Fin de l'intrigue 1 ➸ Ouverture du bal

Bōru no ōpuningu

Ayako & New-Yorkers

Il ne m'avait pas vu. Hm... Je me disais bien qu'en tant que chef de la criminelle, ce devait être un homme occupé en tout temps. Dommage. Mais je me sentais mieux grâce à lui et à sa diligence lorsqu'on avait fracturé la porte chez moi. Cela me perturbait encore... J'avais encore du mal à dormir les nuits. Le regard légèrement baissé et dans le vide pendant que je tenais ma coupe de champagne, j'essayai de ne pas trop y penser... Mais c'était peine perdue. Je me rappelle encore de la tête du serrurier quand il a vu ma porte le lendemain. Il en avait mis une nouvelle toute neuve et plus résistante que celle à l'origine. Plus tard Saeko-san m'avait donné l'adresse d'une pharmacie qui donnait de bons somnifères. Lorsqu'Alban était venu à la maison, je me suis sentie mieux et j'avais voulu qu'il reste davantage... Les quelques jours en sa compagnie étaient allés trop vite et puis, il avait toujours l'air occupé. Il essayait de faire des efforts et de lâcher son téléphone car il était après tout en vacances mais je sentais bien aussi que c'était difficile pour lui... Je ne savais pas comment remédier à cela et encore, Alban était reparti. J'en avais à nouveau pleuré...

Hmm ? Je relevai la tête pour la tourner à ma droite vers deux jeunes femmes asiatiques. J'avais cru entendre quelque chose... Peut-être avais-je rêvé... L'une d'elles était vraiment ravissante dans cette belle robe rouge et noire. L'aspect de la robe me rappelait un peu ma robe de mariage, à la différence près bien sûr que la mienne était blanche. Je bus à nouveau une gorgée de champagne en baladant mon regard parmi les gens et faisant quelques pas vers le duo de jeunes asiatiques. Monsieur Cross était en grande discussion avec un couple non loin, il avait aussi l'air d'être un homme connu... J'en souris pour moi même. Quel homme charmant... Oh mais... Ne serait-ce pas madame Rossetti là bas au bar ? Elle avait une robe très voyante, dorée et qui brillait aux lumières des lieux. Elle avait le chic pour sortir de la foule... Je ferai peut-être un crochet pour la saluer. Pour le moment je tâchai de croiser le regard de celle habillée dans cette robe rouge et noire, très élégante. Cela fait, je sentis immédiatement ses prunelles sombres se braquer sur moi mais cela ne me déstabilisa pas. Je lui fis un sourire poli en m'approchant, la démarche assurée puis je fis une légère inclinaison de la tête.

Bonsoir mesdames. J'espère que vous passez une bonne soirée ? J'aime beaucoup cette robe, c'est d'une élégance rare... Vous attendez quelqu'un ?

La discussion engagée, je restai ouverte et attentive à ce qui se passait comme toute bonne diplomate qui se respectait. Du coin de l'œil je vis non loin de là un homme le cou tatoué. Un frisson parcourut mon échine, j'étais plus ouverte que la plupart des gens de mon pays sur les tatouages mais sur ce monsieur... C'était un peu effrayant. Je préférai l'ignorer et ne pas croiser son regard pour regarder les deux jeunes femmes devant moi.

@Ayame A. Takahashi

... mots ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers

Le Bal
Ft. les personnages

Je sentis mon portable vibrée dans ma pochette. Je le sortis alors en réservant un sourire à Aub’ mon fidèle cavalier et ami.
« Ma chérie, je suis arrivée au bal. Je te cherche mais je ne trouve pas. Où es-tu ? Si tu veux me trouver, je vais aller au bar. À tout de suite. »
Je venais de recevoir un sms de la part d’ @Eleana Walker. Elle se trouvait donc au bar, elle avait aussi vu Aub’ venir me chercher pour m’y conduire. Je regardais alors en direction du bar et je la vis. On se dirigea quand mon regard croisa celui de @Melvin A. Cross . Cet homme avait changé mon existence en peu de temps. On avait lié une belle amitié avec des avantages en nature très intéressant. Il semblait en grande discussion et je ne souhaitais pas le déranger. Un simple clin d’œil plein de sous-entendu avait suffi à le faire sourire. AU abord du bar je vis Eleana comme figé le regard perdu dans celui d’un bel homme bien bâtit. Ce dernier ne la quittait pas des yeux l’air perplexe. Ma Nem alla alors à sa rencontre. J’observais la scène de loin. Je dis alors à Aub’ :
« -Je crois que Eleana est occupé ! »

Belzébuth

Le bal

ft. Wyatt et la foule

« UNE PETITE CITATION »

J’étais là, habillé en pingouin, le regard plongeait dans celui de la femme qui me hantait : @Eleana Walker . Je compris alors qu’elle ne faisait pas que parler au poulet, mais qu’elle en était un elle aussi. Je détournais le regard un instant, histoire de reprendre connexion avec la vie réelle et ce beau monde qui nous entourait. Je vis @Randy Davidson un de mes frère des Skulls ainsi que notre chef @Olympe Klygan. Alors que je me noyais dans des sentiments contraire : la fuir et l’aimer encore, car oui je me rendis compte à cet instant précis que mes sentiments pour Eleana n’étaient pas à prendre à la légère ; je l’entendis distinctement :
« -Bonsoir. »
Mon regard se reposa alors sur elle. Je l’aurais simplement dévoré sur place.
« -Bonsoir, tu es ravissante ! » Et c’était un euphémisme ! Que lui dire d’autre j’étais gêné. J’espérais juste que mes frère et surtout notre chef ne comprenne pas de suite ce qui se passait. Car tomber amoureux d’une flic n’était pas très recommandé pour les affaires.

(c) made by panic!attack

let's dance

Adriana

Discours ou pas discours, en tant que policiers, de toute manière, ils auront ... ils auront toujours une cible sur le dos. C'est la vie. C'est comme ça. Bien évidemment, oui, ça serait plus simple de vivre dans le monde des bisounours. Plus simple de se dire que ... Et bien, que tout est bien. Que tout est beau. Tout rose. Seulement, Adriana sait très bien que c'est pas le cas. Et la jolie blonde a beaucoup de mal à concevoir que les gangs vont réussir à ... et bien, qu'ils vont réussir à s'entendre. Elle peut se tromper, bien sûr. Si ça se trouve, oui, ça se passera bien. Si ça se trouve, ça sera vrai. Ils vont arriver à faire la paix. Et la police aura la paix pendant un moment. Adriana a envie d'y croire. Mais elle ne veut pas ... Elle ne veut pas trop présumer non plus. Du tout.

Quoi qu'il en soit, oui, elle vient de se rapprocher de Melvin et elle lui avoue qu'elle va le surveiller. Oui. Elle va le surveiller parce que ... parce que le fait qu'il soit comme ça, sur le devant de la scène, ça l'inquiète un peu. Bien sûr, elle dit ça sur le ton de la plaisanterie. Mais il y a ... au fond, un peu de vérité également. La peur de le perdre. Elle espère pas que ça arrivera. Ils en ont parlé, l'autre fois, quand ils étaient au restaurant. A la pizzeria. Ils ont déjà parlé de tout ça. Mais elle craint. Peut-être à tord. Mais elle craint oui. QU'un jour ou l'autre, elle ou lui, ils seront blessés dans l'exercice de leur fonction. Et ça lui fout la trouille. Enfin, tant qu'il s'agit uniquement d'une blessure légère, oui, c'est pas grave. Mais plus ... M'enfn. C'est pas vraiment le moment de penser à cela. Du tout. Elle préfère ... Elle préfère penser à autre chose. De se dire que tout va bien. Qu'ils vont bien. Oui. Elle lui précise qu'avec ce ... qu'avec ce discours, oui, il a peut-être une cible dans le dos maintenant. Enfin, elle espère pas que ça soit le cas, bien évidemment. Elle préfère se dire que ça va aller bien pour lui. Mais sait-on jamais. "Hmmm ... j'me souvenais pas que t'avais fait l'école du rire." Adriana glousse légèrement. "Ou alors, t'as peut-être mangé un clown avant de venir à la soirée." Elle a bien le droit de rire, non ? De plaisanter un peu avec lui. Ca fera du bien. D'autant qu'elle n'est pas certaine que la soirée soit ... disons que ça va être tendu.

