Thalya Flores - L'art n'a plus de secret pour elle.

La première fois qu'elle a vu sa chienne chez l’éleveuse, elle a littéralement craqué...D'ailleurs sa chienne a chouiné dans sa voiture, lui a pissé dessus, et en plus de ça, elle a voulu monter sur ses genoux pendant qu'elle conduisait.➸ Tout comme la première fois qu'elle a vu une peinture fut durant une sortie scolaire au musée. Elle a posé un tas de questions à la personne qui faisait la visite. ➸ La jeune femme a fait sa première allergie au concombre durant un diner avec un homme. Bien entendu celui-ci ayant eu peur l'a laissé au milieu du restaurant ! Il s'est sauvé, elle l'a retrouvé bien entendu....Elle ne vous dira pas ce qu'elle lui a fait.... ➸ La première fois qu'elle a vu sa nouvelle famille l'a surprise. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir autant de personnes qui l'observent et qui l'aiment. Cette rencontre sera toujours dans son cœur. ➸ Une anecdote qui peut être amusante serait qu'elle a parfois la mauvaise habitude de donner une raclée au chocolat lorsqu'elle est contrariée et de remettre l'emballage dans le placard... ➸ LA première fois qu'elle a du protéger son frère lui a donné pas mal d'adrénaline... Depuis ce jour-là, elle arrive un peu à la contrôler bien qu'elle ait toujours peur qu'il lui arrive quelque chose. ➸ blabla ➸ Pour se faire respecter au boulot, en général, elle reste froide mais sévère parfois, du coup, on lui met souvent des glaçons dans son café si on veut lui faire comprendre sa mauvaise humeur. Du coup, elle s'est mis au thé glacé ! ➸ Elle fait toujours son sport chez elle ou dans le dojo où elle va prendre ses cours. Sinon, elle promène sa chienne en changeant régulièrement le trajet de la balade. ➸ Elle apprécie aussi prendre des cours de cuisine, elle va toujours au même endroit. Il lui arrive aussi de se faire draguer là-bas, mais en général elle n'apprécie pas tellement se faire distraire durant de tels moments.

Trois heure trente du matin :

Actuellement, je me trouve dans mon laboratoire pour la police. Un bâtiment tout neuf, spacieux mais plus pour très longtemps, il a été construit sur plusieurs étages. Bâtit en U, vous avez plusieurs parties bien distinctes. Cet institut a été bâti avec la donation d’un homme très riche. Avec sa famille, il a donné la majeure partie de la somme qui a permit la création de cet endroit. Peu de personnes savent l’identité de cette généreuse famille.

Au sous-sol, les gardes s’occupant de la sécurité y occupent une très bonne place. On ne vous dira pas où se trouvent les caméras de sécurité. Seulement, qu’il faut une carte pour accéder aux locaux. D’ailleurs, c’est aussi au sous-sol, que les sculptures sont entreposées. Avec le poids dont elles font preuve, il n’aurait pas été judicieux de les mettre dans les étages afin d’éviter un possible effondrement du bâtiment. D’ailleurs, un cabinet d’architecture a travaillé sur ce projet.

Au rez-de-chaussée, vous avez un accueil avec une charmante dame qui répondra à toutes vos questions. Dans l’aile gauche se trouvent les bureaux des personnes qui s’occupent de l’administration. Elles regardent avec les avocats les documents nécessaires durant les enquêtes. Il y a aussi une grande salle de réunion qui peut accueillir vingt personnes. Si vous continuer à l’aile principale, vous pouvez voir les œuvres qui sont en cours d’enquête. Plusieurs vigiles et un système de sécurité sont là pour protéger toutes ses pièces à convictions. Dans l’aile droite, il y a les archives juridiques, toutes les enquêtes sont classées en dossiers par années et ordre alphabétique. Il est nécessaire de faire une demande administrative afin de pouvoir consulter tous les dossiers.

