Anna ✦ Bitume game

Bitume game

Anna Miller

Ange S. Winters

Début d'année 2020

L'année ne fais que commencer et déjà les journaux parle de nous les Skulls, après une petite banque dans les alentour de New York piller. Nous voilà ce soir à dévaliser une piscine de Dumbo à Brooklyn. La raison ? Aucune, juste le plaisir et le délire. C'est avec quelques comparse que j'ai décider de mettre le feu à la ville, petit bout part petit bout. New York, je l'aime à ma façon, New York, je veux la voir bruler et la voir partir en fumé. je veux voir ses prétentieux nés avec une cuillère en diamant dans le cul s'enflammé, rire à les voir se débattre, je veux bruler cette injustice. Suis-je folle ? Probablement La drogue, ce soir en particulier que je me suis injecter dans les veines me rends tout énergique. La seringue pends presque encore à mon bras alors que je descends d'un étage dans notre immeuble à nous pauvre gens du peuple, pauvre anarchiste qui veulent rendre le monde meilleur. Je saute sur mes deux pieds à peine arrivé au second étage, l'étage "commun". Il y à du monde là-bas comme toujours, il y à ceux qui squatte, car ils ne souhaites pas se partager un des appartements vacants de l'immeuble, on demande juste une petite rente, symbolique, mais certains n'ont même pas ses dix dollars par mois à donner. Alors ils squatte ici. Les sacs de couchages sont éparpiller dans une des pièces de l'étages, certains même trouves place dans la grande salle principale. J'aime pas trop ça, mais bon, j'ai pas l'esprit à rouspéter ce soir. Ce soir je suis comme une puce, ce soir je veux tout casser et ce soir j'ai envie d'aller prendre un bain. J'ai pas le temps de finir mes propos pas très cohérents avec l'héroïne qui coule dans mes veine, mais quelques énergumène me suive déjà dans le plan. Olympe qui m'a suivit plus calmement pour descendre de notre étage, est moins ravis. Mais il sait que dans mon état, il peux rien me refuser.

On est partie alors à trois voitures pas pleine jusqu'à la piscine de Dumbo. Mon père m'y avait emmené une fois entre deux coups de ceinture un été. J'y ai de bon souvenir et je veux me les remémorés. Je plane à moitié, c'est Olympe qui a conduit pour venir. Comment ça fermé ? Ah c'est jamais un souci... Ange qui plane toujours, excité, sautillant sur place regarde un de ses camarades rasé et tatouer péter la porte d'entrée à grand. Sans mal, une pauvre porte d'entrée de piscine municipale n'est pas à la hauteur d'un gang spécialiser en braquage de banque. La porte à peine fracassée donc, trois membres se diriges directement vers les bureaux pour arrêter les caméras de surveillance et fracasser la cassette du soir. Olympe est content malgré qu'il n'aime pas me voir dans un tel état, il aime pas que je me pique et simplement que je me drogue, mais il a baissé les bras, je crois. Je sais pas, je m'en fous là. Je suis excitée et à peine entrée je me dépoile déjà. J'ai pas pris de maillot de bain, pas grave, je suis en sous-vêtement à peine arrivé devant le pédiluve mes fringues traînes partout, Olympe les ramasses pour en faire un petit tas alors que se saute par-dessus le petit bassin de pieds. Je cours rapidement dans l'eau du grand bassin alors. Mon plouf est suivi d'autre membre du gang. Olympe veut pas se baigner je crois, alors je l'asperge. Il grogne un moment, il est pas dans un bon mood ce soir. Je lui tire la langue, je sais que c'est ma faute. Mais tant pis, moi je m'éclate. Je fais la conne avec les autres dans l'eau. On est 7 en tout du gang ici et on fou un bordel pas possible, les deux qui sont pas dans le bain en plus de Olympe fracasse des trucs. On les entend. Ils reviennent après 30 minutes, ils ont trouvé la caisse et le coffre évidemment déjà pillé par le soin en peu de temps. Ce n'était pas la mission de base, mais bon... Comme un appel on sors tous de l'eau. Je récupère mes vêtements à Olympe et on va pour partir, laissant les lieux saccager en partie. Une des trois voitures démarre déjà. Je suis à peine habillé qu'on sort de là. J'ai piqué les clefs à Olympe de notre belle voiture. La seconde et dernière hormis la nôtre part aussi. Mon amour essaie de me reprendre les clefs, mais je me joue de lui, lui tirant la langue et faisant des tours autour de la voiture. J'arrive à monté après un temps, je fais mine de démarrer. Plusieurs fois, mais finalement, je le laisse monter. Il est blasé, je lui dis d'arrêter de tirer la gueule qu'il est pas marrant. Il me fait vite fait la morale comme quoi je suis trop excité pour conduire, que je vais faire une connerie. Ca va, je redescends, doucement, mais sûrement. Bon, j'avoue, je suis encore complètement folle, mais ça change pas de d'habitude en vrai. Je démarre une bonne fois pour toute la voiture, les copains nous on pas attendus, pas grave. Je démarre et appuis sur la pédale trop brusquement, Olympe est pas attaché, il a pas eu le temps que la voiture démarre en trombe, je fais des petit coup de frein et accélérateur, ça m'amuse. Mais bon, il est temps de rentrer, je commence à avoir froid et à redescendre... Je démarre toujours sans délicatesse, je roule vite pour un démarrage mais ça va en vrai.

