[RP WTF Ft. Anarkia] C'est quoi ce bordel ?

Feat @Anarkia Kooks

Et merde ! Derrière son volant, Barbie vient de ralentir brusquement, le pied appuyé à fond sur le frein. Elle pensait que ça irait, mais non, la voiture derrière elle lui rentre dedans ! Alors Barbie ouvre sa fenêtre, sort la tête et hurle sur ce cycliste qu’elle a faillit renverser car il faisait n’importe quoi. Ce cycliste qu’elle a tenté d’éviter pour ne pas le retrouver sur son capot. Et finalement, c’est elle, en voulant bien faire, qui se retrouver avec une voiture contre la sienne. Donc oui, elle explose, mais pas contre la personne qui lui rentre dedans, contre ce petit bonhomme qui ne se rend compte de rien et qui poursuit sa route. Forcément, tout va bien pour lui ! Elle aurait dû rouler, le voir rouler sur son capot et partir, l’air de rien. Ce petit enfoiré. Le coup, elle ne s’en rend pas vraiment compte, pas encore, l’adrénaline la gagne, la colère aussi, alors elle ne sent pas le coup qu’elle a prit quand la voiture est entrée en collision avec la sienne. Elle aura sans doute mal plus tard. Mais rien de grave. Ça ira du coup. Sans doute aura-t-elle besoin d’un pansement sur l’arcade, elle ne voit pas que celle-ci est légèrement ouverte. Elle n’a même pas sentit le coup, elle ne sait même pas qu’elle a prit un coup. Elle aura sans doute des bleus aussi.

Ce n’est pas sa soirée ! Déjà plus tôt, elle voulait faire les essayages des nouveaux costumes qu’elle a fait pour son boulot et rien n’allait. Barbie n’arrive pas à comprendre ce qu’il s’est passé. Elle a été un peu distraite ces derniers temps. Ces pensées se perdent vers lui. Ce qui l’énerve plus encore, car elle pense à lui, Sully ! Pourquoi elle pense ainsi à lui alors qu’elle ne s’attache à personne comme elle s’attache à lui ? Pourquoi est-il si différent ? Impossible qu’elle puisse être amoureuse, ce n’est pas son genre de tomber amoureuse, mais alors, pourquoi elle tient à lui. Pourquoi elle ressent ce manque quand elle ne le voit pas ? Et pourquoi elle s’énerve quand elle voit une fille accrochée à son cou ? Elle chasse tout cela. Elle a autre chose à penser en cet instant. Elle ouvre la portière de sa voiture, hurle sur ce conducteur qui les klaxonne, s’énervant contre ces deux voitures arrêtées sur la route. N’a-t-il pas vue l’accident ? Elle en a marre des gens. Elle referme la portière pour qu’une voiture passant trop prêt n’emporte pas sa portière, ne manquerait plus que cela pour finir de faire monter la moutarde. Elle se tourne vers la personne qui sort également de sa voiture. Au moins, ce conducteur n’a pas fuit. Il aurait put. Ça aurait achevé Barbie.
« Salut, tout va bien ? Enfin à part les voitures, pas de mal pour vous ? J’ai voulu éviter un petit con à vélo qui a tourné d’un coup devant ma voiture. »
La prochaine fois, elle lui roulera dessus !

Feat @Anarkia Kooks

Elle est en colère Barbie. Elle est en colère car elle passe une soirée de merde. Une journée de merde. Au boulot, ça n’allait. Rien n’allait. Elle doit tout reprendre. Elle ne sait pas où elle a chier dans la colle pour se tromper à ce point, mais elle a fait une erreur dans ses mesures pour les costumes qu’elle doit rendre la semaine prochaine. Elle va avoir du pain sur la planche si elle veut être dans les temps. Et en plus de tout cela, en rentrant chez elle ce soir, un accident. C’est la cerise sur le gâteau. Mais Barbie n’en veut pas à cette personne qui lui est rentré dedans. Mais ce cycliste qui se fait la malle alors qu’il zigzaguait entre les véhicules, l’air de rien. Tentait-il de battre un record de connerie ? Barbie ne prête pas attention à elle. Ni au fait que son air bag ne se soit pas déclenché pour amortir le choc. Un défaut ? Elle réglera cela plus tard. En tout cas, elle a prit un coup, mais l’adrénaline qu’elle ressent, nourrit par cette colère qui l’envahit depuis ce matin fait qu’elle ne se rend pas compte de l’impact. Elle sort de sa voiture et va à la rencontre de cette personne qui se trouve dans une situation tout aussi merdique qu’elle.
« Oui, un vrai trou d’cul ce cycliste ! La prochaine fois, mon réflexe sera de la faire rouler sur mon capot ! On verra après si il a de nouveau envie de jouer les petits cons entre les voitures ! En tout cas, heureusement que tu ne roulais pas aussi que cet abrutit qui nous a doublé à l’instant en nous klaxonnant ! »
Elle est vulgaire et familière Barbie, mais elle s'en fou, elle est ainsi.