Ou peut-être qu'elle va le surveiller simplement pour éviter qu'il n'ait la grosse tête. C'est bien ça aussi, non ? Apparemment, elle n'a rien à craindre de ce côté là. Il la surnomme même Cendrillon. Ca lui fait trop bizarre d'entendre ça. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Mais qu'importe. Melvin en proite pour lui faire un compliment. "J'ai quelques robes dans ma garde-robe !" Elle penche la tête légèrement sur le côté. "Mais j'aime pas trop les porter au boulot." Elle hoche de la tête. "J'veux dire ... porter des robes ou des jupes au boulot ... J'arrête comment les méchants avec une robe et des talons ?" C'est un mauvais plan. Un très très mauvais plan même. "Enfin, tout ça pour dire que oui. Tu peux te rincer l'oeil autant que tu veux ! T'es pas prêt de revoir cette robe de sitôt !" C'est pas vraiment une menace qu'elle est en train de lui faire ou quoi que ce soit dans le genre. Mais voilà. Elle ne fera pas tous les jours des efforts et s'apprêter de la sorte. Non. Une fois de temps à autre, pourquoi pas. Pour de grandes occasions. Un peu comme ce soir d'ailleurs. Mais pour le reste ... Oui. Ca n'arrivra pas.

Un serveur se pointe et leur propose du champagne. Melvin refuse. Et même chose pour Adriana. Elle préfère garder l'esprit clair. Elle préfère boire des jus de fruit ou bien des boisons gazeuses. Ou leurs cocktails sans alcool. "Tu vas en serrer des mains ce soir." Elle a un hochement de la tête. "Et demain, tu pourras plus vraiment te servir de ta main pour écrire ou taper à l'ordinateur !" Est-ce qu'elle est en train de se moquer de lui ? Peut-être bien ... peut-être bien un peu. Mais c'est un prêté pour un rendu, non ? Parce qu'elle sait très bien que ... Elle sait très bien qu'il reste bon public. Et qui aime bien châtie bien, non ?

@Melvin A. Cross ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers

let's dance

Charly

Randy. Randy. Oui. Elle l'a croisé à son travail. Elle croise beaucoup de gens au casino. C'est normal. Mais elle ne se souvient pas forcément de tout le monde. Lui, il a marqué son esprit quelque peu. Parce que ... parce qu'elle a vu les quelques tatouages qu'il a. Donc, oui, forcément, hein, elle a ... elle a gardé ça en tête. Elle ne saurait dire de quoi ils ont parlé, par contre, les fois où ils se sont vus mais bon. On ne peut pas, non plus, se rappeler de tout, non ? Pour en revenir à ce qui nous intéresse, oui, il vient de lui faire un gentil compliment. Sur la robe qu'elle porte. Une robe de princesse. Ou du moins, elle a l'impression d'être une princesse. Ou presque. Elle va profiter de cette soirée, autant que possible. Mais elle ne sait pas vraiment si ... si ça va le faire ou pas. Peut-être qu'elle devrait filer. Randy est dans le même état qu'elle. Il n'aime pas les grosses foules. Il préfère se tenir à l'écart. "Au moins, pas de risque qu'on s'fasse du mal quand on est à l'écart des foules." Elle a un hochement de la tête. Elle se souvient de cette fois, en discothèque, où ... Où il y avait du monde. Où il y avait ce type qui lui tournait autour. Et qui a presque failli la violer dans les toilettes du Guilty Pleasure. C'est sans doute pas le moment de penser à cela. Elle le sait très bien. "J'suis un peu pareil." Totalement. Oui. "J'ai l'impression d'être dans une espèce de conte de fée. Ou quelque chose dans le genre." C'est pas vraiment le cas mais bon. "Ou peut-être que j'suis dans une espèce de rêve et que je vais finir par me réveiller." C'est bien possible. Oui. Peut-être qu'elle va se taper contre un mur et qu'elle va se réveiller. Et qu'elle se rendra compte qu'en fait, elle est tranquillement dans son lit. Ou pas. M'enfin. "J'dis pas que j'ai hâte d'enlever cette robe. Mais j'serai bien contente quand j'retrouverais mes fringues habituelles." Son pyjama une fois qu'elle sera rentrée chez elle.

Combien de temps elle va rester à cette soirée ? Elle ne saurait le dire. Un petit moment. Histoire de profiter un peu des boissons et des petits fours. Et après, elle finira, sans doute, par rentrer chez elle. Cendrillon a la permission de minuit, c'est certain. Mais elle ne va pas rester jusqu'à point d'heure. Même si elle se doute que ... et ben, qu'elle se doute qu'à partir d'une certaine heure, oui, les gens auront un peu de l'alcool dans le nez. Et ça changera, sans doute, du tout au tout dans cette soirée. Mais passons. Randy est également venu seul. Il pensait qu'il viendrait avec sa frangine. "Elle va peut-être te rejoindre plus tard ?" Ou peut-être qu'entre temps, elle a trouvé mieux à faire et qu'elle ne viendra pas. Elle ne connaît pas la fragine de Randy. Non. Elle sait pas grand chose sur lui de toute manière. Randy continue de parler un peu de sa soeur. Avoue qu'elle a des dreadlocks et que c'est pas vraiment facile de ... Et bien, c'est pas facile à entretenir. "J'veux bien te croire." Elle a un hochement de la tête. "J'suis pas sûre, pour ma part, que ça serait quelque chose qui m'irait bien." A dire vrai, elle pense que ça lui ferait une tête horrible. Il a raison en tout cas. Il y a du monde à cette soirée. "Peut-être que les gens sont contents de pouvoir enfin sortir !" Sans doute. D'ailleurs, elle reprendra le boulot bientôt. Très bientôt même. Oui. Est-ce qu'elle a hâte ? Un peu. Peut-être bien. Oui. "Et puis, faut pas oublier, non plus, les petits fours et les boissons gratuites." Ca peut aider également à rameuter du monde.

@Randy Davidson ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers

Le bal

Je plonge mon regard dans celui de Wyatt, mais ce dernier détourne le sien et le sentiment que quelque chose ne va pas me submerge. Il repose rapidement son attention sur moi et je déglutis car mon cœur se met à battre de plus en plus rapidement. Je tente de garder le contrôle de mes émotions et de ne rien lui montrer. Nous avions un peu discuté, après avoir fait l’amour par deux fois, de ce qu’il nous arrivait. Wyatt avait été tout aussi perturbé que moi et les sentiments semblaient réciproques, pourtant son silence de ces derniers jours avait engendré de nombreuses questions de ma part.

- Bonsoir, tu es ravissante ! complimente Wyatt.

- Merci, dis-je dans un grand sourire. Je pourrais en dire autant de toi…

J’ai l’impression d’être au bal de fin d’année du lycée. Je me trouve tellement niais...J'ai cette l'impression d'avoir quinze ans et de retomber dans l'adolescence, mais Wyatt me chamboule et je n’ai jamais ressenti tout ça ou agis de la sorte avec un homme.

Wyatt se montre gêné d’être en ma compagnie et je ne comprends pas trop pourquoi. Je le vois regarder à droite à gauche comme s’il ne devait pas être vu avec moi.

- Si tu es attendu, je peux te laisser.

Je dissimule parfaitement le fait que j’ai remarqué son attitude. Je ne comprends pas trop son comportement, mais ne laisse rien paraître et cache le tout derrière un large sourire.

@Luna S. Cooper @Wyatt Anderson

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Fin de l'intrigue

Johrane était paisible ce soir. Il n'aimait pas les soirées de ce genre encore moins si c'était organisé par le maire et la flicaille. Comme si la paix pouvait s'installer grâce à un bal. Ce n'était pas le moment de baisser sa garde, bien au contraire. C'était même le moment de faire un grand coup d'éclat. Graham allait montrer que depuis la mort de Bear, les Scorpions renaissaient de leurs cendres. Sircey et Portilla allaient avoir de quoi couvrir l'évènement de ce soir, les Scorpions allaient leur offrir de quoi écrire. Le chef des Scorpions chercha du regard les siens. Il passa à côté de Charleen et d'un Skull qu'il ne connaissait pas et remarqua Sircey. Elle était magnifique dans sa robe, mais malheureusement pour lui, sa victime était en compagnie de son amie, Portilla et d'un homme qu'il avait aperçu à la NYPD en venant récupérer des corps à la morgue. Encore un flic de plus. Johrane adressa donc un regard à Sircey avant de se concentrer sur sa mission. En se dirigeant au bar, il remarqua Maxine et Delvina. Le Scorpion vint les saluer :

« Mesdames, vous êtes ravissantes. »

Il leur adressa un sourire avant de commander un Whisky. Johrane jeta un regard à Devlina : « Veux-tu nous excuser une minute. » dit-il en venant murmurer à l'oreille de Maxine : « Je compte sur toi et surtout évite de laisser des traces ou de te faire remarquer. Je ne voudrais pas que tu finisses derrière les barreaux tout comme je ne doute pas que le travail de ta part sera méticuleux. » Graham se recula et lui adressa un sourire. Il vint boire une gorgée de sa boisson et s'adressa à Maxine et Devlina :

« Vous passez une bonne soirée ? »

Son regard s'attarda un instant sur Olympe. Le thanatopracteur n'avait jusqu'à présent pas eu l'occasion de le confronter. Lui et Ange allaient payer pour la mort de Bear. Mort qui avait pourtant permis au Scorpion de devenir leader. La soirée ne faisait que de commencer et elle promettait d'être dès plus jouissante.