J'ai pas le temps d'aller bien loin, je sors à peine le nez de la voiture du parking à vive allure que celle-ci tape dans la carrosserie d'une autre. Le choc est pas si grave, mais Olympe toujours ne pas attacher à taper dans le pare-brise, moi aussi, mais le volant à amorti le choc. Merde ! J'ai mal à la tête, mais ça va. Olympe il saigne un peu, je crois qu'il s'est ouvert le front. J'ai envie de hurler, si ce soir, il faisait la gueule, c'est mon Olympe, et je supporte pas de le voir mal.

« PUTAIN DE MERDE ! »

C'est sortie tout seul, je sors de la voiture et continue à hurler.

« Tu fou quoi là toi à cette heure ! Putain ! Non mais ça va pas ! »

Je me penche vers l'habitacle de la voiture. Olympe, il est assommé. Je me retourne vers la blondasse dans qui je suis rentrée. J'ai la rage aux yeux. J'ai envie de lui brûler sa caisse putain.

1163 mots ➸ Gif by Tumblr, fiche by Summers - @Anna Miller

La journée avait été longue pour Anna Miller. Comme d’habitude, les patients s’étaient enchaînés et l’infirmière avait fait des heures supplémentaires : hors de question de laisser des gens blessés ou malades sans les aider, et ce même si elle avait déjà dépassé ses heures la veille, et la veille encore, et la veille d’avant encore… Il fallait aussi ajouter que, ces dernières semaines, elle dormait plutôt mal. En effet, le fait d’arriver dans la ville où son ex-mari habitait la faisait beaucoup réfléchir. Avait-elle bien fait d’essayer de le retrouver ? Et s’il refusait de la voir, de lui parler ? Pire encore, si contrairement à ce que lui avait dit Loek, il avait refait sa vie ? S’il était avec quelqu’un ? S’il était remarié ? Ces pensées la tiraillaient et l’empêcher bien souvent de fermer l’œil à une heure raisonnable. Sasha occupait toujours ses pensées, et ce même des années après leur divorce… Bref, elle était fatiguée, mais pas assez pour s’endormir au volant, donc elle pouvait clairement affirmer que l’accident qui lui pendait au nez ne serait pas de sa faute !
En effet, après avoir fait un détour pour aller chercher à manger dans un restaurant asiatique qu’elle adorait, Anna prit le chemin de chez elle et passa devant la piscine. Rien de bien dangereux au premier abord donc, sauf que quelque chose d’imprévisible allait se produire, et cette chose c’était la sortie en trombe de la voiture de la cheffe du gang des Skull, Ange Winter, qui n’avait rien à faire là. Sauf que voilà, à une heure si tardive Anna ne pensait voir aucune voiture sortir de ce parking, après tout la piscine était fermée depuis un long moment déjà ! La blondinette braqua son volant comme pas possible mais trop tard, la collision avait un énorme bruit et sa tête avait tapé le volant de sa voiture. On aurait pu croire que ce freinage d’urgence déclencherait les airbags, mais il n’en était rien et la jeune femme était donc un peu sonnée. Elle reprit ses esprits quelques secondes après le choc, grâce à la voix stridente d’une jeune femme blonde, visiblement sous le choc et en colère. Clignant plusieurs fois des yeux, Anna sorti de sa voiture et demanda « Il y a des blessés ? Eviter de trop bouger mademoiselle, je… ». Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, un liquide chaud et épais lui rentrait dans l’œil droit. Elle se tapota le front et senti une légère ouverture au niveau du cuir chevelu. Normalement, ce n’était rien de grave, juste une petite blessure dû choc avec le volant. Elle était certaine de pas souffrir de commotion cérébrale, c’était déjà ça. Elle sorti un mouchoir de sa poche de pantalon – elle portait encore sa tenue de travail – et s’essuya rapidement le front avant de s’approcher de la jeune femme en face d’elle. Son regard n’était pas du tout rassurant : elle semblait vouloir littéralement étriper Anna, mais elle ne se démonta pas et demanda d’une voix calme, comme face à ses patients « Vous vous sentez bien ? Pas de vertige ou de douleur dans les membres ? Votre tête a tapé le tableau de bord ou non ? ». La concentration d’Anna dévia de la jeune femme quelques secondes et son regard se posa sur la voiture qui l’avait percutée. Assis devant, un homme semblait inconscient. Vu la marque de choc sur le pare-brise, sa tête a dû taper dessus assez fort. Anna revint finalement sur la jeune femme en face d’elle et remarqua qu’elle ne semblait pas dans son état normalement. Evidemment, elle était en état de choc, mais il n’y avait pas que ça. L’infirmière avait l’habitude de faire face à des gens sous l’emprise de stupéfiants, elle en voyait pas mal aux urgences de l’hôpital dans lequel elle travaillait, et c’était toujours plus compliqué de les soigner : on ne pouvait pas mélanger certains médicaments basiques avec certaines drogues… Avant toute chose, elle devait savoir ce qu’ils avaient pris, quand, et en quelle quantité. Son cerveau était déjà passé en mode soin lorsqu’elle se dirigea vers sa voiture. « J’ai une trousse de premiers soins » expliqua-t-elle pour ne pas énerver plus la jeune femme.

» ANNA ☾ Objectif plus de regret (LIENS)
» Anna Miller ☾ Regretter le passé, en à oublier le présent, c'est laisser filer sa vie tout simplement
» flood général ➸ game on.
» Don't hate the player, hate the game • Brennan