les deux jeunes gens et ne s'inquiète pas davantage avant que Charleen indique que c'est étrange qu'elle ne redémarre pas. Le policier ne veut pas l'iniquité davantage ses deux camarades alors il sourit poliment.

« Ce n'est sûrement rien, elle va reprendre. Cela arrive parfois. Tiens en attendant, Carlos, tu veux bien que je fasse une photo de nous trois. »

Un selfie, avec une partie de la baie de New York derrière eux serait une belle photo souvenir. Puis cela ferait passer un peu le temps. Oskar saisit l'appareil du garçon et alors que les deux se collaient à lui, de son grand bras musclé et tendu, il prit donc la photo. Il ne savait pas si elle serait bonne, c'tait un appareil polaroid donc impossible de se voir, comme dans un téléphone, mais il espéra avoir bien calculé son coût. De toute façon, ils n'allaient pas tarder à le savoir. L'image, comme la précédente juste avant était instantanément sortie de l'appareil. Il manquait plus qu'à attendre un peu et d'ici une minute, ils sauraient. Rendant l’appareil et la photo à son propriétaire, Oskar se pencha légèrement pour voir s'il pouvait capter quelques choses en bas. La roue n'avait pas redémarré. Et effectivement, cela devenait bizarre. Mais au milieu des deux autres, il ne pouvait pas voir grand-chose. Demander à Carlos de regarder, le policier craignait qu'il ne panique. Alors il se reposa dans son siège patient.

Le gamin était donc monter avec eux dans la cabine et il devait admettre que même si ils étaient des pures inconnues pour lui, ils avaient l'air sympas. D'ailleurs ça c'était confirmer en les entendant discuter avec lui. Carlos avait de suite remarquer que la jeune femme tentait de le mettre à l'aise. Quand il lui avait dit qu'il trouvait la grande roue impressionnante, elle lui demanda pour la statut de la liberté en penchant la tête et en souriant. Le gamin avait sourit à son tour et repris la parole : "Oh oui elle est très impressionnante aussi, je suis monter tout en haut avec une amie. Et vous l'avez déjà fait vous ?" Il la regarda elle, et porta son regard sur l'homme. Celui-ci semblait discret, mais gentil aussi. Carlos se demandait si les deux se connaissaient avant ça. Le jeune garçon écouta les précieux conseils que les deux autres lui avaient donner, comme le fait de ne pas regarder en bas, ou de ne pas bouger, ou de ne pas se pencher. Il enregistra le tout dans sa tête et resta sagement assis sur son siège.

L'homme leur avait alors demander ce qu'ils avaient fait, et si ils étaient encore dans les études, Carlos avait été le premier à répondre, comme quoi il travaillait. Il n'avait pas vraiment envie de rentrer dans les détails de sa vie catastrophique et pour le moment il passait une bonne soirée, replongé dans des souvenirs douloureux n'étaient donc pas la meilleure chose à faire. Puis le gamin écouta la jeune femme. Morgue ? Poste ? Université ? Elle faisait quoi exactement ? Il plissa les yeux et demanda d'une petite voix : "Excusez moi, mais vous pouvez pas être à trois endroit en même temps ? Vous faites quoi en faite ? Vous êtes à l'école ou au travail ?" La naïveté de Carlos était perceptible, son manque d'éducation et de connaissance étaient tout aussi détectable et pourtant il était remplit de bonne volonté, on ne lui avait pas donner assez de temps et de chance. C'était comme ça.

La jeune femme parla ensuite de la fête foraine. Elle avait donc manger un beignet, oh génial, maintenant lui aussi il en voulait un. Il en voulait au chocolat. Ouais, il adorait aller chercher le chocolat avec la langue. C'était super bon. Puis elle parla des auto-tamponneuse, ça, il appréciait moins. Il avait essayer une fois et il avait faillit se faire casser un genou, il s'était jurer de ne plus jamais remonter dedans. "Ouais je vous comprend, je ne l'ai pas fais, les gens qui le font sont très violent et ça ne m'intéresse pas." Il esquissa un sourire compatissant quand elle dit que certains étaient de vrais enragés. Après la conversation, Carlos proposa de faire une photo, Charleen s'occupa de sortir de ses songes l'homme avec eux. Et celui-ci sourit alors à la photo que Carlos prit. Quelques secondes après la roue se stoppa et Charleen trouva cela étrange, Carlos lui ne s'en inquiétait pas plus que ça, tant que la cabine tenait bien, il ne paniquerait pas. L'homme leur proposa de faire une photo tout les trois, Carlos sourit et fit : "Hum d'accord, je n'aime pas être prit en photo, mais pourquoi pas, ça ferra un bon souvenir." Il vint donc se pencher pour être sur la photo auprès de la jeune femme, et il avait donner son appareil à l'homme. Il sourit donc pour la photo et revint ensuite s'asseoir, il sortit son cahier de son sac, et lorsque la photo apparus enfin, il la glissa dans le cahier avec un peu de scotch. Puis il sourit et regarda les deux autres. La roue n'avait toujours pas redémarrer. Juste avant de faire la photo de groupe, Charleen avait mentionner le fait que c'était étrange et Oskar avait dit qu'il y avait rien à craindre, que c'était surement normal, mais là, Carlos se demandait si c'était vraiment normal. "Vous êtes sur que c'est normal que la roue ne redémarre pas ? Il n'était pas inscrit sur le panneau qu'ils faisaient une pause pour laisser aux gens le temps de voir la vue..." Il pencha la tête sans trop bouger de son siège pour regarder mais il ne voyait rien, juste certaines personnes regarder vers le haut, donc vers eux, et d'autres s'éloigner de la grande roue. Il haussa les épaules, pas plus inquiéter que ça pour le moment en tout cas. Bien qu'il sentait que quelque chose n'allait pas.