Au premier étage se situe dans l’aile gauche les bureaux concernant la peinture. Le matériel nécessaire pour la découverte de preuve est là, vous avez par exemple un appareil à radiographie qui permet de voir s’il y a une peinture sous une autre. C’est aussi à cet étage dans l’aile principale et droite, que vous trouverez les archives contenant les gravures, peintures, aquarelles etc. Il ne faut pas oublier qu’il est indispensable d’avoir un programme de conservation afin que les œuvres ne se détériore pas avec le temps.

Au deuxième et dernier étage, dans l’aile gauche, vous allez trouver un laboratoire argentique pour la photographie ainsi qu’un autre laboratoire pour la photo numérique. Dans l’aile principale, il y a des bureaux avec une petite archives judiciaire. Dans l’aile droite, il y a aussi des bureaux qui travaillent sur les techniques sèches tel que le dessin, le fusain, etc. Il y a une petite archives, mais vu l’accumulation des preuves, le directeur de l’institut se demande s’il ne va pas faire construire un autre bâtiment juste à côté afin de palier au manque de place. On a beau dire que c’est un bâtiment spacieux, les enquêtes arrivent en ce moment, puis, les commissariats et autres tribunaux envoient toutes les preuves comme celle-ci afin qu’elles soient stockées au même endroit. Les discussions pour un nouveau bâtiment est en cours de discussion avec le Maire de la ville afin d’acheter la nouvelle parcelle qui se situe à côté de l’institut.

Mon bureau se situe au dernier étage. Je travaille sur des gravures, elles ont été copiées par un faussaire. Seulement, je ne le trouve pas, je sais qu’il y a une taupe dans nos services qui l’aident. J’ai vu les vigiles dernièrement, ils ont renforcé la sécurité espérant cette fois-ci pouvoir attraper ce voleur. D’ailleurs, sortant de mon espace de travail, je me dirige vers ma collègue au bout du couloir. Elle est censée m’amener un document que j’ai besoin. M’inquiétant un peu, je marche pour aller la voir. Arrivant dans la pièce, elle est sur le sol avec une mare de sang sous son crâne. Je ne la touche pas, j’appuie sur le bouton d’alerte. L’alarme dans le bâtiment retentis. Je peux vous dire que cela fait bien mal aux oreilles. Marchant lentement, je tombe sur le voleur et le faussaire ! Reconnaissant mon collègue, je lui cris après.

Rejointe par les vigiles, je commence à courir après. Ils sont armés jusqu’aux dents. Je sais, je ne dois pas aller dans la rue. Mais cette preuve, j’en ai besoin demain dans un procès. Je suis appelée à la barre en tant qu’experte.

« Mais arrêtes toi ! Reviens ! »
Le suspect continue de courir, je suis avec mon collègue en pleine rue. Mais là, j’avoue je déteste courir ! En cette nuit, je suis bien fatiguée, de mauvaise humeur, cela fait trois semaines qu’on lui court après. Ce faussaire est aussi bon en sport qu’en copies… Cependant, je ne compte pas me laisser faire…. On se regarde avec mon collègue, on se sépare, je prends la ruelle de gauche. On arrive l’un à côté de l’autre. « Le premier qui l’arrête gagne ! »Un sourire en coin sur mon visage, je vous préviens je n’aime pas perdre… Et cela date de mon enfance. Je fais une pause, je vois une poubelle avec le couvercle. Cela fera l’affaire. Prenant le couvercle, je vise les jambes du suspect. Tu ne vas plus courir… PAFFF ! BAMM ! Les mains sur les côtés, je vois mon collègue qui arrive pile poil au bon moment à côté. Il me regarde surpris. «Tu n’as pas dit comment… Il ne bouge plus là. Donc, tu paies la prochaine tournée… »

Je m’approche gentiment du suspect. Je me dis qu’il m’a bien donné du fil à retordre. On repart pour le bureau, et direct la garde à vue. En plus, je dois taper mon rapport. Je sens que je vais devoir le faire demain. Là, je suis trop fatiguée, j’ai toujours aimé écrire mais bon, parfois, il est bien aussi de se reposer. Arrivés au bureau, je m’assois arasée sur mon fauteuil. Posant mes bras sur le meuble, je dépose ma tête dessus. Je soupire de satisfaction. Je me souviens encore de mon enfance, j’avais du mal à patienter, je sais que parfois je suis peu agréable sur ce point. Adolescente, cela s’est aggravé, surtout au moment des fêtes de fin d’année… Mais, je pense que parfois nous sommes un peu tous comme ça. Levant la tête, mes lunettes sur le bout de mon nez. Je sens que l’on m’observe et je déteste ça… Je n’y fais guère attention. Je suis un peu l’étrangeté du bureau.