Barbie porte la main à son arcade pour constater ce que lui dit la femme. Elle saigne. Elle grimace un peu aussi. Car maintenant qu’elle sait, elle commence à ressentir ce petit picotement peu agréable que lui octroi cette blessure. Du revers de la main, elle tente d’essuyer le sang qu’elle sent couler au niveau de son œil.
« Tu me proposes de me poser des agrafes ? »
Elle arque le sourcil, étonnée de cette proposition. Mauvaise idée, mauvais sourcil. Barbie voit cette inconnue lui tendre une main qu’elle serre dans la sienne, elle l’entend se présenter et elle comprend mieux la proposition des agrafes. La belle échappe un petit rire, elle n’avait pas comprit son interlocutrice. Comment aurait-elle put s’imaginer qu’elle avait en face d’elle une médecin. Bien sûr qu’elle avait pensé aux agrafes de bureau. Enfin même là, elle reste un peu septique. Pas à l’idée de se faire soigner, mais d’avoir des foutus agrafes sur le visage.
« Médecin urgentiste ? Ça ne rigole pas ! Un mal pour un bien alors. Mais dans un sens, Ça tombe bien car je n’avais pas l’intention de me rendre aux urgences. Vous pensez que c’est vraiment nécessaire ? Je prendrais une douche en rentrant chez moi, un coup de désinfectant, ça devrait le faire, non ? Moi c’est Barbie. Moor. Barbie Moor ! »
Elle commence peut être à se sentir bizarre, nauséeuse sans doute. Le contrecoup, l’adrénaline qui retombe. Elle inspire, expire. Barbie va bien, elle s’en persuade. Ce n’est pas le bon moment d’aller mal. Elle a bien d’autres choses à régler. Elle pourra se laisser aller une fois qu’elle sera chez elle, dans son bain !

Feat @Anarkia Kooks

Elle hausse les épaules Barbie. Qui pourrait vouloir se soucier qu’un petit connard à vélo passe sur son capot ? Elle, mais plus pour le fait qu’il pourrait rayer sa voiture qu’autre chose. Sinon, la justice, elle s’enfuie et n’en parle plus. Barbie n’est pas bête au point de rester sur place après un tel acte. Mais bon, c’est trop tard maintenant. Il a filé ce cycliste. Il va mener une belle soirée pendant qu’elle, se retrouve bloquée ici. Et puis, ce n’est pas pas sûr qu’il y reste si elle lui avait roulé dessus. Le rendre paralysé, c’est un bon plan aussi. Plus de vélo pour plus et moins d’emmerde pour elle. Un sourire en coin, elle aime bien cette jeune femme. Elle ne s’outre pas du commentaire de Barbie, de son humour noir. Enfin, si c’est vraiment de l’humour… Barbie s’attendait plutôt à une réponse du style – vous êtes sérieuse ? Mais vous êtes folle, il est con peut être, mais il ne méritait pas ça – Barbie ne s’encombre pas de fausses manières. Sauf quand elle veut jouer.
« Notre justice ? C’est clair qu’elle est loin d’être au top quand on voit comment son traité certaines personnes, même monstrueuses, juste parce qu’ils ont du fric à ne plus savoir qu’en faire ! C’est ça la justice, le fric ! Toujours le fric ! »
La femme lui propose de lui poser des agrafes sur le front. Sur cette arcade qui saigne. Barbie arque le sourcil, le mauvais. Elle s’étonne de cette proposition. Et comprend mieux quand celle-ci lui explique être médecin. Mais Barbie n’a pas le temps de rebondir de nouveau. De dire que ce n’est pas la peine de faire tout cela. Ni même qu’elle aille aux urgences. Elle ne l’aurait pas fait de toute façon. Elle songeait simplement se laver en rentrant chez elle, puis elle aurait mit un pansement. Et pour elle, cela s’arrêtait là. Mais elle n’a pas le temps de se défendre une seconde fois qu’elle ne se sent pas si bien Barbie. La belle devient pâle. Un malaise la gagne. Elle ne saurait décrire cela, c’est rare quand elle se sent pas bien. Sa compagne de mésaventure l’attrape. Barbie le sent, car elle ne rencontre pas le sol en béton qui se trouve sous ses pieds. Soutenue, elle avance. Où ? Elle ne sait pas. Barbie tente de se concentrer sur les mots qu’elle entend. Plutôt les sons. Son interlocutrice la rassure. Mais Barbie se trouve entre de bonnes mains. Elle est tombée sur une médecin ! Elle capte qu’elle va s’asseoir, cela lui semble être une bonne idée. D’autant plus qu’elle voit flou et que si elle ferme les yeux pour voir si ainsi, elle se sent mieux, c’est pire encore. Tout semble tourner autour d’elle.