Carlos a un peu de mal à comprendre ce que Charly est en train de faire. Parce qu'il est vrai que ... Et bien, que la manière dont elle l'a dit, ça laisse présager qu'elle fait plusieurs choses à la fait. Ce qui est le cas d'ailleurs. "En fait, j'suis étudiante en médecine légale." dit-elle dans un hochement de la tête. "Et j'fais pas mal de stages pour parfaire mes compétences. Notamment à la morgue du poste de police. Et c'est pour ça que j'passe pas mal de temps là-bas." Outre le fait, bien sûr, qu'elle bosse, également, dans un casino les soirs ou bien pendant les vacances pour ... Et bien pour payer ses études. Il faut bien ça d'ailleurs. Mais c'est pas forcément un fait qu'elle ébruite. Elle n'est même pas certaine que Oskar soit au courant qu'elle bosse également dans un casin. Enfin. "J'ai pas encore le don d'ubiquité. Enfin, de me dédoubler pour être à plusieurs endroits à la fois." ajoute-t-elle dans un sourire. Ca serait gros. Ca serait vraiment gros si ça arrivait ce genre de choses. Elle n'est pas certaine que ... Et bien, qu'un jour, il y aura des mutations. Et que des gens pourraient s'en retrouver avec des pouvoirs mais bon. Non. Ca n'existe pas ce genre de choses. Clairement pas. Dans les films, dans les séries, peut-être bien. Oui.

Charly parle un peu de la fête foraine. De ce qu'elle a déjà eu le temps de faire. Les petites douceurs qu'elle a été cherchée et qu'elle a déjà mangé. Et les auto-tamponneuses. Elle adore ça. Quand c'est calme, en quelque sorte. Quand ce n'est pas le cas, elle n'aime pas ... Elle n'aime pas être éjectée, si on peut dire ça ainsi. "Pas tous violents. Mais y'en a certains ..." Elle hausse les épaules. "Ouais, y'en a certains qui prennent un malin plaisir à faire mal aux gens." Elle pense, par exemple, à Tom. Même si elle ne voudrait pas penser à lui. Lui également, ça lui faisait plaisir. Ca lui faisait vraiment plaisir quand il pouvait faire du mal à Charly. Oui. Elle en a souffert. D'ailleurs, à bien y penser, elle a toujours quelques douleurs à son épaule d'ailleurs. Ca ne passe pas. Elle en a déjà parlé avec Rhy. Il lui a conseillé, d'ailleurs, de revenir le voir au besoin. Mais elle sait que ce n'est pas ... Et bien, que ce n'est pas un problème avec la chirurgie qu'il lui a fait. Non. C'est juste le fait que ... Et bien, qu'elle a quelques petites douleurs. Mais passons. C'est pas là la question. Non. En tout cas, Carlos en profite pour les prendre en photos. Charleen et Oskar. Et le policier propose qu'ils se fasse un selfie. Tous les trois pendant que la roue s'est arrêtée. Ca permet de passer le temps. Un peu. Enfin, l'étudiante trouve curieux qu'ils ne soient toujours pas repartis. Elle ne dira pas que c'est bizarre. Mais un peu. Beaucoup même. Elle n'apprécie pas. Elle fronce un peu des sourcils mais elle ne dit rien. Elle n'a pas non plus envie de paniquer Carlos. Même si c'est un peu stressant. Beaucoup. Elle passe une main dans ses cheveux. Oskar les rassure. Autant que possible. Carlos commence à ... et bien, à se demander, comme Charly, si c'est bien normal tout ça. Elle peut comprendre qu'il s'interroge. Parce que elle aussi, hein, c'est ce qu'elle se demande après tout. "Ils ont peut-être décidé d'innover." Elle hausse les épaules. "Ou alors ..." Elle ne termine pas sa phrase. Elle le pense très fort. Pour elle, s'ils ne sont pas repartis, c'est qu'il y a forcément un problème. Mais de quel genre ? Là est toute la question. Elle tourne la tête vers Oskar. Il a peut-être un avis sur la question. Enfin, à espérer.

