| Anecdotes/histoire Il est l'un des piliers de l'empire familial. Tout le monde adore l'oncle Sergio, c'est un peu le père Noël de la famille ! ... A un détail près, bien sûr : ce sont des putes qui tirent son traîneau... et les cadeaux sont destinés aux vilains enfants.➸ blabla ➸ Dans le milieu des rapaces, il est le grand patron du marché. Plus qu'un malfrat, il est un gestionnaire et un commerçant. Le grand trafic de drogues et médicaments passe par lui et il se porte à merveille... Du reste, pour les honnêtes gens, il est un soixantenaire mystérieux qui refuse de se laisser faire par la vie. On le voit toujours avec des filles très jeunes à son bras, mais malgré cela... ses voisins l'adorent ! Sergio par-ci et Sergio par-là... Il est d'un charme exquis, adorable à souhait, toujours prêt à dépanner ! Une comédie sournoise de laquelle il jubile et dont il tire toujours des profits. ➸ Il est le frère du bien connu Arés Di Stéfano, Furio et Éros. Plongé très tôt dans la branche mafieuse de la famille, il a toujours été considéré comme un héritier après son frère aîné Arès. ➸ A cinq ans, Sergio est victime d'un attentat visant les Di Stéfano. La voiture piégée tue trois membres de la famille, des oncles principalement et blesse gravement le précieux enfant. Au départ, on est rassuré par le simple diagnostique d'un traumatisme crânien, mais plus tard, on comprendra que les lésions cérébrales ont endommagées le cortex frontal. Ce syndrome, appelé Syndrome Dysexécutif, est à l'origine de sa personnalité atypique et instable. Elle provoque des troubles mineurs du comportement (commentaires hors propos, attitude déplacée, compulsions, gestes répétitifs) et des changements d'expression d'émotions (difficultés à comprendre ses émotions et donc à les exprimer). ➸ (ENFANT HORRIBLE) Suite à son accident, l'enfant sage et docile devient une véritable bombe à retardement. Torturé à longueur de temps, il est incontrôlable et insupportable. Sa mère, en plein deuil, peine à l'élever. C'est au prix d'une grande patience et, finalement, de beaucoup de tendresse, que la famille Di Stéfano orientera le trouble de Sergio. Leur dévotion fera naître en lui un amour incandescent à l'égard de sa famille ➸ (DOCTEUR DIPLÔMÉ EN MÉDECINE) Par chance, les lésions cérébrales de Sergio ne lui posent aucun problème d'apprentissage. Il s'engage dans des études de médecine en Italie et, six ans plus tard, il obtient son diplôme. ➸ (MEDECIN, MAIS AU SERVICE DE LA FAMILLE AVANT TOUT) Sergio est d'abord employé dans un hôpital à Florence, puis rejoint un cabinet de médecins généralistes après cinq ans en milieu hospitalier. Si rien ne semble trahir le jeune prodigue, il est pourtant de plus en plus happé par l'ombre de la mafia. D'abord sauveur des blessés, voilà qu'il conseille des trafiquants d'organes. Sa conscience professionnelle semble être d'une fragilité délicieuse. Pour lui, la frontière entre le bien et le mal est floue. ➸( DIVORCE AVEC NUMERO UNE) Après sept ans de mariage, Flora ne peut plus regarder Sergio dans les yeux. Son mari a changé. Il est devenu vil. Flora le soupçonne d'être un criminel et, très vite, la peur devient son quotidien. Elle aura finalement le courage de demander le divorce : Sergio s'y pliera, mais ce sera bien la première et dernière fois. Ce geste, il le prendra comme une trahison qui lui brisera le coeur pour toujours. ➸ blabla ➸ ( ASCENSION DANS LE TRAFIC PHARMACOLOGIQUE) Après son divorce, Sergio se réfugie dans les complots de sa famille. Ses connaissances médicales et son perfectionnisme compulsif font de lui un atout majeur pour les Di Stéfano. Très