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tenue:

Fin de l'intrigue

Un bal annoncé… Un appel à la paix auquel la brune avait hésité à participer. Pas par provocation ou autre, plus parce qu’elle n’était clairement pas adepte de ce genre de chose. Les grandes cérémonies, les bals, ça ne lui ressemblait pas le moins du monde. La métisse était plus habituée des soirées de l’Upper où elle écoulait sa marchandise aux fils et filles à papa prêt à tout pour s’enivrer les sens à coup de pilule et autre poudre qu’elle leur fournissait. Ce soir, la jolie brune avait pourtant farfouillé dans ses placards… elle n’avait nullement les moyens de dévaliser les boutiques, malgré la somme astronomique qui avait été déposée sur son compte en banque. Par fierté, elle n’avait pas voulu y toucher, avait même hésité un temps à sortir cet argent pour aller le lui ramener en mains propres pour lui faire entendre raison. Son argent, elle n’en voulait pas ! Face au néant, elle avait cédé, se jurant qu’une fois la soirée passée, elle irait la ramener et remettrait aussitôt cet argent à sa place. Ce soir, elle ne pouvait pas se permettre de faire tache dans le décor, pas avec ce qu’on attendait d’eux.

Apprêtée, coiffée, la jeune femme s’était pointée, mal à l’aise malgré la ligne de poudre qu’elle s’était prise avant de venir pour se donner le courage de venir. Pas de quoi la faire planer ou altérer son jugement, juste assez pour passer le cap et maintenant qu’elle était là, mêlée à cette foule de gens à écouter le discours du maire… Ce plaidoyer visant à la paix, alors qu’ici tout le monde savait que ça n’était que de la poudre aux yeux ! Un œil jeté à la foule avait suffi à faire s’envoler le peu d’assurance qu’elle avait pu avoir. Elle avait croisé le regard de leur chef, reconnu d’autres scorpions mêlés à la foule, mais surtout une assemblée de flics, de skulls, de Sweet Poisons… et des innocents venus juste célébrer la fin d’une guerre froide et profiter des petits fours et champagnes à volonté. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait fait, se rapprochant du buffet pour aller y noyer son stress, essayant de se persuader du bien fondé de sa présence ici !

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tenue:

❝ donne moi l'courage d'aller bouffer tous les nuages. écoute mon cœur, écoute la rage, écoute ce texte anthropophage. ❞

Tu crois gérer, mais tu es mal barrée
Tu crois savoir, mais tu es dans le noir

Tu es déjà en train de tirer sur ce décolleté qui te donne l’impression d’en montrer beaucoup trop. Tu n’as vraiment pas l’habitude de porter ce genre de robe et si Porti, tout autant que ton chef qui s’est rangé de son côté, t’avait laissé le choix, ce soir tu aurais un jeans des plus simple, avec sans doute une chemise et des baskets. Le top confort pour passer cette soirée de bal. Mais au moins, ce soir, si quelqu’un vient te draguer de manière un peu trop lourde, tu pourras toujours sortir l’excuse du boulot en montrant ce dictaphone que tu active pour enregistrer le discours du maire. Ce discours qu’il n’a sans doute pas écrit et auquel peu de gens doivent croire. Tu lèves les yeux au plafond lorsqu’il s’inclue dans le groupe de personnes qu’il faut applaudir, se donnant les mérites de ce retour au calme. Comme si monsieur avait bougé ses fesses. Il est surtout bien resté planqué derrière son bureau ! Il lève son verre pour la paix et l’amour durable ? Même lui ne doit sans doute pas croire à ces dernières paroles ! Ton article risque de ne pas être une belle éloge de ce pauvre monsieur le maire ! Tu as tout juste le temps de couper ton dictaphone, qu’une voix t’interpelle. Te demande si tu te trouves seule ce soir. Tu fais volte face, remontée comme un coucou, prête à le remballer quand tu vois de qui il s’agit.
« Est-ce un problème de venir non accompagnée à ce genre de soirée ? »
Tu arques un sourcils alors qu’il te montre d’un signe de tête, le petit appareil que tu tiens dans ta main et te demande ce que tu fais avec cela. Ajoutant qu’il n’est pas doué pour répondre aux questions, qu’il est plutôt du genre à fuir les journalistes quand il en croise. Et termine en te demandant comment tu vas. Avant que tu ne puisses répondre, qu’une présence arrive à tes côtés pour passer son bras autour du tient. Tu souris, reconnaissant immédiatement ton amie et son franc parlé.
« Tout va bien ma belle, c’est une connaissance ! Veuillez l’excuser agent Fitzgerald, elle a tendance à me surprotéger ! Je suis ici pour le travail, plus que pour la soirée, donc oui, j’ai bien l’intention d’interroger quelques personnes pour récolter les avis sur ce grand bal. Et si vous voulez me donner le votre, j’en serais ravie ! Vous seriez le premier que j’interroge ce soir ! »
Tu l’observes avec un petit regard interrogateur, attendant de savoir si il accepte ou non de se prêter au jeu. Mais au final, tu n’insisteras pas si il ne souhaites vraiment pas répondre. Il y a bien assez de monde ce soir ! Tournant le regard vers Porti, tu soupires bien qu’elle te complimente sur ta tenue. Logique qu’elle aime la robe que tu portes comme c’est elle qui l’a choisit pour toi !
« Et à qui la faute ! Je te rappelle que je voulais venir pour le boulot et non pour me trouver un cavalier... »
Sur ce dernier mot, tu ne termines pas ce que tu es en train de dire, perdant ton regard au loin, vers celui qui passe sans même te voir. Tu le vois s’approcher d’une très belle blonde et d’une brunette aux formes plus que généreuses. Tu finis ta coupe de champagne alors que tu le vois chuchoter à l’oreille de cette blondinette. À quoi est-ce que tu pensais Sircey ? Tu souris à tes compagnons de soirée et répond à l’agent que tu connais depuis cette fameuse soirée sur le bateau… Encore une situation catastrophe dans laquelle tu t’es fourrée parce que tu as mit les pieds où il ne fallait pas.
« Je vais bien, je vais même mieux que je l’aurais crue pour être franche ! Et vous-même, comment allez-vous ? »

:copyright: 2981 12289 0

@Morgan Fitzgerald
@Portilla E. Spiarkas
@Johrane R. Graham

Fin de l'intrigue n°1 - Ouverture du bal

Après cette période difficile, cet affrontement entre gangs et policiers, ce couvre-feu afin de protéger au mieux la population extérieure à ces histoires, les collègues de Sumire et cette dernière avaient eu beaucoup de pain sur la planche afin de ramener un certain apaisement dans la ville. Était-ce bien le cas ou une parfaite illusion ? Pour combien de temps cette période de calme durera? Tant de questions et aucune certitude.
Mais visiblement il y avait du mieux. Et le Maire avait voulu en profiter pour organiser un bal afin de rassembler tout le monde, quelque soit leur statut, leur métier. Et il fallait bien avouer que ça faisait un moment que nos deux inspectrices n'avaient pas fait de soirée à l'extérieur ensemble. Entre la surcharge de travail au vu du contexte, et leur emploi du temps qui ne coïncidait pas, elles n'avaient pas pu s'organiser quelque chose. Et quand elles se voyaient, l'envie était plus d'une soirée tranquille pour se relaxer de leur journée. Ce bal était donc la première réelle sortie depuis...Sumire ne comptait plu vraiment. A quoi bon ? Le plus important c'est que ça arrivait. Elles étaient à cette soirée. La plus âgée portait une robe grise, des escarpins dorés, un collier pendentif fleuri. Elle s'était libérée les cheveux. Une petite touche de maquillage. On était assez éloigné de sa tenue durant ses heures de boulot. Mais il fallait une tenue de circonstance. Et au vu de la tenue d'Ayame, elle avait un niveau à atteindre.
Et les voilà qui étaient arrivées dans la salle de bal. Il y avait foule et Sumire scrutait les environs à la recherche de têtes connues, amis ou ennemis. Bon, surtout amis dans un premier temps, enfin amis ou connaissances. Malgré la situation, le calme revenu, il ne fallait pas baisser sa garde bien évidemment. Cependant, Sumire avait vraiment envie de profiter de cette sortie pour essayer de s’accorder une pause avec sa femme. L'occasion était là. Tout le monde était invité. Peut être qu'elles pourront enfin se détendre. Elle se faisait peut être des illusions mais elle voulait y croire. Reste à savoir si les gangs allaient sévir malgré les mesures de sécurité. En tout cas les deux jeunes femmes purent assister au discours du Maire. La lieutenant dans l'anti-crim, tout en écoutant, avait zieuté ici et là les personnes présentes. Une fois le discours fini, les gens se dispersèrent un peu, vaguant à leur occupation. Mais pour le duo Takahashi, c'était l'immobilisation pour le moment. Sumire s'était déplacée pour se retrouver ace à sa moitié alors que cette dernière lui demandait si elle reconnaissait des gens.