Oskar est un peu ailleurs, il écoute sans vraiment écouter. Qui capte quelques mots qui passent autour de lui, en retiens certains, mais en laisse voler d'autre. Il observe la vue, il est là pour ça. S'échapper un peu de son quotidien devenu presque difficile. Dure de se plaindre alors qu'on la choisit. Qu'on a quitté une vie confortable dans une petite ville avec une relation naissante pour quoi ? Une grande ville qui vous engloutissez, un besoin de retrouver le terrain et ce fils fin qui sépare la vie et la mort... Ce frisson qui vous a fait vibrer toute une vie. Oskar pensait retrouver ça, et si au fond, c'est le cas, quelque chose à changer par rapport à l'armée. Un goût amer reste dans sa bouche. Il aurait pu avoir une vie paisible, peut-être créer cette famille qu'il a toujours au fond eu, créer un foyer et une nouvelle fois lâche il a tout lâcher, tout chambouler et aujourd'hui cette famille qu'il a menée ici semble se casser la figure chaque jour un peu plus.

Enfin, il chasse ses pensées négatives pour une photo, il sort un sourire automatique qui fera parfaite illusion. Proposant ensuite une photo à trois. Trouvant dommage que le gamin ne soit pas lui aussi sur l'image. Il indique ne pas trop aimé être en photo. Mais cela marque le coup et il accepte finalement. L'image n'est pas mauvaise, au contraire, Oskar c'est assez bien débrouiller, peut-être un peu haute, mais ça va il n'a coupé personne. Une autre chose inquiète ses deux camarades. La roue ne redémarre toujours pas après plusieurs minutes. Charleen essaie de se rassurer et d'imaginer un scénario, son regard se tourne vers le policier. Mais il n'a aucune réponse à leur fournir, malheureusement. De sa position en plus il ne voit strictement rien. Si ce n'est New York qui s'étend devant ses yeux, le ciel en haut et ses pieds avec une infime partie de la fête foraine en bas. Et sur les côtés, toujours New York derrière chacun de ses compères. Haussant les épaules, il regarde les autres cabines et les autres occupants qui eux-mêmes commencent à se demander ce qui se passe.

« Attendons, nous verrons bien, il y a peut-être une personne en difficulté pour entrer dans une cabine ou un souci avec une autre personne. Qui sait. Je suis sûre que nous n'allons pas tarder à redémarrer. »

À peine l'homme avait-il fini sa phrase que la grande roue redémarra alors. Un "Voilà" s'échappa des lèvres du policier amusé de la circonstance. Mais ils montèrent d'un cran avant de nouveau s'arrêter et pour un petit moment une nouvelle fois. Peut-être qu'effectivement, il laissait le temps à certains d'admirer la vue. Sur demande, car devant eux, au sommet de la grande roue donc, était un couple. Il semblait jeune amoureux. Oskar les observa, trouvant le garçon nerveux, mais alors que le jeune se déplaça un peu, Oskar put observer une petite boîte tendue à la jeune fille. L'ex-militaire se détourna vers Charleen et du regard, il indiqua la cabine devant eux. D'un ton à moitié amusé et toucher il indiqua alors.

[color=teal« C'est à cause d'eux, je crois bien qu'on fait des longues pauses. »[/color]

Il écouta la jeune femme expliquer pour quelle raison elle allait à la morgue et tout ça, et il était vraiment impressionner, elle semblait vraiment bien s'en sortir et il était content. Pourquoi ? Parce que Oz était ravie que les gens s'en sortent. Il était triste pour eux quand c'était pas le cas. Oui en soit le gamin était vraiment trop empathique. Il sourit de plus belle et l'écouta. "J'aimerais beaucoup pouvoir me dédoubler, comme ça je ferrais plus de choses." Lui qui était déjà trop en mouvements, ça serait un enfer, un véritable enfer. Il sourit ensuite

Les deux jeunes gens parlent de la fête foraine aussi et des gens qui prennent plaisir à faire mal aux autres. Carlos est totalement d'accord et il n'aime pas ces gens là. "J'aime pas ça, quand les autres font mal par plaisir. Je ne comprend pas comment on peut aimer faire mal." Cependant, un frisson le parcours. Ses nombreux beaux pères aimaient lui faire mal, trouvant toujours un prétexte et c'était de même pour sa mère, lorsqu'elle était droguée, alors en soit il se disait que les gens méchants devaient toujours avoir une raison. Mais elle était bien cachée.

