No limit. No soul.

Il déteste le prénom que ses parents lui ont donné à la naissance : Sullivan. C’est pourquoi, il se fait appeler depuis des années « Sully ». Très peu de gens connaissent son vrai prénom. ➸ Chez les Skulls, il se fait surnommé « Fox », car il a le profil et le caractère d’un renard. Il fait toujours preuve d’intelligence, d’observation et subtilité. ➸ 27 ans, pour lui, c’est l’âge de la mort, à l’image de Jimi Hendrix, Kurt Cobain, Amy Winehouse ou Jim Morrison, il pense mourir bientôt. ➸ Johnson connaît la ville comme personne, car depuis son plus jeune âge, il l’explore dans les moindres recoins. ➸ Sully adore le Poker. Il pourrait passer des nuits entières à jouer avec de l'argent réel, bien sûr. ➸ À cause de son passé, il a beaucoup de mal à respecter les femmes. ➸ Pour lui, sa vraie famille, c’est le gang des Skulls. ➸ Sully n’a pas le permis de conduire, car selon lui, cela crée une dépendance dont il n’ pas besoin. ➸ Il possède plusieurs tatouages qui sont, pourtant, pas forcément visible à la première approche. ➸ Dessinateur hors pair, il a un réel talent pour faire les portraits. ➸ Johnson adore ses cheveux, pour lui, c’est quelque chose de très important, tout comme son aspect physique en générale. ➸ Dès l’âge de 14 ans, Johnson fût dans l’obligation de vivre dans la rue. ➸ Sully ne s’attache à personne, car pour lui, aimer c’est être faible. En vérité, il a simplement peur d’aimer excessivement, et avoir mal. ➸ Professionnellement, il est irréprochable. Son salon de tatouage surnommé le « Blue Moon » est très bien côté, et possède de très bons commentaires.  ➸ Dans sa vie privée, Sully adore faire la fête, boire, coucher, fumer, se droguer. ➸ Quand il se drogue, il a l’illusion d’être vivant, d’être un autre. Depuis son entrée dans le gang des Skulls, une sensation similaire le rend puissant : celle de porter une arme et de pouvoir choisir qui mérite ou non de mourir.  ➸ Il déteste l’autorité. Les ordres et les obligations, ce n’est pas son truc, à part quand il s’agit de son gang. Là, il exécute. ➸ Depuis sa première rencontre avec Barbie, il ressent des choses et des sensations qu’ils n’avaient jamais connues auparavant. Cela l’attire tout autant que cela le fait fuir. ➸ Sully adore les frites. C’est un gourmand sans limite. Donnez-lui une barquette, et il en fera qu’une bouchée. ➸ Malgré son association avec les Skulls, il reste bon ami avec l’un des Scorpions : son revendeur de drogue. ➸ Quand il va au Guilty Pleasure, ce n’est pas forcément pour se payer une prostituée de luxe. Non, parfois, il est là juste pour passer le temps, car il aime l’ambiance que dégage ce lieu. Officieusement, il essaye de surveiller Barbie. ➸ Quand vient la nuit, Sully se met parfois à taguer les murs de la ville, mais reste très discret sur son mouvement. ➸ Si une personne l'appelle par Sullivan, il risque de le prendre très mal. ➸ Dans la réserve de son salon de tatouage, il a crée un sous sol où il conserve de nombreuses armes qu’il vend pour le compte des Skulls. ➸ Il ne sait pas vraiment si ses parents sont encore vivants, mais peu importe, il s’en fou littéralement. ➸ Sully n'est pas un grand sportif. Toutefois, quand il s'agit d'être présent pour une courte performance, il répond présent. ➸ Avec le temps, il a réussi à devenir une fine gâchette avec les armes à feu. Néanmoins, personne ne sait vraiment s'il a déjà tué quelqu'un ou pas. ➸ Il garde son identité secrète en ce qui concerne les Skulls. Personne ne sait qu’il fait parti du gang. Et c’est très bien comme ça, pour le moment.