Cette situation me gêne un peu… Voyez-vous, j’ai plusieurs frères et sœurs. Ils sont tous différents les uns des autres. J’ai aussi un petit souci… Pour tout vous expliquer : je suis un peu ripou. J’agis en fonction des instants du moment. Pour protéger mes frères, j’enverrai toujours un message codé afin qu’ils puissent se sauver… Cela fait des années que cela dure…. En général, je ne me fais pas prendre, et je n’abuse pas non plus de ce genre de message. C’est sans doute pour ça que je n’ai pas trop d’amis au bureau. Qui voudrait être amie avec une personne dont ses frères sont dans l’illégalité ? Pour tout vous dire, je m’en fiche un peu, mais je suis tout de même un peu vexée… Finalement, je ne suis pas méchante….

Me levant après avoir fermer mon bureau, je dis à mon collègue. « Je vais dormir un peu, je ferais mon rapport de chez moi à toute à l’heure. » Mes affaires avec moi, je me rends à mon domicile. Conduisant prudemment, je me retrouve devant mon immeuble. J’enlève mes chaussures en bas de l’escalier afin de ne pas réveiller tout le monde.  Je récupère la clé sous mon tapis. Puis, je passe ma clé. Je sais que ma chienne de six mois est derrière la porte. Elle est une toute jeune boxer nommée Pipou. Elle est douce, mais sacrément pote colle en ce moment ! Vous me direz qu’elle est jeune, c’est bien vrai, mais je l’aime ma chienne. Je n’ai pas eu d’animaux de compagnie. J’aurais bien voulu en avoir un enfant mais cela ne fut guère possible. J’ai eu la chance d’arriver dans une famille à l’âge de deux ans. J’y suis arrivée parce que ma mère ne pouvant plus s’occuper de moi a eu le courage de me confier à l’aide sociale. C’était bien avant qu’elle ne succombe à la drogue et à la prostitution. Elle l’a prise en mariage pour finir en cure de désintoxication. Mon père étant le vendeur de cette mauvaise vie a eu la bonne idée de vouloir me vendre afin de payer ses dettes… Vous me direz : « Mais tu es arrivée dans une famille de maffieux… » Oui certes, mais que puis-je dire de plus ?! Ils ont tout de même pris bien soin de moi depuis mon entrée chez eux…

Ma chienne dans mes jambes, je ferme ma porte à doubles tours sans faire trop de bruits. « Coucou ma puce, tu vas bien ? Ça a été ta journée ? » La voyant me faire la fête, je me dépêche de mettre mes affaires dans le salon. En chaussette, je m’occupe un peu d’elle. Je me dis que j’ai bien dû lui manquer. Sur la table, je vois un mot de ma voisine d’en face : « Bonsoir. J’ai donné à manger à ta fifille. J’ai mis les clés sous le tapis dehors. Je l’ai même sortie aussi avec la mienne. Tout s’est bien passé. Bonne nuit. PS : J’espère que tu l’as bien attrapé celui-là… » Je souris, Maggie est bien gentille. C’est la première que j’ai rencontré dans l’immeuble il y a six mois. Elle a eu la bonté de venir se présenter. Je ne lui ai pas dis que je ne compte pas vraiment rester… Seulement, je ne vois pas trop où aller… Je vous explique, sur le même palier, il y a un type qui a un perroquet qui a cinq heures du matin se met à chanter… Je ne vous explique pas le réveil…Il est arrivé le mois dernier. Tout le monde essaye de lui dire de ne pas le faire, mais il persiste dans son idée. Néanmoins, je ne peux pas forcément trop râler. Mais, j’ai bien du mal à me reposer en ce moment. « Je vais t’avoir sale perroquet… » Je ne suis pas bien méchante mais il ne faut pas pousser le bouchon. J’ai déposé sur la biscotte sur mon balcon un somnifère à l’intention de cet idiot d’oiseau…