« J'ai aperçu plusieurs de mes collègues oui...On pourra peut être en saluer certains si tu le souhaites... »

Un serveur passa à proximité des deux jeunes femmes et l'ancienne basketteuse au lycée s'empara de deux coupes de champagne. Après tout, elles pouvaient se permettre de consommer un peu d'alcool. Elles n'étaient pas en service même si la prudence restait de mise. Sumire tendit doucement une coupe à Ayame alors qu'elle entendit son inquiétude de ne pas voir son collègue.

« Soit il est déjà là, bien dissimulé, soit il ne va pas tarder. Ne t'inquiète pas, la soirée vient juste de démarrer. Je suppose qu'en invitant toute la ville pour le bal, le Maire n'a pas facilité la circulation routière... »

Mais très vite, Ayame s'interrogea à propos des leaders des gangs. Ok, sa femme était visiblement bien stressée. Sumire se devait de la rassurer du mieux qu'elle pouvait.

« Sûrement. Tout le monde a été invité. Mais à-priori, la sécurité est assurée. Alors restons vigilant, mais apprécions de la soirée malgré tout, d'accord ? Je ne sais pas quand je pourrai ressortir en compagne de la plus merveilleuse policière de New York. Alors je veux essayer de profiter de cette soirée sans penser boulot...Même un court instant... »

Et Sumire trinqua en entrechoquant sa coupe contre celle de la plus jeune avec un sourire qui se voulait rassurant. Et elle s'empara légèrement des doigts de la main libre de sa femme pour tenter de l'apaiser.

Mais une femme asiatique vint à leur rencontre pour les saluer. La femme dans la robe grise se sépara des doigts de sa dulcinée pour finir par observer la nouvelle venue Elle lui était inconnue mais se montrait sympathique en tentant d'ouvrir la conversation sur la tenue d'Ayame avant de leur demander si elles attendaient quelqu'un. Après un bref regard vers sa partenaire, Sumire annonça à l'inconnue en se tournant die nouveau vers elle :

« Bonsoir ! Notre soirée se passe bien, et la vôtre ? Pour dire vrai, nous n'attendons personne en particulier, à part peut être un ami à ma femme Ayame. J'essaie pour ma part de guetter des connaissances de disponible.... Nous profitons de cette soirée aussi bien que possible...Mais j'en oublie la politesse. Je m'appelle Sumire Takahashi et vous êtes ? »

La tenue:

lumos maxima

Intrigue - Summer of Peace

Melvin

♫ Versailles - Reminiscence

Elle avait raison là-dessus. Le discours du Maire lui avait clairement déposé une cible dans le dos. Mais avec sa carrière et ses faits d'armes... Melvin en avait pris l'habitude. Et de toute manière, notre homme n'était pas le seul dans ce cas-là. Lise, Adriana, Morgan, Ayame, Sumire, Eleana... Ils avaient tous signé pour ça. Et depuis qu'il avait pu en gravir les échelons, Melvin était ravi de voir les rangs du NYPD s'agrandir. La ville de New York étant reconnue pour plusieurs choses ; elle attirait évidemment un tas de gens. Et forcément, ils n'étaient pas tous du bon côté de la loi. La barrière était fragile. La ligne était fine. Il fallait juste faire le bon choix. Après tout... Le Maire avait p'têt raison. Plusieurs fois, Melvin avait eu cette discussion avec lui. Et si... ? Si les gangs pouvaient réellement trouver un terrain d'entente entre eux ? Mhm. Non. En fait... C'était impossible. Le pouvoir. Le contrôle... C'était toujours quelque chose de difficile à partager, entre plusieurs bandes rivales. Pour sûr.

Être comique ? C'vrai que oui ; il aurait pu. Mais non. Disons que de base, Melvin tout p'tit ; avait toujours voulu intégrer la police et son milieu de la Justice ; au lieu de se lancer dans le domaine de l'humour. « J'ai jamais été réellement intéressé par une formation dans la comédie... Et puis j'ai toujours préféré lire des bouquins ou regarder des films ; plutôt que de me plonger dans les pièces de théâtre. » Les œuvres pouvaient être sympathiques à lire. Mais à regarder, enfoncé dans un fauteuil pendant plusieurs heures... Mhm. Une perte de temps, selon Melvin. Et un coup à s'endormir aussi. Clairement. Quant au clown... « J'ai eu l'enseignement d'un clown professionnel. » Son père. « Mais j'en ai jamais bouffé. J'suis pas cannibale ! » En revanche, il était carnivore, très volontiers. Un bon steak saignant... Melvin ne disait jamais non. Cela dit, l'homme dévorait les femmes des yeux, aussi. Surtout l'une d'elles en particu... Ahem ! Passons...

Oui, bon. Bien sûr. Addie... Elle était jolie. En toute occasion. Mais là... Le fait de la voir habillée comme ça... Ça lui faisait quelque chose. Une vraie princesse. Amusé, il lui en avait fait la réflexion. La voir fringuée comme ça au bureau, ça aurait clairement pu être intéressant. Attrayant, certes... Mais contraignant aussi. Parce que pour courir après les méchants ; c'était compliqué. Impossible en vérité. Du coup, oui. Elle l'avait dit ; il fallait en profiter. Cela dit... Adriana avait avoué avoir plusieurs robes. Une révélation intéressante. Même si – bien sûr – elle n'aimait pas trop les porter au boulot. « C'est vrai. » Après tout, il avait au moins les moyens de se rincer l’œil pour la soirée. Mhm. Ouais. Ça aussi, c'était intéressant. « J'en suis ravi ! » Il avait sourit en le disant. Évidemment. Quant au fait de ne pas revoir la robe de sitôt... « J'vais en profiter au maximum, alors ! » Quitte à... Euhm... Comment dire ? Mhm... ? … Ouais. Comme lui, vous y avez pensé aussi ? Non ? Si... ? S'ils avaient les moyens de rentrer ensemble ce soir... ? P'têt bien qu'elle l’enlèverait plus tard... ? Pour se changer, j'veux dire. Brèfle !

Les coupant dans leur discussion, un serveur leur avait proposé un verre de champagne ; qu'ils avaient poliment refusé. Melvin avait tout naturellement fait un autre trait d'humour ; sur les potentiels remerciements du gars en question. Mais tout compte fait – encore une fois – Adriana avait raison. Melvin allait serrer plusieurs mains, tout au long de la soirée. Elle n'avait pas tort. Et la blondinette l'avait – du coup – imaginé comme étant incapable de se servir de son clavier ou d'un stylo, le lendemain. Risquant la tendinite à cause de son intégrité et de son professionnalisme. L'image l'avait amusé, lui aussi. Mais c'était quand même quelque chose d'embêtant. À moins que... ? « Dans ce cas... Tu... ? Tu voudrais bien accorder un massage à ton cher collègue ? » C'était quoi, ça encore ? Une allusion ? Ça en avait tout l'air. « Je... Je t'aurai bien proposé une danse, sinon... Mais j'suis vraiment pas doué. Je m'y prend comme un pied. » Le jeu de mot était habilement utilisé. Et tout aussi bourré de sincérité. Parce que s'il ne savait pas cuisiner ; Melvin s'était toujours considéré comme piètre danseur, également. « À moins que tu sois partante pour m'en apprendre quelques pas ? » Oui, bon là... Y'avait pas plus clair comme invitation. Il avait l'impression d'avoir tout tenté, jusque-là. Alors... P'têt bien.

Tenue:

@Adriana Lewis

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Intrigue - Summer of Peace

Randy

♫ Versailles - Reminiscence

Charleen, elle avait eu l'effet de ce p'tit déclic chez lui. Randy, il n'était pas du genre doué d'un point de vue sentimental. Clairement pas. Dans l'incapacité de pouvoir montrer réellement ce qu'il pouvait penser. Il n'en donnait pas l'air, comme ça... Mais c'était difficile pour lui. Certaines filles pouvaient lui tomber dans les bras ; sans le moindre mal. Et d'autres non. Parce qu'après tout... On ne pouvait pas plaire à tout le monde. Charleen qui – justement – lui plaisait. Elle lui plaisait parce qu'elle avait ce p'tit truc mystérieux. De la seule p'tite discussion qu'ils avaient eu tous les deux ; le tatoué n'avait pas pu résister, en se noyant dans ses yeux. Entre son regard, ses tatouages, son parfum, ses cheveux et le reste... C'était sûrement ça. Il se sentait amoureux. Randy en avait la très nette impression. Déjà parce que la toute première fois où il l'avait aperçue... Monsieur avait joué la carte de la timidité. Coup de bol pour lui, Randy était venu seul. Un risque qu'on se soit foutu de sa gueule, s'il était venu accompagné. Pour sûr. Parlant de risque... Charly lui avait fait remarquer qu'à l'écart des foules ; ça évitait de se faire du mal. Elle l'avait dit en hochant la tête. Son hochement de tête aussi... Une manie qui avait de quoi le faire craquer. Elle, elle était pareille. Elle n'aimait pas les foules non plus. « J'te comprends ! » Presque perdu dans ses pensées, Randy s'était surpris à en hocher la tête ; comme elle. Comme si le p'tit geste rentrait tel un automatisme. Amusant.

