Apocalypse ➸ Debut des ennuis (au GP)

Quel jour sommes-nous ? Es-ce que cela a une importance ? Non. Enfin en réalité si. Car c'est le jour où tout a basculé à New York et bientôt dans le monde entier. Pourtant, la soirée se passait comme d'habitude. Le Guilty Pleasure bas son plein, la guerre des gangs fait encore rage, il y a eu de nouveaux combats, encore et toujours des morts ici et là. Enfin, c'est la vie à New York quoi. Aujourd'hui, c'est un groupe, des nouveaux qui passent sur la scène du Guilty Pleasure. Ils sont appréciés, c'est leur troisième ou quatrième prestation en deux mois. Ils plaisent au public, c'est l'essentiel. Ce n'est pas le groupe favori d’Ivy, trop de boites à musique dans, bah leur musique justement. Ivy préfère l'authenticité de bons musiciens plutôt que de bon magouilleur en informatique. Mais il faut de tout pour faire un monde. Ivy tiens, elle est là, au bar de sa scène ouverte, son mari a ses côtés. Les patrons sont de sortie dirons certains. Mais c'était régulier prendre un verre au milieu des gueux. Ivy en plaisantait, car au fond si sa vie, aujourd'hui, était celle d'une femme riche et puissante. Elle avait été traitée de façon bien moindre que la plupart des gens qui venaient se déhancher ici. Alors elle connaissait la pauvreté, la saleté, l'esclavagisme et la survie.

Quelques clients venaient les voir, les salués, discuté avec. Ivy discutait avec on mari, l'ambiance était sympa. C'était une soirée remplit mais agréable. Enfin jusqu'à ce cris, déchirant l'assembler. Assez fort pour que le groupe ne cesse de jouer. Que les regards se tourne vers ce qui venait d'arrivé. Une femme venait de mordre un homme au cou. L'homme s'était débattue et détacher de l'emprise de sa femme. Mais sous le choc de la morsure il n'avait pas vu sa blessure. Son cou était à demi béant. Et le sang giclait. A la vu de sa main rouge de liquide chaud il tourna de l'œil. La femme elle n'était pas bien du tout, comme possédé, sa peau semblait étrange, plus grise qu'à son habitude. Sa mâchoire rougie par la morsure qu'elle venait d'infliger. Elle resta au milieu des gens qui venaient de former un cercle autour d'elle. Sans bouger, sa posture pencher, prête à sauter sur quelqu'un. Soudain le silence régna dans la pièce. Ivy et son mari s'était approcher pour voir. Une jeune fille plus courageuse, mais peut-être inconsciente osa demander si tout allait bien. Mais se bruit déclencha alors une rage chez la femme possédée qui se jeta vers la jeune fille et les gens autours dans un râle effrayant. Lui sautant dessus cherchant à la mordre elle aussi.

Il faut savoir

➸ Sujet commun libre d'accès pour 6 personnes maximum. ➸ Sujet libre à qui le veux, pour vivre le début de l'épidémie et des contaminations au Guilty Pleasure avec Ivy. Vous êtes libres de faire se relever des gens mordues, de faire mordre des PNJ et de créer doucement la panique dans le lieu. Le but sera d'en réchappé ou pas. Car oui vous pouvez faire mourir votre personnage (compte uniquement pour les RPs Apocalypse). ➸ Aucun minimum de ligne requis pour ce sujet. ➸ En cas de questions/doutes/autres, ne pas hésiter à me MP

Quelle vie de merde... En quelques semaines tout s'était cassé la gueule pour moi. Les Blondies n'étaient plus, Jill s'est barré parce qu'elle en avait marre de New-York, Raven a ensuite disparu sans laisser de trace et la batteuse pareil. C'est qui la dernière débile qui est restée ? C'est bibi... Maintenant, j'en étais rendue à faire encore des auditions ici et là en me servant de quelques contacts du milieu et pour le moment, je faisais des remplacements dans des groupes en cas d'absence de bassiste. Il m'arrivait encore de jouer de temps en temps au GP la patronne m'avait visiblement à la bonne mais c'était tout juste. Je ne pouvais plus bien vivre comme avant, je vivotais. J'étais même en train de me dire qu'il faudrait que je me trouve un boulot à mi-temps... Je n'allais sûrement pas compter sur la jet-set new-yorkaise pour me filer un coup de main. Je sirotai d'un air désabusé mon whiskey au bar alors qu'un groupe y jouait sans vraiment trop m'y intéresser... Jusqu'au hurlement qui venait au milieu de la foule et qui stoppa net le concert et qui me bloqua, stupéfaite.