Après avoir fait des photos souvenirs, le gamin et ses deux partenaires d'infortunes se rendirent compte que la roue avait cesser de bouger. Carlos ne s'en faisait pas pour l'arrêt de la grande roue. Il n'était pas vraiment du genre à paniquer, tant que le danger n'était pas devant lui, sous ses yeux. Là, il se disait que c'était peut être pour permettre une meilleure vue, pour un événement ou pour une autre raison. Oskar précisa qu'ils allaient bientôt redémarrer et effectivement cela se mit en marche. Et puis se stoppa de nouveau. Carlos rigola :" Et non." Il esquissa un beau sourire puis commença à bouger par ci et par là, afin de voir ce qui se passait, quand Oskar trouva le coupable. Carlos se retourna et prit en photo le couple. "Je trouve ça beau moi." Une fois la demande faite, et les deux amoureux qui s'embrassèrent, la roue reprit son tour de rotation normal. Carlos était presque déçut que la roue ne s'arrête pas de nouveau. "Est-ce que ça vous dit d'aller manger un truc ?"

[mille excuse je n'ai pas reçut la notification encore une fois, comme quoi Oskar avait répondue, vraiment pardon :-( ]

Charly n'a pas l'esprit tranquille. Elle ne dira pas qu'elle pense à mal ou qu'elle ... ou bien qu'elle psychote, ou quoi que ce soit dans le genre. Mais elle n'aime pas trop cet arrêt intempestif de la grande roue. D'autant que ça semble durer pas mal de temps. Trop de temps d'ailleurs. Elle a pas peur de l'altitude. Et puis, elle n'est pas toute seule. Pour autant, elle n'a pas l'esprit tranquille. Pour Oscar, il semblera qu'il n'y ait rien ... Et bien, rien d'inquiétant. Non. C'est peut-être quelqu'un qui a un handicap et qui cherche à rentrer dans la grande roue. D'où le fait que ça puisse prendre autant de temps. Charly esquisse un léger sourire. "Hmmm ... J'espère." Elle n'aimerait pas que ça soit autre chose. Après, sans doute qu'elle s'inquiète pour rien. Oui. Ca doit être ça. Elle va prendre son mal en patience. Elle récupère, dans son sac, sa bouteille d'eau. Afin de se désaltérer un peu. Ca va lui faier du bien. La grande roue finit par se remettre en route, ce qui la fait sourire. "Ah ... Bien." Elle hoche la tête. parce qu'elle n'aimerait pas rester coincée. Bien sûr, hein, elle n'y peut rien. La grande roue a peut-être quelques faiblesses. Oscar leur parle des jeunes qui sont dans une nacelle. Et qui s'embrassent. "C'est beau, d'accord ... mais ils n'ont pas non plus à faire flipper tout le monde." Elle secoue la tête. En tout cas, ça serait le truc typique qu'elle aimerait faire avec Rylan. Une longue pause. Et quelques baisers. Ouais. Faudra qu'elle lui suggère l'idée. Peut-être que ça lui plaira. Ou peut-être qu'il n'aime pas la hauteur. Encore des choses à découvrir sur le grand brun qui fait chavirer son coeur. "Bon, s'il a fait sa demande, j'présume maintenant que tout devrait bien fonctionner et repartir sur des roulettes." Façon de parler, bien sûr. Elle espère simplement que c'était bien à cause d'eux et que ce n'est pas ... Et bien, que ce n'est pas à cause d'autre chose. Ouais. Parce que si c'est pour une demande romantique, ok, elle veut bien prendre son mal en patience, si on peut dire ça ainsi. Si c'est autre chose, ça risque d'être moins ... amusant. Enfin, rien pour l'heure ne laisse entrevoir qu'il pourrait y avoir d'autres soucis. Carlos propose d'aller manger un truc. "Je ne dis jamais non à de la nourriture !" Y'a des fois, on se demande où elle met la bouffe. Oui. Après, elle n'est pas bien épaisse. Non. Mais elle se dépense. Elle fait ce qu'il faut. Oui. Et elle n'est pas forcément mécontente du résultat. "J'ai vu un stand où ils vendent des sandwichs, des paninis et des tacos." Ils pourraient s'y rendre. Elle est certaine que chacun trouvera son bonheur là-bas.