LE CONTEXTE A ÉTÉ MIS À JOUR, JE T'INVITE DONC A PRENDRE EN COMPTE LES BOULEVERSEMENTS APPORTES.
Maman / Naissance :
Même avant de naître, Sully était déjà mort. Bébé prématuré, il a passé ses premiers mois à l’hôpital de Phoenix, avant de remonter la pente et ainsi revenir à la maison. Ses parents ? Une mère toxico et un père alcoolique, ça donne un bébé maudit, une vie de merde. Sullivan n’a jamais reçu les besoins nécessaires d’un jeune bébé. C’est un enfant non désiré, mais tout de même présent dans le Monde. Son père exerce la profession de taxi, il ne gagne pas énormément d’argent. Pour combler le manque d’argent sur leur compte en banque, la mère de Sullivan est obligée de se prostituer. Hélas, rien ne va, car elle tombe dans un cercle vicieux. Son père ne supporte pas cette situation, il la frappe chaque soir, puis se noie dans l’alcool. À l’âge de ses un an, sa mère quitte le domicile conjugale, car elle ne supporte pu les coups de son mari. Malheureusement, elle n’emmène pas son fils… et c’est peut-être mieux ainsi.

Papa / Enfance :
Avec difficulté, le père de Sully l’élève seul, dans la misère, comme il peut. Ce n’est pas facile tous les jours, mais le petit âgé de cinq ans est débrouillard. Il est éduqué à la dur. Il fait les tâches ménagères qu’un adolescent devrait faire. Il n’a pas vraiment de loisirs. Et quand il se permet de déborder légèrement de sa routine quotidienne, il se fait rappeler à l’ordre par son père à coup de ceinture dans le dos. Il en garde d’ailleurs certaines cicatrices. À cause de l’alcool et la violence, son père n’arrive pas à garder les pieds sur terre, il insulte son patron et perd son job. Là, c’est la chute en enfer, car pour remédier à cela, Papa Johnson se lance dans le trafic de drogue et tout ce que s’en suit. Sully est âgé de douze ans. Il voit des choses qu’il ne devrait pas. Il entend des choses qu’il ne devrait pas. Il assiste à des scènes qu’il ne devrait pas. Il n’a pas de nouvelles de sa mère. Est-elle morte ? Il ne sait pas, et honnêtement, il s’en fou. Cependant, les prochaines années en compagnie de son père sont difficiles. Sully est livré à lui-même. Il se noie dans le dessin. Il a un réel talent pour ça. Malheureusement, il n’a pas l’argent pour entrer dans une école d’art ou tout autre chose. C’est pourquoi, il finit sa cursus scolaire de base puis se retrouve sans rien. Son père veut le faire entrer dans le business, mais Sullivan ne veut pas. Les tensions augmentent entre le père et le fils, jusqu’au moment où, une bagarre éclate dans leur modeste appartement. Son père le frappe et lui ouvre la lèvre. Sully, lui, rend les coups qu’on lui donne. Son père le menace de mort, en lui disant qu’il n’a jamais voulu avoir d’enfant, encore moins de fils. Il révèle également que pour lui, Sully est son plus grand échec. C’en est trop pour Sullivan qui, durant la nuit, s’en va. Il ne reviendra pas.

New-York / Adolescence :
Pendant plusieurs jours, Sully marche seul. Ou va-t-il, il ne le sait pas. Le plus loin possible de Phoenix, le plus loin possible de son père qu’il ne reverra jamais. Il ère comme un zombie. Il fait du stop sous une pluie battante. Il se faufile dans un camion de route qui l’emmène à New-York. Il n’a que quatorze ans, et le voilà qui démarre une nouvelle vie : la sienne. Au début, ce n’est pas évident, car il est obligé de vivre dans la rue. Il se forge un caractère. La ville est tellement grande. Avec le temps, il apprend à la connaître, elle et ses habitants. Parfois, il assiste à des scènes inédites pour lui : un couple qui se font plaisir dans une ruelle sombre, un meurtre au couteau, une arrestation en force ou encore un échange de drogue. Peu à peu, l’adolescent qu’il est s’imprègne de cet univers qui deviendra le sien très bientôt. Petit à petit, il fait sa vie dans la rue. Pour gagner un peu d’argent, il fait des dessins, des croquis et des portraits qu’il revend pour pas cher.