vite, il ouvre les portes d'un trafic pharmacologique dont il devient le principal intermédiaire avec son frère ➸ blabla ➸ blabla ➸(SECOND MARIAGE) La seconde beauté italienne porte le nom de Gabriella. Comme Flora, elle est d'une beauté convoitée. Elle n'est qu'une bohème perdue dans l'univers, une Carmen à la fois dangereuse et furieusement accessible. Sergio est l'appât parfait. Et plus que tout, Sergio a un manque à combler. Leur amour se scelle vite, et voilà qu'on annonce un second mariage. ➸ Sergio n’a juste qu’un fils, Biaggio et son vœux le plus cher à toujours été d’avoir une fille, mais hélas il ne peut plus avoir d’enfant. Arès fait de lui le parrain de azzura, le coup de foudre immédiat pour sa nièce qu’il considère et protége comme si c’était sa fille. ➸ (VIE FAMILIALE) Sergio est un père manipulateur et énigmatique. Il se plaît à élever son fils en inculquant les notions de dévotion et de sacrifice. Il se laisse continuellement désirer comme un grand empereur pour profiter d'une plus grande affection. Son éducation bancale lui vient d'une terreur de manque affectif. Paradoxalement, il aime son fils plus que tout, mais il lui accorde peu de temps. Contrairement a Azzura sa princesse. Pour Biaggio, il est à la fois un Dieu et un bourreau. ➸ (MORT DE NUMERO DEUX) Gabriella est une fille bien, et comme toutes les filles bien qui tombent amoureuse d'un vilain garçon, elle succombe aux ténèbres avant de se réveiller des années plus tard. Gabriella a bien conscience que Sergio est un malfrat. Elle l'a toujours su. Elle l'a aimé ainsi, espérant le faire changer — par prétention. Mais voilà, Sergio est un diable. Il n'y a pas d'espoir pour lui. Peu à peu, les choses dégénèrent. Le climat, à la maison, devient tendu voire dangereux. Des menaces tombent, des insultes, des coups, des crachats... Gabriella s'apprête à tout plaquer. Mais on ne quitte pas Sergio comme ça — ou plutôt, on ne quitte pas Sergio, tout court. Un soir, Gabriella est assassinée dans les tréfonds d'une ruelle sur ordre secret de son mari. Sergio la pleurera six mois. Il se sera arraché le cœur. Sergio a quarante cinq ans lorsqu'il s'installe a New-York, rejoignant son frère Arés qu'il connaît parfaitement. A son bras, il apprendra à se camoufler dans la foule, à devenir un homme distingué, comme disait l'autre Di Stéfano. En parallèle de ses affaires, il exerce dans un hôpital de New-York. Sous l'influence de Arés, Sergio se retrouve de plus en plus entouré par la pieuvre de la mafia italienne. ➸ (CONDAMNATION POUR HOMICIDE INVOLONTAIRE, 16MOIS DE PRISON ET INTERDICTION D'EXERCER) Régler un compte d'une balle dans la poitrine, c'est bien, mais c'est mieux quand on vise le cœur. Alors que les Di Stéfano foirent un coup, ils se retrouvent avec un dangereux témoin en salle de réanimation. La situation est simple : dès son réveil, il balancera Furio au FBI. Face à cette crise, Sergio décide de réagir : une surdose de morphine suffit à précipiter le patient dans la tombe. Cette erreur médicale, doublée d'une non-assistance pour personne en danger, le sanctionnera lourdement, puisqu'il sera condamné à seize mois de prison pour homicide involontaire avec circonstances atténuantes (distraction et fatigue chronique causée par un Syndrome Préfrontal). Après avoir purgé sa peine, il lui sera interdit de pratiquer. ➸ (TROISIEME MARIAGE) Celle-ci s'appelle Lilia. Sergio la rencontre, à cinquante ans, en Italie. Elle, est à peine majeure et elle est belle, belle comme une déesse, aussi douce qu'une brise matinale. Lilia semble ramener le coeur de Sergio à la vie — et pas que le coeur, cela va de