Fut ma seule phrase qui filtra en voyant le spectacle horrible qui se déroulait sous nos yeux. J'étais surélevée sur ma chaise haute et de par ma grande taille, je pouvais voir ce qui se passait et... mais que... Une aminche qui venait de mordre un type lambda et tout ce sang ? C'est quoi cette saloperie ? Mais elle était dingue ? Même au Moyen-Orient j'avais jamais vu un truc aussi crade. Beuh... Merde, merde ! Mais pourquoi t'as demandé si ça allait ?? Ça y est maintenant la panique se répandait tout le monde cherchait à fuir ! Et lui là avec son flingue, il allait tuer quelqu'un dans la foule. Lui en revanche, je ne le perdais pas de vue. Je donnai du coup de coude pour me frayer un chemin jusqu'à lui. J'essayai d'attirer son attention sans le brusquer et sans me prendre une balle perdue vu son niveau de nervosité. Puis, je haussai le ton pour me faire entendre au milieu des cris.

Le saut de la femme possédée en fit sursauter Ivy qui fit un pas en arrière. Ce fut alors le déclencheur d'une panique sans nom. Ivy avait croisé le regard de son garde du corps qui avait rapidement dégainé son arme. Mais s'il avait eu un instant en joue la folle, celle-ci avait rapidement disparu dans la foule en panique. La patronne se fit bousculer, une fois deux fois. Son regard presque choqué sur les deux cadavres à présent au sol. Non pas que le sang lui faisait peur, mais son cerveau cherchant simplement à comprendre ce qui se passait. Sans y arriver. Ce n'était pas possible cela recommençait, ce lieu était maudit se disait la patronne. Reculant, sans paniquer en revanche, mais le regard toujours vers l'épicentre de cette folie. Elle se heurta à un des poteaux qui soutenait le balcon intérieur. Restant collé à lui comme une bouée de secours. Regardant la scène atroce qui se jouait dans son club. Sachant qu'elle serait incapable de quoique ce soit pour calmer la foule. Des dizaines, centaines peut-être même de personnes courait partout cherchant les sorties, ou un endroit pour se planquer. Un cri fit lever les yeux à Ivy. Regard qui suivit un corps tombé du balcon presque sous son nez. Écrasé, pas mort, pas encore, mais déjà manger lui aussi. Un frisson s'empara d’Ivy. Quelque chose se propageait dans son établissement, elle ne savait ce que c'était, mais c'était grave. Quelques personnes cherchaient à appeler les secours, mais la plupart commençaient déjà à fuir. Le regard clair de la chef du réseau vers son garde du corps qui se faisait hurler des ordres par la bassiste des feues Blondies Angels.

Ivy compris qu'il fallait sortir, vite. Si elle ne paniquait pas physiquement à courir partout, son cerveau fusait à mille à l'heure pour comprendre analyser réagir. Mais elle avait du mal, beaucoup de mal. Trop de choses se passaient autours d'elle, d'eux. C'était assez effrayant. Des sirènes commençaient à se faire entendre au loin, mais une personne au téléphone non loin, paniquer aussi, hurlait que la ville commençait être à feu et à sang, qu'un truc se passait et que les flics étaient débordé. Ivy était toujours contre son poteau le regard levé vers Ace. S’il était son garde du corps, elle savait qu'il ne pourrait au fond pas grand-chose. Oubliant alors son mari, qui était hors de sa vue depuis déjà longtemps.

Ivy n'était pas une femme facilement impressionnable, mais là elle était figée. Collée à son poteau, la panique s'emparant sans vergogne de la boite de nuit qui était sienne. Impuissante, au fond, la femme d'expérience qu'elle était le savait. Mais son cœur ses yeux étaient dépassés, elle l'avouerait à demi-mot si on le lui demandait par contre.