La jolie rouquine avait l'impression de se trouver dans un conte de fée, un dessin animé ou autre chose dans le style. À moins que cette soirée ne soit juste un rêve ; et qu'elle allait finir par se réveiller. Randy, il en avait sourit. « Pourtant, non. T'es bel et bien là ; comme tout le monde. Tiens, attends... » Il avait délicatement pris sa main libre, mêlant ses doigts dans les siens. Juste... Juste quelques secondes. « Tu vois ? J'suis là. Comme tous ces gens autour de toi. » C'était bel et bien la réalité, et non de la fiction. Ça n'avait rien d'une histoire pour enfants ou d'un film d'animation. Quand il avait lâché sa main ; Charleen avait fini par ajouter qu'elle n'avait pas nécessairement hâte de retirer sa robe ; mais qu'elle avait hâte de retrouver ses vêtements quotidiens. « J'te le fais pas dire ! » Randy en avait presque éclaté de rire. Parce que le bonhomme était bien plus habitué – lui aussi – aux t-shirts et aux jeans qu'il portait à longueur de temps. Les costumes dans ce genre ; c'était joli. Plutôt classe. Mais avec la masse qu'il était ; bah y'avait de quoi se retrouver gêné, engoncé dedans.

La question était de savoir s'ils étaient venus seuls ou accompagnés. Et curieusement – ou heureusement, c'est selon – non. Ni elle, ni lui ; n'était venu au bras de quelqu'un d'autre. Une chance... P'têt bien. L'occasion pour eux de faire plus ample connaissance. D'autant plus que le cadre était... Parfait ? Le mot était p'têt un peu fort. Mais idéal, c'était certain. Le Maire avait parlé de joie de rire et d'amour, alors... Ouais. Tout compte fait, ça semblait approprié. Si Kiara allait le rejoindre plus tard ? « Aucune idée. Comme moi au départ, elle ne semblait pas trop emballée. » Ou p'têt que si. Mais ils n'avaient pas non plus cherché à en discuter. Randy marquant d'avantage la distance avec sa sœur adorée, parfois. Parce qu'il s'était montré trop collant dans le passé. Et ça lui avait causé des ennuis. Aujourd'hui... Il essayait de se calmer, avec ça. Après tout... Il l'avait promis. Cette manie d'être toujours protecteur et aimant avec les filles... Ça ne l'avait jamais quitté. Jamais. Il avait une sainte horreur des pervers et des violeurs. Marrant parce que... Non, rien. Enfin... Ouais. Charleen... Elle lui en avait jamais parlé, évidemment. P'têt un jour. P'têt que ça allait les rapprocher aussi. Sûrement même. Encore fallait-il que... Bah qu'ils en discutent tous les deux. Qu'ils s'ouvrent et qu'ils se confient sur leurs vies.

Randy, il lui avait dit que sa sœur jumelle mettait un temps monstrueux à se coiffer. Il n'avait jamais pensé à chronométrer le délire... Mais ouais. Elle mettait un temps fou à se préparer. Voulant bien le croire, Charleen avait ajouté qu'elle n'était pas sûre que ce genre de coiffure pouvait lui aller. Oh, non. Ses bouclettes étaient bien trop belles pour les gâcher. « J'confirme ! Tes cheveux risqueraient de ne pas apprécier. Et j'te trouve magnifique comme ça. » Sincère. Et sous le charme, aussi. Ça ne faisait aucun doute. En constatant le nombre de personnes venues jusqu'ici, ça faisait un beau monde. Et comme Charly l'avait dit ; les habitants avaient l'air soulagés de pouvoir enfin être de sortie. Sans oublier que les boissons et les p'tits fours étaient gratuits. Donc... « C'vrai que ça pèse dans la balance, ça aussi ! » Il avait ri à la remarque. Parce que si c'était de l'humour ; elle n'avait pas tort non plus. « J'ai... » Forcément, il n'arrêtait pas de la regarder ; ne se préoccupant plus vraiment de ceux qui étaient autour. « J'voulais te poser une question sur tes tatouages. Ça fait longtemps que tu les as ? C'toi qui les as dessinés ? » Ah, euhm... « Ah, merde ! Ça en fait deux, du coup. » Curieux, j'vous l'avoue. Mais intéressé surtout.

Tenue:

@Charleen R. Russel

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Intrigue - Summer of Peace

Ayame

♫ REOL - Waltz of Retreat

平和の時代には、我々はそのトラブルを忘れてはならない。
In times of peace, we must not forget the troubles. - Japanese Proverb

Stressée ? Oui, bon... P'têt un peu. Un peu parce que cette invitation avait été envoyée à tout le monde. Gentils comme méchants. Donc, oui. Y'avait de quoi être sur la défensive. Cela dit, Ayame était accompagnée de son épouse. De quoi se sentir plus en sécurité. Même si... Bah même si elle avait tendance à se montrer inquiète. Inquiète, parce du haut de sa p'tite taille, Ayame ne remarquait pas forcément tout le monde. Sumire avait aperçu plusieurs de ses collègues ; et lui avait dit qu'elles pourraient aller à leur rencontre ; si Aya le souhaitait. « Ce serait génial, oui. » Comme Morgan qu'elle avait pensé sur place. P'têt qu'il était là ? P'têt qu'il était accompagné et discutait avec du monde ? Donc, oui. C'était juste ça. Y'avait beaucoup de monde et Ayame avait du mal à tous les remarquer. Sumire avait ajouté qu'il pouvait être présent ; bien caché. Ou alors il n'était pas encore arrivé et il n'allait pas tarder. Curieuse, Ayame n'avait jamais trouvé le temps de discuter avec lui. Il avait l'air cool. Du moins... Sympathique. Mais clairement distant et un peu renfermé. Donc... Bah cette soirée, c'était sûrement l'occasion pour eux de faire plus ample connaissance. Après tout... Sumire l'avait bien fait remarquer. La soirée venait tout juste de commencer. « Tu as raison ! » Qu'elle lui avait répondu souriante ; en saisissant la coupe que sa dulcinée venait de lui tendre. Un p'tit verre, c'était une bonne idée. Ayame n'avait pas spécialement l'habitude de boire, mais... Bah le Maire l'avait suggéré. Cette soirée était spéciale. Et c'était le moment parfaitement choisi pour se lâcher un peu. Enfin, se détendre. Un bon moyen pour laisser toute cette tension derrière soi. Donc, oui. Finalement... Y'avait aucune raison de s'inquiéter. Et puis... Sumire était là. Elle avait toujours été là... Une énième pensée pour celle qui se tenait près d'elle et pour le soutien qu'elle lui apportait, alors qu'Ayame avait touché ce pendentif du bout des doigts. SON pendentif.

Parce que si tout le monde – ou presque – était là... Eux aussi. Les gangs. Dans la totalité des invités, ses gens sans foi ni loi ; devaient forcément y être mêlés. Mais après tout, le Maire l'avait promis : pas d'arme et pas de violence. Pas de sang. Juste de la tendresse et de l'amitié. De l'amour aussi. « D'accord ! » De l'amour qu'Ayame avait ressenti, souriante, alors qu'elle avait fait tinter leurs verres ; sentant les doigts de sa main libre s'enlacer dans ceux de sa femme bien aimée. Ce contact qu'elle avait toujours apprécié. Cette proximité qu'elle avait toujours adorée. Sumire avait raison. Cette soirée, c'était l'occasion pour elle de penser à autre chose que le boulot ; qu'elles abattaient à longueur de journée. De quoi... De quoi juste se reposer et se vider l'esprit. Des rêveries vite dissipées ; quand une femme était venue à leur rencontre, faisant relâcher leur poignée délicate et attentionnée. Une femme japonaise ; qu'Ayame n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer plus avant. Mais qu'elle avait déjà pu remarquer, à quelques rares occasions. Cette charmante brune – vêtue d'une robe noire – les saluaient poliment ; espérant que les deux autres femmes passent une bonne soirée. La demoiselle avait ajouté que la robe d'Ayame était d'une élégance rare. Lui rendant son signe de tête en guise de politesse ; Ayame lui avait répondu. « J'vous remercie. J'trouve la votre très ravissante aussi. » Ayame avait toujours aimé le noir. À tel point qu'elle avait hésité pour ce soir. M'enfin passons. Si elles attendaient quelqu'un ? Sumire avait pris la parole ; profitant de les présenter toutes les deux. Comme dit, elles n'attendaient pas vraiment une personne en particulier. Comme tout le monde, le couple Takahashi profitait de la soirée. Sumire lui demandant son nom ; Ayame était encore en train de réfléchir. Elle était sûre... Du moins presque certaine de l'avoir déjà vue. Une fois ou deux. Mais son visage lui disait quelque chose. Elle n'était pas de la police... Mais semblait venir d'un milieu étroitement lié. Un truc lié à la diplomatie si elle avait bonne mémoire. L'Ambassade ou un truc comme ça. Du coup, oui. Cette femme semblait avoir une bonne raison de se trouver là. Pas seulement invitée comme la plupart des gens ici. P'têt qu'elle connaissait le Maire ou quelques hauts gradés dans la police ? P'têt bien.