soi. Sa vigueur exceptionnelle lui donne l'impression d'avoir vingt ans. Le voilà, une centième fois, amoureux. ➸ (MAFIOSO A TEMPS PLEIN) A présent interdit de pratiquer, Sergio se consacre pleinement aux malfaisances de la famille Di Stéfano. Très rapidement, son trafic de drogues et de médicaments s'étend au delà du continent. La réputation et les contacts ne manquent pas dans la famille... L'empire de Sergio est déjà bâti, et il se contente parfaitement de ce qu'il a. Et après la mort de son frère malgré qu’Enzo est apte a reprendre les affaires, Sergio en devient le patron et Enzo apprend tout aux côtés de son oncle. ➸ (CARENCE AFFECTIVE ET COMPULSIONS SEXUELLES) Bien qu'il ne ne l'admette pas plus qu'il ne le comprenne, les relations sociales de Sergio sont régies par sa terreur du manque affectif. Il manipule afin de susciter l'admiration, l'adoration voire l'amour, et, aussi poétique que cela puisse paraître, cela le fait vivre. Infidèle à souhait, cruel et cynique, il peut cependant étonner par sa passion ou sa tendresse. Du reste, il n'en est pas moins un pervers invétéré, rapidement en proie aux obsessions. Une de ses grandes addictions est son besoin de posséder le corps des autres. Cela va de soi, il est un grand consommateur de prostitué(e)s, qu'il traite plus ou moins bien selon son humeur. ➸ (MORT DE NUMERO TROIS) Une nouvelle fois, le schéma se répète tristement : Lilia est profondément malheureuse au bras de son mari. Elle se dessèche comme une feuille mourant sur sa branche. Elle tombe dans la dépression. L'anxiété la ronge. Elle perpétue des tentatives de suicide pour se faire remarquer. Finalement, face à l'absence d'attention de son mari, elle trouve la mort dans un accident de voiture. Les médecins assureront qu'elle conduisait sous stupéfiants. Sergio ne la pleurera pas. ➸ Sergio voit d’un très mauvais œil que sa nièce chérie et protéger intègre les scorpions, il ne fait pas confiance a ce gang et surveille de très près Azzura, et si l’un d’entre eux lui fait du mal il saura s’en occuper. Il vit désormais dans la maison familiale pour être près de ses neveux, mais surtout sa princesse. ➸ Son fils Biaggio, en revanche n’a aucun droit à son attention... Il est si fervemment convaincu qu’il ne mérite rien venant de lui. Mais son fils ne se laisse plus faire, il éprouve de la jalousie envers sa cousine qu’il considère comme une sale peste. A ne jamais dire devant Sergio. ➸ (LES RUSSES) Depuis l'exil de Furio, son frère Éros s'est joint ardemment à la lutte contre la mafia russe. Solidarité familiale oblige, il est positivement orienté face au conflit de son neveu Ario. ➸ (VIE INTERNE) Sergio a cet insupportable paradoxe de l'homme torturé : il est à la fois d'un charme irrésistible, doté de fêlures touchantes, et pourri jusqu'à la moelle. C'est un homme qui se sent constamment en souffrance, étranger à son monde interne, souvent incapable de distinguer les bonnes émotions des mauvaises. Il vit grâce à des principes psychorigides (amour inconditionnel pour sa famille, méfiance, ruse et cynisme au travail, charme délicieux envers ses voisins, pervers insoumis avec les prostitué(e)s), mais, parfois, ces chemins tout tracés se mélangent, et alors, tout devient flou et bancal. C'est la panique, le naufrage, l'inconnu absolu. Généralement, il finit par disjoncter avant de revenir à ses mécanismes sociaux, mais ces phases de surmenage émotionnel laissent des traces. Elles l'amènent le plus souvent à être d'une grande violence vouée à humilier, d'un sarcasme affreux et d'une perversité humaine accrue qui le guide vers la destruction d'autrui. |