Allant prendre ma douche, je finis vite fait bien fait. Les volets étant fermé, je tente de m’endormir avec ma chienne sur mon lit. Car voyez-vous… Elle squatte la moitié du lit ! « Pipou ne prends pas toute la place ma belle. » Elle me pousse, une patte puis une autre, et je me retrouve avec sa tête sur la mienne ! Je soupire, puis la prenant dans mes bras, je tente de dormir. Je me souviens de mes cours à la faculté. Ma coloc avait un chien. Il venait aussi me voir la nuit. Sauf que là ayant un petit lit pour une seule personne, il m’arrivait de tomber par terre !

Cinq heures du matin :

Le cri de l’oiseau se fait entendre, il commence à chanter. Cette fois-ci j’ai mes bouchons d’oreilles. Sauf qu’il s’y met à tue-tête ! Il me réveille…ARH…..J’en ai plus qu’assez… Puis plus rien… Le silence. Qu’est-ce que cela fait du bien bordel ! Et là, je ne sais pas trop ce qu’il se passe, il commence à y avoir du bruit dans le couloir. Comme quoi on aurait tué son oiseau… Restant chez moi, je me lève pour aller voir à la porte. Le judas est parfait pour moi…. Écoutant la conversation, je recule pour retourner me coucher. Premier point : déménager… Me dirigeant vers mon portable qui est en silencieux, je vois une alerte. Ils ne vont pas lâcher mon frère… Je lis le mail. Deuxième point : prévenir les frangins… Un petit texto vite fait bien codé. Je retourne me coucher tout en faisant ma liste. Les femmes ont aime les listes.

Durant mon enfance, j’ai commencé à défendre mes frères et sœurs… Surtout lorsqu’ils faisaient pas mal de bêtises… Cet enfance qui a si mal commencé à finalement continué sur une enfance assez aimante. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai eu le sentiment que cette famille pouvait me sauver. Enfant, j’aimais bien jouer dans ma chambre, me cacher pour voir ce que les plus grands aimer faire. J’ai eu par contre des difficultés à m’exprimer, le dessin m’a aidé. J’ai même vu un psychologue afin de me faire parler. Adolescente, j’ai continué à le voir mais lui n’avait plus la même pensée. Heureusement que mon frère a été là… D’ailleurs, c’est à ce moment-là que j’ai vu son vrai visage. Cette famille qui ne s’occupait pas de nous, il fallait bien se prendre en main. Pour ma part, je me sauvais dans la bibliothèque et au cours de dessin pour évacuer les choses. Je ne vais pas vraiment fais des choses répréhensibles. Seulement, adolescente, j’ai visité pas mal d’endroits abandonnés afin de peindre dessus. Le groupe d’artiste de rue devient ma seconde famille, je ne sais pas vraiment ce qui a bien pu me sauver… Peut être le prof du lycée qui a remplit pour moi tous les dossiers de la faculté à part la lettre de motivation. C’est une part de cette chance qui m’a fait du bien. De plus, c’est aussi durant cette période que les jeunes hommes m’ont tournés autour comme un pot de miel. Heureusement, le sport est mon ami, j’allais en cachette depuis mon enfance à un dojo ouvert aux enfants en détresse. Ce qui m’a bien servi alors qu’un idiot carrément ivre avait l’idée de venir me casser les pieds… Sauf que lui, trois côtes cassées, des bleus…Et bien entendu, c’était ma faute parce que cet idiot est le fils d’un politicien…A l’heure actuelle, je suis seule, et fier de l’être ! Mais en même temps…. Il ne fera pas long feu…. Mes frères veillent….