Tenue:

@Sumire Takahashi-Ashima & @Ayako Nakajima

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Dance dance dance !

N'était-il pas temps de faire son entrée ? Oh que si. Non pas que Ivy aimait se faire désirer, mais au fond si. Et puis jouer un peu sur le timing était une chose parfois importante. Si importante qu'elle n'avait pas eu, pour une fois, besoin de voir avec son pseudo-mari pour cela. De lui-même, il avait compris qu'il valait mieux arriver un peu en retard. Le discours du maire ? Qu'importait, Ivy allait ce le mettre dans la poche sous peu, elle le savait bien. Elle connaissait quelques secrets sur lui et surtout sa famille. Des petites choses qu'il ne valait mieux pas voir sortir au grand jour. Si elle ne jouait pas encore avec lui, c'était parce qu'elle estimait ne pas encore avoir toutes les cartes en main. Mais cela ne saurait pas tarder, elle l'espérait bien. Enfin, qu’importe. Il était temps de se mêler à la foule. Sérahina avait revêtu une robe de couturier célèbre et d'une valeur avec plusieurs zéros derrière. Sa robe crème, paraissait parfois plus ou moins foncer selon la lumière un jeu qui l'amusait. Son coiffeur et sa maquilleuse personnelle l'avaient parée comme pour un tapis rouge. Avec les années, ils savaient comment la rendre plus flamboyante qu'elle ne l'était déjà. Ses cheveux laissés lâches sur un côté de son crâne, soigneusement laqués. De belles boucles aux oreilles et une simple bague en accessoire. Un maquillage un peu voyant, mais pas trop non plus, ses lèvres rouges et des yeux un peu assombris. Elle était parfaite.

C'est donc une grande limousine blanche qui se gara un instant devant l'entrée du bâtiment où avait lieu les festivités. Une main tendue à son égard, Phina sortie de la voiture niché sur des talons d'une couleur similaire à sa robe, eux aussi ornés de quelques strass. Passant son bras autour de celui qu'elle avait épousé au savoir de tous, on leur avait ouvert les portes jusqu'à la salle principale où ils firent leur entrée sous quelques regards curieux. Phina affichait un sourire large et fier, hautain presque. Quelques hauts bonnets venaient déjà saluer le couple, Phina se taisait, elle était là pour jouer les objets de luxe et de désir au bras d'un "gros bonnet" aussi. Après quelques instants et un baiser sur sa joue, son "mari" l’abandonna pour parler entre hommes. Ivy laissa faire, elle avait confiance, non pas aveuglément, mais confiance en lui. Il lui devait encore tellement et elle connaissait tant de choses sur lui, qu'il n'avait pas d'intérêt à la trahir. D'ailleurs, il se prenait même doucement à ce jeu qu'elle avait instauré.

Seule à présent au milieu de gens qu'elle fréquentait plus ou moins. Elle se devait de garder son masque de femme du monde fière et droite. Se laissant un instant pour savoir qui s'intéresserait à elle en ce lieu.

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PS : je suis ouverte à qui veux se joindre à moi. Si vous êtes seul, ou non, que vous désirez participer, mais avez peur. Séraphina, femme du patron, attends "bêtement" dans la salle qu'on s'intéresse à elle. Merci de me tagué si vous intervenez auprès de moi :coeeeur:

fin de l'intrigue n°1 :

ouverture du bal

La première partie du concert s'est faite sans accroche, Jack a réussi à jouer devant un public de luxe, politiques et citoyens de New-York. Une compilation de morceaux des Blondies Angel's, adaptés à son piano fétiche, pour sa première représentation solo dans un tel cadre. Le stress retombe lentement une fois qu'il est de nouveau dans les loges improvisées - où il ne croise pas les Blondies, certainement trop occupées avec les derniers réglages à effectuer pour leur concert. Tant mieux, d'un côté : il a besoin de temps seul pour se préparer psychologiquement à affronter une soirée en terrain inconnu. Le manager du label chez qui il avait récemment signé était venu le rejoindre, pour lui donner un objectif pour la soirée. L'homme avait repérée la femme du propriétaire du Guilty Pleasure, connue comme le loup blanc chez les musiciens locaux, car responsable de la programmation d'un des plus grands bars de la ville. Et si aucun des deux ne la connaissait personnellement, le manager était intimement persuadé que Jack arriverait à lui négocier au moins une représentation.

Dans son costume trois pièces beige, Jack se fond sans mal dans le gratin de New-York. Son accoutrement, prêté par le Philharmonique pour la nuit, est loin de ses sweatshirts habituels mais il se force à se tenir droit pour lui faire honneur. Depuis qu'il a perdu de vue son manager, occupé à discuter avec ses connaissances, le pianiste cherche du regard "la rouquine" qu'il lui a indiquée, sans donner plus de détails. Sokolov n'est pas difficile à trouver, esseulée non loin du buffet. Prêt à passer à l'attaque, il récupère deux verres de champagne auprès d'un des extras, puis se rapproche tout en remerciant brièvement les quelques personnes qui le félicitent pour sa prestation.

« Un verre, Madame ? » Il l'aborde tout naturellement, avec son sourire le plus professionnel. Ancien serveur, Jack est un habitué de ce genre de pratiques, sait se rendre sympathique bien que Sokolov & les invités de la soirée en général l'intimident un peu. Ainsi, il tend l'une des coupes à Ivy. « Mme Sokolov, c'est ça ? » Won attends qu'elle confirme ses dires avant de continuer. Il n'a pas croisé beaucoup d'autres rousses, mais il préfère assurer ses arrières, surtout s'il s'agit bel et bien d'une potentielle employeuse. « j'apprécie beaucoup les concerts du Guilty, c'est génial de voir la scène rock de New-York perdurer. » qu'il confie, en toute innocence, espérant que ça suffise à lancer la conversation. Il ne connaît que ça, du GP : la musique et les cocktails.

@S. Ivy Sokolov + tous les autres :coeeeur:

Embuscade

Après plusieurs semaines de triples gardes et d'heures supplémentaires qui cassent la tête de la comptabilité, la situation s'est calmée et en plus d'une prime on m'a offert une semaine, sept jours consécutifs, de congés, pour me remercier de mon investissement dans cette période sombre. J'ai laissé ma collègue Nadine m'entraîner à une soirée bal. J'ai donc loué pour l'occasion une splendide robe rouge avec un jupon. Je ressemble à une princesse. Nadine m'emmène en limousine, elle a prévu son coup, je ne dis rien, je suis plutôt ravie de voyager en limousine. Je déchante très vite. Je reconnais le lieu. Il s'agit de la fête du maire, nous sommes au Guilty Pleasure. Je suis prête à arracher ses yeux à Nadine qu'elle est déjà partie retrouver son Beau qui l'attendait. Merci très chère, ma vengeance sera terrible. J'imaginais mon premier soir de vacances devant Prime Video en pyjama avec William Peel & Karl Urban, pas en soirée de faux semblants à jouer les hypocrites. Et surtout, avec Johrane. Forcément présent puisqu'il y aura également la cheffe des SP et les auto-censure de Skulls responsables de la mort de Bear.

Je rentre timidement dans la salle. Je reconnais Olympe, de loin. Mentalement je lui envoie toutes les mauvaises ondes du monde. Le karma mon cher. En repérant Nevaeh je repère aussi Johrane et je m'empresse de changer de direction. Je cherche le bar pour monseigneur William Peel. Un double sans glace. Munie de mon breuvage je me fraye un chemin dans la foule, avec un peu de chance je vais pouvoir passer la soirée sans dire un mot à l'imbuvable Graham. Trop concentrée sur la salle à l'éviter, je ne vois pas ce qui se passe vers moi, un bras me pousse et prise par surprise je lâche mon verre par terre, qui se brise et qui éclabousse tout sur son passage. Je lève la tête pour voir qui a osé commettre ce douloureux crime.