Une pression sur son bras, sur son poignet plus exactement ce fait. Ivy relève des yeux plus claires, prête à assener un coup. Mais elle croise bien vite le regarde d'Ace, son garde du corps, qui semble prendre, malgré la crise qui commence à se jouer, encore à cœur son travail et sa dévotion. S'ils en sortent vivants, il faudra qu'elle pense à lui signifier sa reconnaissance. Sans poser de questions et encore loin de résistance ses pas suivant difficilement les mouvements de l'homme. Il la mène vers la réserve non loin du bar. Ivy qui court à moitié pour suivre l'homme, ne regarde pas où elle va, l'esprit dans la vague, la panique dans ses yeux croisant le regard de quelques personnes qui cherchent à s'enfuir. Elle croise d'ailleurs le regarde de deux jeunes cacher derrière le bar, mais relevant les yeux vers l'autre bout du bar, un de ses monstres humains s'en approche déjà, du sang à la bouche. Ivy voudrait dire un truc, mais elle est déjà dans la réserve, porte fermé alors qu'elle réalise ce qui attends ses pauvres âmes.

La porte est à présent fermée et Ivy se laisse couler sur le sol. La réserve est assez épaisse et la porte dans un fer résistant, ça devrai le faire, pour le moment au moins. La rousse et son garde du corps ne sont pas seuls. Il y a deux autres femmes et deux autres hommes avec, tout aussi apeuré qu'Ivy l'est à l'intérieur. D'extérieur, elle parait assez sur d'elle, froide. D'ailleurs, un des hommes la regarde fixement, il indique qu'elle est la patronne qu'elle doit savoir comment sortir d'ici. Mais la mâchoire de la cheffe du réseau est fermement fermée. Son cerveau n'a pas le temps de tout comprendre, de tout analyser. Il y a pas 30 minutes, elle contrôlait tout, sa vie, la vie de son club. Et là... En un claquement de doigts plus rien.

Ses yeux clairs se relevèrent vers l'homme qui insista. Elle aurait voulu lui répondre, mais les hurlements de l'autre côté étaient effroyables et quelqu'un sembla se cogner contre la porte, le fracas fit sursauter tout le monde dans la pièce. Un regard vers Ace, alors.

« Tu as ton arme ? »

La mâchoire d'Ivy se délia. Se redressant, il ne pouvait pas rester ici. Enfin, pas pour toujours. C'était la panique, le chaos dehors. Des coups de feux commençaient à se faire entendre ici et là. Ivy chercha du regard. Elle n'avait pas l'habitude de venir ici, ne connaissait pas vraiment le plan de l'établissement par cœur.

« On va rester ici, un peu au moins. Le temps que ça se calme derrière. On a de quoi tenir, un peu. Il va falloir sortir, mais pas maintenant. »

Il fallait prendre le temps de réfléchir. Ils étaient pour l'instant en sécurité. Alors il fallait que chacun se calme, que chacun cherche à se détendre et réfléchisse à une solution pour sortir. Ivy en avait déjà trouvé une... L'aération... Mais le dire maintenant provoquerais un vent de panique chez les 4 personnes, surement clients avec eux. La pièce n'était pas énorme et ils ne savent pas ce qu'ils trouveraient derrière. Alors il valait mieux patienté. D'ailleurs Ivy évita de regarder le plafond pour éviter de mettre quiconque sur la piste dans l'immédiat. Son cerveau toujours en effusion, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait, mais plus apte à reprendre un peu de contrôle sur la situation.

L'homme m'offrit de le suivre et je fus surprise de sa proposition, je ne m'y attendais pas vraiment, il aurait très bien pu me laisser là. Ce fut un instant de déconnexion étrange au milieu de la panique, je ne relevai même pas sa phrase suivant et j'opinai à sa proposition de le suivre. C'était mieux pour le moment que de rester ici et sans doute tomber sur quelqu'un qui allait m'agresser. En plus ça mordait... Je me mis à suivre le garde du corps de la maîtresse des lieux non sans donner un coup de pied à quelqu'un qui s'approchait un peu trop de nous à mon goût. Infecté ou sain peu importait, il faisait juste un bruit un peu trop bizarre inintelligible à mon goût.