Scorpions / Drogue :
À l’âge de seize ans, il connaît son premier amour : Enola. C’est une fille comme lui, qui n’a pas vraiment de toit, mais qui se ballade de ville en ville. Pendant une semaine, ils sont comme les cinq doigts d’une main. Johnson découvre l’amour des adultes avec elle, une fois, avant qu’elle s’en aille. À ce moment-là, l’équilibre de Sully se brise. Enola la abandonné, comme sa mère, comme tout le monde qu’il côtoie. Il est enragé. Il repense à son passé. Il repense à son père. Est-il mort lui aussi, tout comme sa mère ? Peu importe. C’est à ce moment précis que Sully va tombé dans les griffes d’un homme, un vendeur de drogue : un Scorpion. Avec lui, il va déraillé, se mettre à boire, à coucher, à fumer et sniffer n’importe quoi, juste pour oublier la vie de merde qu’il a. Pour lui, il est une erreur de la nature. Sa mère ne le voulait pas. Son père ne le voulait pas. Ce Monde ne le veut pas ! Ce petit jeu dur quelques mois, jusqu’au moment où, l’homme veut l’intégrer à son gang, mais Sully refuse, car il ne veut pas s’engager dans quelque chose comme ça. En tous cas, pas pour le moment. Loup solitaire, Sully reste tout de même ami avec ce Scorpion qui lui fournit tout ce qu’il veut en terme de produits stupéfiants et autres drogues dures.

Blue Moon / Adulte :
Sully vient d’avoir dix-huit ans. Son train de vie est assez similaire depuis plusieurs mois. Il s’est remis dessiner. Il consomme toujours autant de drogue, d’alcool, de cigarettes et de femmes, mais il semble avoir trouvé un équilibre, son équilibre. Après avoir reçu énormément de commentaires positifs concernant ces dessins, Sully décide d’ouvrir un salon de tatouages. Pour cela, il prend le risque de s’endetter pour la vie. Son salon s’appellera le « Blue Moon » : la Lune Bleue. Au centre de New-York, de sa ville, il perce très vite dans l’industrie. Il trouve une clientèle solide et fidèle. Le « Blue Moon » se fait une petite réputation. Il est reconnu pour être très sérieux et son tatoueur : très pro, très talentueux et très sympa. Grâce à cela, Sully peut s’offrir un petit appartement et avoir une vie décente, une vie bien plus agréable que toutes celles qu’il a connu auparavant. Peut-être qu’il n’est pas si maudit que ça ?

Guilty Pleasure :
La Guilty Pleasure est un endroit très prisé de la ville. Avant, Sully n’avait pas l’âge ni l’argent pour y entrer, mais dorénavant, il possède tout ce qu’il faut pour pouvoir y mettre les pieds. Là-bas, Sully va se découvrir. Là-bas, Sully va devenir un homme, un vrai. Bien qu’il n’arrive pas vraiment à respecter la femme à cause de son passé, il passe d’agréable moment en leur compagnie. La luxure est de mise, et il adore ça. Le jour, il fait son job en tant que tatoueur. Quand vient la nuit, il devient un autre, il devient un mec fidèle à cette immense discothèque qu’il affectionne tant… jusqu’au moment où, elle ferme ses portes !

Skulls / Arme :
En manque d’adrénaline, Sully est instable. Son côté « clean » prend bien trop de place par rapport à son côté « dark », alors il décide prendre les choses en main. Depuis plusieurs mois, les Skulls veulent faire de son salon une attraction pour leur business. Si, depuis le début, Sullivan refuse de faire partie de cette machination, aujourd’hui, c’est différent. Il accepte. Après avoir passer une initiation intensive dans le gang, Sully est officiellement l’un d’entre eux. Il passe des soirées et des nuits en leur compagnie. En eux, il trouve ce qu’il n’a jamais eu : une famille ! C’est pourquoi, il se sent si bien là-bas. Bien que hiérarchiquement parlant, il n’est qu’en bas de l’échelle, il n’en reste pas moins intéressant. Avec certains Skulls, il a crée un lien particulier. Cependant, il reste tout de même assez loin des possibles conflits. Il est à l’écoute, observateur, mais pas suicidaire non plus. Lui, il se contente d’avoir un stock d’armes dans le sous-sol de son salon de tatouage. Là-bas, il fait de la vente à emporter ? Ses clients ? Ils ont tous des profils différents, cela peut aller du petit rebelle au tueur à gage, tout en passant par la femme parfaite désirant effacer son mari par arme à feu. Peu importe le profil qu’il a en face de lui, Sully sait exactement ce qu’il doit faire, ce qu’il doit vendre. Et cela marche plutôt bien. En parallèle, il sort parfois la nuit pour taguer les murs de la ville. Son nom de scène chez les Skulls : Fox !

