GP ➸ Tout savoir du GUILTY PLEASURE

Le Guilty Pleasure se trouve à Soho en plein cœur de Manhattan. Construit dans les années 40, il a longtemps accueilli des bureaux avant d'être abandonné dans les années 60. Racheté par divers groupes pour faire fructifier leur capital immobilier, ce n'est qu'à la fin des années 80 qu'un homme d'affaires, Bernard Alexander s'accapare le bâtiment entier pour en faire un club : le Guilty Pleasure. Rapidement, la renommée du club s'étend comme une traînée de poudre et le GP acquiert le titre du club le plus branché de la ville en un rien de temps. Le Guilty Pleasure rythme et anime les plus folles nuits new-yorkaises.

Au début des années 2000, et malgré le succès toujours au rendez-vous du club, Bernard Alexander tombe dans les filets d'un gang nommé les Scorpions. Il leur cède les lieux et ceux-ci se transforment rapidement. Le Guilty Pleasure est toujours un formidable lieu de fête, mais il se trame quelque chose au sous-sol et dans les étages. Quartier Général des Scorpions, les membres jouent du bâtiment pour couvrir leurs différents trafics et blanchir de l'argent. La clientèle change peu à peu et seule une poignée d'élus peuvent aller voir des strip-teaseuses un peu particulières en bas.

Courant 2015, une lourde descente de police met en lumière l'envers du décor. Le Guilty Pleasure fait les gros titres des journaux de la Grosse Pomme. Le rideau tombe et le building de trois étages reste à l'abandon plusieurs années.

Il faudra attendre début 2019 pour voir de l'activité revenir entre les murs du Guilty Pleasure. Un investisseur anglais, installé à New-York depuis deux ans à peine, rachète le building pour une bouchée de pain et entame des travaux de rénovation. L'ambiance prend un virage rock avec une scène ouverte où des groupes locaux peuvent se produire après avoir passé un casting. Anciens aficionados ou nouvelles têtes se prennent de curiosité pour visiter les lieux et laissent de bons commentaires. Tout ceci promet à nouveau au Guilty Pleasure des jours heureux. Du moins, c'est ce que tout le monde croit. Mais si un gang y a établi son QG il y a quelques années, vous pensez bien qu'un autre réseau s'est dit que l'idée n'était pas si mauvaise. Les Sweet Poisons ont décidé d'exploiter à nouveau le même filon tout en évitant de faire trop de vagues (il ne faudrait pas reproduire les erreurs de leurs prédécesseurs). Malgré tout, les autorités gardent un œil sur l'établissement, bien décidées elles aussi à ne pas voir l'histoire se reproduire.

Au rez-de-chaussée, après avoir passé la sécurité et le vestiaire, vous voilà en plein cœur du Guilty Pleasure. A vous le bon rock sur la scène ouverte et le bar. Quand vous aurez besoin de vous reposer les jambes après avoir trop dansé, prenez place sur les quelques fauteuils, canapés lounge et tabourets de bar à disposition. Au-dessus, les étages portent la mention Staff Only. Ils sont réservés au personnel et par conséquent, inaccessibles aux clients. Outre le bureau de directeur, au premier étage, vous trouverez les services administratifs comme la comptabilité par exemple. Au deuxième étage se trouvent les chambres ou les logements de certains employés du club. Etant donné le prix des loyers à New-York certains et certaines trouvent assez commode de pouvoir loger sur place. Enfin le dernier et troisième étage a un accès encore plus restreint puisqu'il abrite le quartier général des Sweet Poisons.

On dit que ce sont dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. Comprenez bien que les Sweet Poisons ont remis au goût du jour le sous-sol du bâtiment. L'idée d'un sous-sol aux allures de club de strip-tease +++ est séduisante. Même si les Scorpions ont trouvé double-emploi à cet endroit, les Sweet Poisons ont décidé de revenir aux traditions. Seuls quelques invités possèdent le précieux sésame leur ouvrant les portes de cette backroom. Si un secret n'est jamais aussi bien gardé que par soi-même, dans ce genre d'activité, et même si on met en garde ses clients, il y a toujours des langues qui se délient. Le bruit commence à courir en ville que l'établissement retomberait dans ses travers.