Nous entrâmes dans leur réserve ou plutôt chambre forte à mes yeux, peut être un genre de bunker. Je n'avais jamais mise les pieds ici forcément. Nous avions un refuge temporaire et surtout il y avait des armes. Voilà quelque chose dont j'étais un peu plus familière... Combien nous étions ? Il y avait la propriétaire du GP, le type de tout à l'heure qui était son garde du corps et quatre autres personnes, moi en plus. Donc sept en tout... Les autres étaient en état de choc, paniqués, Sokolov avait l'air perdue dans son monde et lui avec son arme ne rassurait personne. Mon cœur battait et même si j'avais peur et que j'essayai de comprendre ce qui se passait, je gardai mon calme. Je jetai un regard circulaire, la porte hermétiquement fermée. Au dehors, des coups de feu et des cris continuaient. Qu'est ce qui nous était tombé dessus soudainement merde...

Mon regard se dirigea immédiatement vers la porte lorsque quelque chose de sourd se cogna contre. Merde, ils en ont après nous même ici ? Je fronçai les sourcils, ignorant les clients avec nous et fixant le garde du corps et sa patronne, des questions en tête.


Je commençai à m'armer d'une arme de poing et d'un fusil non sans quelques munitions, vérifiant que les armes marchaient, que la sûreté était bien enclenchée... Cela allait sûrement m'être utile. Dûment armée et ressentant bien le regard des autres, je les ignorai royalement, j'étais certaine non sans être très sûre de moi, que je savais mieux me servir de cette artillerie que la plupart d'entre eux. Je pris ensuite mon téléphone pour appeler la police qui était peut être submergée d'appels mais je tentai ma chance.

Aucune idée de ce qui se trame au-dehors, pour le moment enfermé dans une pièce assez exiguë pour 7 personnes. Mais pas d'autre choix pour l'instant. Ivy se remet doucement, la plus au calme, l'horreur, le chaos loin de ses yeux, encore proche de ses oreilles. Mais voilà, elle comprend, elle prend conscience soudainement de cette complaisance de cette femme qu'elle est devenue. Se perdant dans son propre jeu, de femme du monde, de femme faible et un peu idiote. La Ivy d'il y a 14 ans était loin. Pourtant, il fallait qu'elle se retrouve, et vite, cela allait devenir nécessaire pour sa survis. La blonde réclama des armes. Ace en avait après lui, mais Ivy n'était pas trop pour qu'il en donne, et la réserve n'était pas une réserve d'armes... C'était la réserve du bar du rez-de-chaussée, alors hormis des cartons pleins de bouteilles et quelques conserves et autres cartons de nourritures rapides, il n'y avait pas grand-chose ici. Enfin, la femme trouva de quoi la satisfaire. Suivant la conversation rapide entre la blonde et son garde du corps Ivy finit par se relever entièrement. Elle n'avait pas totale confiance en cette femme, batteuse d'un groupe de Rock. Comment pouvait-elle connaître les armes et leur fonctionnellement. Enfin en soit elle ne la connaissait pas davantage, peut-être était-elle amatrice ou avait-elle un autre travail, policière, en plus qui sait. Les autres personnes se tenaient à carreau, l'homme insistant avait été remis à sa place par Ace. Et Ivy maintenant debout, tenta de fouiller dans un carton derrière elle.

« Vous auriez un couteau ? »

Sans se retourner, elle demanda, Ace en avait sûrement un. Une fois un objet si ce n'est un couteau en main, elle ouvrit le carton. Ce fut une caisse d'alcool fort, inintéressant pour le moment. Un second et bingo, des cacahouètes. Elle sort le gros paquet industriel, pour les entreprises, le montra fièrement à ses camarades de réserve.

« On peut grignoter un peu en attendant... Il y a des sorties de secours en effet au GP. Il y en as près de l'entrée principal, mais aussi non loin des toilettes... Plus proche de nous donc. Mais faut encore pouvoir y accéder. »

Ivy tends alors le gros paquet de cacahouète légèrement ouvert à chacun des membres présent. Non pas qu'elle est vraiment faim... Mais cela fera patienter un peu, fermera la bouche de certains, occupera l'esprit d'autre... Dehors il y a des moments de calmes, et des moments de chaos. On entend encore hurler, cela se cogne encore parfois contre les murs ou la porte. Mais que faire ? Attendre est encore la meilleure solution, pour le moment peut-être.