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Tenue:

Adossé au mur de la salle, mon regard vagabonde sur les personnes présentes alors que je porte le verre de whisky à mes lèvres. Pendant un petit moment, je fixe le nouveau chef des Scorpions, cela me fait rire de le voir ainsi mais au moins il est là et c’est parfait pour moi Encore un qui se prend pour ce qu’il ne sera jamais. Un rapide coup d’oeil à ma montre et je fronce les yeux, Ange est en retard, elle sait que je déteste cela, elle sait que je ne supporte pas le retard mais elle donne cette impression de toujours le faire exprès. Je tourne la tête pour regarder Wyatt, je me demande qui est cette femme qui a l’air de le troubler bien plus que de raison, cela me fait sourire dans un sens mais il n’en reste pas moins que la question est là c’est comme Randy qui a l’air de bien profiter de la soirée avec la jeune femme qui est actuellement avec lui.

Je finis par me redresser mon regard à l'affût, je soupire légèrement et prend la direction du bar pour aller poser mon verre, plus les secondes passent et plus je me rends compte que ce genre de conneries ce n’est pas pour moi mais il fallait se montrer, il fallait que je sois présent, montrer que les Skulls n’était pas mort et même si pour le moment tout se passe bien, personne n’est à l’abri d’une prise de tête, d’une bagarre ou de je ne sais quoi. Mon regard se pose alors sur le couple Sokolov, je me souviens de notre entretien dernièrement et de ce que j’ai remarqué mais aussi ce que je sais, cette femme n’est en rien une femme dite lambda bien au contraire, il l’a remarqué.

J’attrape un nouveau verre de whisky et je prends la direction de @“Ivy Sokolov” et de l’homme qui l’accompagne à présent, après avoir bu une gorgée de mon verre, je me retrouve à leur côté “Miss Sokolov, c’est un plaisir de vous revoir” Je souris avant de poser mon regard sur l’homme @“Jack Won” et je lui tends la main “Olympe Klygan” Je le salue avant de poser mon regard sur une blonde en robe rouge, j’affiche un sourire elle fait partie de celle dont j’ai quelques renseignements puis je revient sur les deux personnes présentes à ses côtés “Je ne sais pas vous mais cette soirée manque d’ambiance, je préfère largement passer mes soirées dans votre établissement Miss Sokolov” je bois une nouvelle gorgée de mon verre sans la quitter du regard. Je ne peux nier que je joue un jeu et pas n’importe lequel car il me servira un jour...

let's dance

Charly

Elle sait pas vraiment si elle a bien fait de venir dans le coin. Elle ne sait pas si elle n'aurait pas mieux fait de rester chez elle. Peut-être parce qu'elle se disait que sortir, ça pourrait lui faire du bien, qui sait ? Après tout, hein, officiellement, c'est la première soirée qu'elle passe depuis ... et bien, depuis que le maire a décidé de lever le couvre feu. Oui. Donc, il faut qu'elle en profite. Elle. Et tous les autres d'ailleurs Seulement ... elle n'a pas l'impression d'être à sa place. Non. Et elle n'hésite pas à le dire à Randy d'ailleurs. Qu'elle rêve. Et qu'elle pense pas ... être bien ici. Non. Du tout. Toutefois, à sa manière, Randy lui montre que c'est pas un rêve. Qu'elle est bien présente dans le coin. Comment ? Il se contente de lui attraper la main. Et d'entrelacer ses doigts aux siens. Ca lui fait ... bizarre. Vraiment étrange d'ailleurs. Si bien qu'elle finit par reprendre sa main avec un petit sourire léger tandis qu'il lui prouve qu'il est bien là. Elle aussi. "Ouais ..." Elle a un hochement de la tête. En tout cas, oui. Quitter cette robe, elle en a très envie. Elle s'est super bien apprêtée pour cette soirée. Mais elle est pas dans son élément. Non. C'est pour ça que si elle devait aller dans un grand bal, un de ces jours, elle n'est pas certaine ... que ça lui plairait réellement. Non. Charly, elle fait partie de la petite société, si on peut dire ça ainsi. Des gens simples. Qui ne cherchent pas la gloire. Non. Et ce soir, elle a plus l'impression que c'est paillettes et strass qu'autre chose. Oui, elle peut se tromper. Mais pas totalement non plus. "Pas l'habitude non plus de porter des costumes chics ?" ose demander Charly. Pas que ça la regarde vraiment mais bon.

Il est seul. Elle l'est aussi. Il devait venir avec sa soeur. Est-ce qu'il la rejoindra ? Elle n'en sait rien. "Peut-être qu'elle trouvera mieux à faire que de venir dans le coin." Elle lui offre un léger sourire. Elle, elle serait prête à tout lâcher. Genre, aller sur une scène de crime pour récupérer un cadavre. Pas qu'elle n'est pas bien là. Mais disons que ... qu'elle pourrait avoir mieux à faire. Oui. Danser, c'est pas trop son style. Boire et manger à l'oeil non plus. Mais si elle va le faire mais bon. En tout cas, en ce qui concerne les dread, Charly n'est pas certaine que ça lui irait bien. Non. Elle a pas vraiment une tête à dread. Faire des anglaises, oui. Histoire de mettre en valeur les courbes de son visage. Mais après, hein, elle reste assez simple dans ses coiffures. Elle ne cherche pas à faire des choses complètement dingues, complètement loufoques. "Merci." Elle rougit un peu par rapport à son compliment. L'étudiante ne sait pas si c'est de la drague. Ou bien s'il le pense vraiment. Mais c'est gentil de sa part. Oui. Disons que Charly reste méfiante. Elle n'a pas eu de chance en amour. Avec les sentiments et tout ça. Après, bien sûr, elle ne connaît pas vraiment Randy. Non. Et elle préfère ... disons qu'elle ne va pas s'emballer. Du tout.

Il la regarde. Il l'observe. Du coin de l'oeil. Et il lui avoue avoir envie de lui poser une question. Sur ses tatouages. Et si elle les a dessinés. Il remarque que ça fait deux questions. Ce qui fait sourire quelque peu Charly. "Ca fait quelques années maintenant." C'est surtout que si on y regarde de plus près, oui, c'est pour cacher ... c'est pour cacher des cicatrices. Elle n'a pas voulu ces blessures, bien sûr. Mais quand on a un petit ami abusif. Violent, voilà qu'on se retrouve avec quelques cicatrices. Le truc, c'est qu'elle n'a jamais compris comment il avait pu changer autant. Il était gentil. Adorable. Amoureux. Et du jour au lendemain, il est devenu ... un autre homme. Un monstre. Elle ne saurait dire ce qui c'est passé dans sa tête. Pourquoi Tom a changé comme ça. Du tout au tout. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle détestait le nouveau Tom. Et ce qu'il lui faisait vivre. Qu'il soit en prison, c'est bien. Même si elle a peur qu'il vienne la trouver une fois qu'il sera libéré. Au fond, elle sait très bien qu'il ne va pas rester éternellement en prison. Mais elle n'a pas envie que ce jour arrive rapidement. C'est certain. "Et non, c'est pas moi. J'ai choisi les motifs. J'avais fait ... des recherches avant. J'y suis allée avec des photos. Et le mec a fait un travail super." Elle a un hochement de la tête. "Même si j'avoue que le tatouage à l'épaule ... aurait besoin de quelques retouches." Il a été abîmé. A plusieurs reprises. La première fois à cause de Tom. Quand elle est tombée et qu'elle a eu son opération de l'épaule. Et récemment. A cause de la balle. Donc oui. Quand elle aura le temps, et surtout l'envie, faudra qu'elle retourne voir un tatoueur. "Et toi alors ? T'en as bien plus que moi j'ai l'impression." Est-ce qu'ils ont une histoire ? Comme les siens ? Ou bien il a fait ça juste pour le fun ? Et parce qu'il le pouvait ?