Barbie :
Nous sommes en 2019, Sully a 26 ans. Il fait toujours partie des Skulls. Le Guilty Pleasure se rouvre ses portes. Si, au début, il ne veut pas y remettre les pieds, il finit par craquer. La sensation de retrouver son identité au sein de cette structure est incommensurable pour lui. Il adore ça plus que tout. Il profite de tous ce que le club propose, y compris les prostituées de luxe… Jusqu’au jour où, un ange passe sous ses yeux : Barbie. Une fille particulièrement unique. Avec elle, il passera de nombreuses heures à flirter avant de passer à l’acte. Mais cette nuit-là ne sera pas comme toutes les autres. Non, car cette Barbie est différente. Littéralement différente de toutes les autres. Ensemble, c’est intense. Quand ils se touchent, c’est électrique. Les heures défilent et ils ne voient pas le temps passé. C’est magique, presque perturbant. L’heure de se quitter arrive. À peine partie qu’elle lui manque déjà. Durant la journée qui suit, Sully est déstabilisé par cette Barbie. Il ne pense qu’à elle, il ne voit qu’elle, partout où il va, partout où il est. Cela dure jusqu’au soir, où il la retrouve… avec un autre. À ce moment-là, Sully explose de l’intérieur. Entre réconciliation, prise de tête, jalousie, possessivité, intensité, la relation entre Sully et Barbie est explosive. Il ne veut pas se mettre en couple avec elle, car il a peur d’aimer, peur de l’abandon, encore une fois. Alors, quand le cas échéant arrive, il recule, mais c’est un engrenage maudit, car même s’il fait en sorte de l’oublier, il n’y arrive pas. Il vient parfois au Guilty Pleasure, juste pour apercevoir Barbie, sans qu’elle ne le voit, sans qu’elle n’y prête attention, car il fait en sorte de se cacher. Persuadé qu’il est maudit depuis le début, il fait en sorte de se faire du mal en regardant Barbie dans les bras d’un autre. Quand il veut faire preuve de vengeance, il prend n’importe quelle fille dans son lit. C’est bien. C’est cool. C’est agréable. Mais ce n’est pas Barbie, ce n’est pas celle qui lui retourne le cœur. Sully la surnomme sa douceur sucrée « Sweet ». Elle est sa fusion, celle qu’il désire le plus au monde.

Skulls / Sang :
Pour Sully, la vie est un jeu, et quand il s’ennuie, il en veut toujours plus. Il veut toujours aller plus loin, plus haut. Quand avec Barbie ça va, il pourrait tout quitter, son salon, ses trafics et toutes ses conneries. Mais quand avec Barbie rien ne va, il fait n’importe quoi, quitte à prendre des risques. C’est pourquoi, chez les Skulls, il prend du galon. À défaut d’être un simple vendeur, il devient un braqueur. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il y prend énormément de plaisir. Avoir une arme dans les mains et pouvoir décider de la vie ou de la mort de la personne qui se trouve en face de lui, c’est une puissance qu’il n’arrive pas à décrire, un sentiment qui le rend fou ! Alors, pour combler son manque de Barbie, il poursuit son ascension chez les Skulls.

27 Bougies :
Octobre 2020, Sully fête ses 27 ans. Pour lui, c’est l’âge maudit.
Barbie est à ses côtés, mais que par intermittence. Les Skulls sont toujours là, dans l’ombre. Ses parents n’existent plus. New-York est sa ville. Son salon, son gagne pain officiel. Mais officieusement, il reste un vendeur d’armes, un tagueur, un hors la loi. En bref, c’est un fils de pute.
Mais ou s’arrêtera-t-il ? Pour Sully, son 27 éme anniversaire était le dernier. Ou l’a-t-il passé ? Seul en compagnie d’une bouteille d’alcool en se posant de multiples questions. Aujourd’hui, il est vivant, mais demain, il est persuadé que la mort l’attrapera, alors à quoi bon faire les choses correctement ? Il est maudit. La vie ne veut pas de lui, alors prendra-t-il la vie des autres ? Sully est ange, ou un démon ? Il ne sait pas. Il n’a jamais su.
Sully est libre, et il le sera toujours.
Il n’a plus qu’un an à vivre ? Autant s’en foutre de tout.
Qui vivra verra. La mort arrive.
C’est sa destinée.