Elle n’ose ouvrir la bouche. Barbie se demande si en répondant à la belle dame, c’est des mots qui en sortirait. Elle se sent brassée. Elle ne comprend pas pourquoi elle se sent si mal d’un coup. Tout allait si bien en sortant de sa voiture. Il ne lui semblait pas avoir prit un coup pourtant. Elle était bien trop concentrée à ne pas renverser ce cycliste et énervée pour s’en rendre compte, mais son air bag ne s’étant pas déclenché, elle s’est prit le volant de plein fouet. Et maintenant que cela lui passe, que l’adrénaline retombe, elle se prend le contre coup de tout cela. Elle sent son thorax la lancer violemment. Une nausée qui la submerge. Elle sent que quelque chose vient la couvrir mais surtout, elle se penche sur le côté. Elle ne souhaite pas se vomir dessus. Elle n’aime pas se sentir comme ça. Barbie voudrait rentrer chez elle. Prendre un bon bain, passer tout cela et se coucher. Dormir. Elle relève pourtant la tête vers sa compagne d’accident. Respirer semble lui faire mal, mais elle sent aussi que cela la soulage, que cela l’aide à garder conscience et à reprendre un peu forme. Elle écoute.
« Votre cheffe est une conne ! Vous auriez put ne pas être là et passer une meilleure soirée que ça ! »
Elle grimace alors que la jolie blonde lui tend un paquet. Un truc qu’elle doit avaler sans broncher. Négociation impossible. Elle prend ce truc qu’elle lui donne, déchire le papier et grimace en avalant ce sucre. Et elle doit parler en plus ? De quoi ? Elle n’en a aucune idée la belle. Elle se concentre surtout pour contrôler cette désagréable sensation qu’elle ressent.
« Ce n’est pas très bon ce machin... »
Pourtant, ce truc glissant dans son estomac lui fait du bien. Peut à peu, elle reprend des couleurs. Son visage entre les mains du médecin, Barbie se demande ce qu’il va lui arriver. Elle doit parler en plus ? Pour dire quoi ? Elle ne peut pas raconter sa journée merdique, elle ne peut pas parler du sous-sol des SP. Elle tente de réfléchir mais Barbie n’aime pas tellement ce qu’il se passe. Elle n’est pas du genre à se laisser soigner. Ce n’est pas pour rien qu’elle ne va jamais voir le docteur.
« Je ne sais pas quoi dire… Que veux-tu que je dise ? T’expliquer comment je ferais la peau à ce cycliste si je le croise de nouveau un jour ? Je crois qu’il aura assez de place dans mon coffre pour que je lui passe l’envie de recommencer. »
Elle grimace, un petit geste de recule quand Anarkia lui désinfecte la plaie qu’il se trouve au dessus de son œil. Ça a le don de lui faire voir quelques étoiles. Là aussi, ce n’est pas très agréable. Mais ça va mieux. Sans doute ce truc qu’elle lui a fait avaler qui l’aide à ne pas repartir pour un second malaise.
« Alors docteur, c’est grave ? »