@Randy Davidson ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers

let's dance

Adriana

Peut-être que Melvin a mangé un clown. Qui sait ? Oui. C'est fort possible. Puisque monsieur essaie de faire de l'humour. Et comme on dit souvent, l'humour, ça passe ou ça casse, c'est certain. Il lui avoue qu'il n'est pas vraiment intéressé pour faire une formation dans la comédie. "Tu devrais pourtant." Elle a un hochement de la tête. "Tu serais un peu moins grincheux, parfois, quand j'viens dans ton bureau." Quoi que ... à dire vrai, il retrouve toujours un air plus ou moins enjoué quand elle vient le voir. Elle sait que sa présence ... disons qu'elle a l'impression que ça lui fait toujours très très plaisir quand elle vient lui faire un petit coucou. Que ça soit pour un oui ou pour un non à dire vrai. Oui. Nombre de fois où elle est venue simplement pour se plaindre. Et il a toujours laissé sa porte ouverte. Oui. Nombreux auraient été ceux qui auraient fermé la porte pour ne pas être dérangés. Pour ne pas être emmerdés. Mais pas Melvin. Non. Peut-être que ... peut-être qu'elle a un lien particulier avec Melvin. Peut-être que ... En fait, elle n'en sait rien. Nombre de fois où elle s'est posée la question de savoir ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Peut-être qu'il n'y a rien. Ou peut-être que si elle grattait un peu la surface, elle verrait que ... Et bien, elle verrait qu'il y a des choses enfouies. Chez elle. Comme chez lui d'ailleurs. Mais bon, ça, c'est une autre histoire. Oui. Elle penche la tête sur le côté tout en le regardant. "C'est peut-être bon des clowns." Elle a un air si sérieux sur le visage. Avant de se mettre à éclater de rire. Elle ? Manger un clown ? Elle ne le ferait pas non plus. Non. Elle n'est pas cannibale non plus comme le souligne si bien Melvin. Mais ils ont le droit de s'amuser et de déconner un peu, non ? Ca fait du bien après tout. Oui. Du bien.

En tout cas, elle a fait des efforts. De gros efforts pour cette soirée. Parce qu'elle aurait très bien pu .. Et bien, elle aurait très bien pu venir en pantalon et ne pas s'apprêter. Seulement, elle a voulu faire bonne figure. C'est pas elle qu'on remerciait, bien sûr, même si d'une certaine manière, cette cérémonie, c'est pour tout le monde. Mais bon. C'est pas elle qui est sur le devant de la scène. Et franchement, ça l'arrange. Pourquoi ? Simplement parce que c'est mieux comme ça. Oui. C'est bien mieux. Et pour en revenir à la robe, oui, c'est pas tous les jours ... c'est pas tous les jours qu'elle sera aussi jolie. "Tant que tu me demande pas de venir au boulot avec des robes ..." Oui. C'est tout ce qu'elle lui demande. Parce que là, elle sera obligée de lui briser le coeur. Le boulot, c'est le boulot. Et elle ne va pas aller au boulot habillée en prostituée ou quoi que ce soit dans le genre. Alors, oui, peut-être que ... peut-être qu'il aimerait la voir autrement. Peut-être qu'il aimerait la voir, de temps à autre, au travail, dans un joli tailleur. Ou que sais-je encore. Mais ça n'arrivera pas.

Un serveur débarque. Pour leur proposer quelques rafraîchissements. Boire des jus de fruits ou bien de l'eau, plate ou gazeuse, ça sera bien suffisant. Autant garder les esprits clairs. En cas de besoin. Oui. Manquerait plus qu'il se passe quelque chose. Qu'il y ait un esclandre ou une connerie dans le genre. Et qu'ils soient tous trop saouls pour ... Pour pouvoir réagir. Merci, mais non merci. Elle regarde Melvin en penchant la tête légèrement sur le côté tandis que Melvin lui demande un massage. "Euh ... Tu sais ... j'suis pas des plus douées pour les massages." Elle secoue la tête. "Et puis, un massage de poignet, je pense que tu devrais t'en sortir." Traduction, Melvin devrait pouvoir se débrouiller tout seul. Non ? Le policier avoue qu'il aimerait bien inviter à danser Adriana. Mais qu'il n'est pas doué pour autant. "J'ai un peu appris à danser malgré moi." Par rapport au boulot qu'elle faisait. Elle était habituée à se déshabiller, parfois, en dansant un peu. Ca permettait ... aux hommes qui la payaient ... d'avoir ... disons, d'être préparés, quoi. "J'veux bien essayer mais j'suis pas une pro non plus dans ce domaine." Elle a pas pris de cours. Non. Rien de tout ça. Mais bon, elle peut essayer avec Melvin. Elle veut bien. Parce que c'est Melvin après tout.

@Melvin A. Cross ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers

Dance dance dance !

Que cela soit Ivy ou Séraphina, l'un ou l'autre dès ses visages, la femme n'est pas du genre à rester ainsi. À attendre qu'on l’aborde en général. Mais ce soir, le plan est là, se faire passer pour la femme un peu délaisser de son mari, grande pompe de New York qui après un an et demi à lécher des culs, se fait une grande place parmi les grands ceux de monde. Ou du moins de la ville. Alors oui, elle reste là, non loin du buffet à observer ce qui se passe. Elle regarde quelques têtes, elle en connaît certaines. Beaucoup de membres des forces de l'ordre sont présents ce soir. Elle ne les connaît pas personnellement, non. Mais Ivy à des yeux et des oreilles un peu partout, où essaie de s'en convaincre, même si elle sait que c'est loin d'être le cas en réalité. Mais elle a quelques dossiers sur quelques personnes en ville. Et notamment des forces de l'ordre. Tenant, notamment, un membre du FBI dans ses griffes acéré, ça aide un peu aussi. Pas le temps de trop jouer les femmes-objets inanimées qu'un jeune homme typé vient à Sen encontre. Un verre à la main, il lui présente les seconds. Elle affiche un sourire presque soulagé alors qu'on l’aborde. Un jeu, encore. Mais ravis quand même de ne passée sa soirée seule. Elle refuse poliment le verre.

« Merci bien, mais je n'accepte pas de verre d'inconnue, c'est... Peu conseiller. Mon mari m'a refait la leçon en arrivant. »

Phina rit un peu bêtement. Confirmant son identité à l'homme, elle lui demande en retour son nom, qu'il ne tarde pas à donner aussi. Ivy joue un peu les timides, et dépose le verre que l'homme lui a tendu à un serveur qui passe avec des coupes vides. La sienne est pleine, et si elle acceptera de prendre un verre à la volée sur un plateau de serveur, car plus "sûre", normalement qu'un verre ainsi offert par un homme qu'elle ne connaît pas. Elle se contente pour l'instant de... Rien. Jake, de son prénom donc entame un sujet qui vient à plaire à la femme. Son coeur de rockeuse refoulée bat plus fort dans sa poitrine et ses yeux s’illuminent un instant.

« Je vous remercie, je ferais passer le mot à mon mari. Nous apprécions tous deux cette musique. Et nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents à faire découvrir à la ville. Nous trouvons plus poétique et correcte cette mélodie que celle populaire auprès de jeunes gens emplit d'insulte et de menace... Enfin vous voyez. »

Ivy relève le visage alors qu'un nouvel individu s'invite vers eux. Tiens... Olympe, le chef des Skulls. Ivy à encore leur petit entretient en tête. Elle c'est bien amuser, peut-être trop même. Elle sait l'homme intelligent et se doute qu'il doit bien avoir compris des choses sur son petit jeu. Mais en cette instant, les choses l'amuse plus qu'il ne l’inquiète.

« Monsieur Klygan, quel surprise de vous croiser dans une tel soirée. Appeler moi Séraphina, je vous prit. »

L'homme détourne les yeux vers une femme, Ivy suit son regard et pense savoir qui il regarde. Mais elle détourne les yeux alors qu'il s'intéresse de nouveau à elle.

« C'est différent c'est bien certain. C'est amusant mais nous abordions justement ce sujet. Monsieur Won, m'indiquait qu'il aimait également beaucoup la scène du Guilty. »

Droite et fière, elle se penche un peu, laissant un instant sa carrure de femme hautaine, pour un air plus malicieux. Se penchant vers les deux hommes, comme pour avouer un secret.

« Je dois bien avouer que je préfère aussi nos soirées plus rock and roll, que ses soirées mondaine. »

Lâchant un rire léger en se redressant, un regard autour, comme de peur qu'on surprenne ses aveux qui ferait tâche pour une femme comme elle. Mais levant une main rapidement comme pour chasser de mauvaises paroles. Son regard un peu pimbêche et ses manières appuyer. Elle reprit.

« Que faite-vous donc dans cette soirée, si vous ne semblez pas vous y plaire. Ne me dites pas que vous aussi vous êtes au bras de votre moitié et devez faire bonne figure. »

Son ton est toujours amusé, et un peu coquin. Elle interpelle un serveur alors, lui demandant une coupe de Kir Royal à la pêche avec une tranche de citron, avec du sucres aux rebords du verre. Sa boisson favorite. Elle sait sa demande un peu spéciale et prétentieuse, peut-être pour les deux hommes qui lui tienne compagnie. Mais si elle aime jouer les femmes du grand monde, ce n'est pas pour rien non plus. Elle se tourne vers les deux hommes d'ailleurs.

« Désirez-vous une boisson particulière, pendant que nous y sommes. »

Tant qu'à faire, autant que le serveur ne fasse qu'un trajet. Pimbêche et Princesse, mais pas abusive... Si ?

851 mots ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers - @Jack Won - @Olympe Klygan.

Tenue de Ivy : https://www.zupimages.net/up/20/29/9t31.png

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