Apocalypse - The new world ϟ Sircey

Sricey & Johrane

Voilà environ un an et quelques mois que le monde avait changé. Une épidémie qui avait mal tourné et qui rendait la fiction réelle, celle des films d'horreur où des zombies prennent possession des villes et des campagnes. Le monde s'était arrêté du jour au lendemain. L'apocalyspe avait décidé de se pointer au bon moment, enfin ironiquement dans la mesure où Sircey avait découvert qu'il était le chef des Scorpions, mais également son bourreau. Il n'avait pas pu la retenir, la jolie blonde lui en avait voulu à mort et ils avaient fait route séparée. Graham qui avait toujours vécu autour de morts, avait réussi à retrouver sa gloire d'avant en redevenant leader d'un clan. Il avait encore un peu des Scorpions et quelques personnes lambdas. Un beau jour, le Scorpion tomba nez à nez avec Sircey. Décidément cette fille était une battante ! Néanmoins, elle avait failli mourir ce jour-là et Johrane l'avait sauvé. A présent elle était en sécurité dans son camp, mais autant dire qu'elle et lui, ce n'était pas l'amour fou. Johrane se doutait que ce n'était qu'une question de temps avant que l'ancienne journaliste ne décide de quitter le campement définitivement pour continuer à survivre sans le Scorpion dans les parages. Comme tout le monde devait mettre la main la patte, le thanatopracteur avait contraint Sircey à partir avec lui en mission à l'extérieur pour récupérer des vivres. Ce serait également le moment idéal pour discuter ou se disputer ensemble puisque la jolie blonde faisait tout pour l'éviter. Graham était muni de deux poignards ainsi que d'une batte et un arc accroché à son sac à dos. Une fois à l'extérieur du campement, Johrane marcha en silence tout en observant Sircey. Il aperçu un rôdeur et s'empressa de lui planter à la tête son poignard. Cela lui permettait de se défouler.

« Tu vas encore me faire la tête pendant longtemps ? »

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Apocalypse - The new world

@Johrane R. Graham

Quand le monde a changé, tu as changé avec lui ! Tu n’es plus cette femme que tu étais, cette femme qui s’était fait avoir par un homme, comme tu te fais toujours avoir parce que tu veux y croire. Tu veux toujours y croire au fond de toi… Mais plus maintenant. Tu as prit une route différente. Plus de journalisme qui compte, juste la survit. Si tout avait continuée, tu serais probablement encore avec Joh. Tu te demandes parfois si il est encore en vie… Qu’elle idiote tu fais ! Cette apocalypse est tombée au bon moment pour lui ! Tu venais de découvrir son petit secret, tu venais de découvrir qu’il était le chef du gang des scorpions mais qu’en plus, il était ton bourreau… Tout cela parce que tu as surprit une conversation… Tu ne voulais plus entendre parler de lui. Ou plutôt, tu voulais trouver la preuve qui t’aiderai à le faire tomber et c’est là que tout a commencé ! Cette invasion de mort vivant voulant vous dévorer. Et c’est là que la vraie bataille pour votre survit a débuté. Tu es partie de ton côté, lui tournant le dos alors pourquoi parfois, tu penses encore à lui ? Il a dû réussir à te rendre accro à lui bien plus que tu te l’imaginais. Il a prit sa route, toi la tienne il y a de ça plus d’un an maintenant et aujourd’hui que tu te prépare à sortir en mission pour trouver des vivres, tu penses à lui… cette question de le savoir en vie te hante…
En mission, tout se passe mal… Tu perds tes amies, ce groupe de filles avec lesquelles tu t’es battue et grâce auxquelles tu as put survivre jusque là. Séparée du groupe, tu les cherches mais il t’est impossible de revenir sur tes pas, tu ne peux que avancer pour éviter cette horde de zombies qui te poursuit. Tu te caches dans une ruelle, priant qu’ils passent leur chemin. Pas de chance, tu dois escalader ce grillage pour leur échapper, après un mauvais atterrissage, tu te blesses. C’est là que tu tombes nez à nez avec lui, avec Johrane ! Si tu en avais la force, tu aurais sans doute tourné les talons. Mais épuisée de ta course et blessée, tu t’effondres devant lui.

Quelques jours ont passé. Tu t’es remise de cette cheville foulée, tu t’es reposée. Tu es en sécurité dans ce camp, dans le camp de Joh, mais tu n’as aucune envie de rester là… Même si une part de toi est heureuse de le savoir en vie, tu lui en veux toujours autant pour tout ce qu’il t’a fait et surtout parce qu’il s’est moqué de toi en te faisant ressentir des sentiments aussi fort à son égard alors que lui savait très bien qui elle était et que tout cela n’était qu’un jeu à ses yeux… Tu te prépares à partir, tu n’as que peu d’affaires comme elles ne sont pas ici. Tu reportes les mêmes vêtements que tu as put laver, un petit miracle en cette période apocalyptique ! Tu n’as avec toi que le nécessaire qu’il te fallait en mission, c’est à dire quelques armes que l’on t’a laissé garder, chose qui te surprend… Surtout de la part de Joh. Ce même Joh qui vient à ta rencontre pour te dire que vous partez tous les deux pour récupérer des vivres. Il ne te laisse pas le temps de répondre et tu ne penses pas avoir le droit de refuser. Armer d’un sabre et d’une batte de baseball, te voilà obligée à le suivre à l’extérieur. Rien que vous… Toi qui avait tous fait ces derniers jours pour l’éviter !
Le sabre rangé dans son fourreau accroché à ta ceinture ainsi que deux pistolets en cas d’extrême urgence, tu gardes la batte à la main et joues un peu avec pour te permettre de penser à autre chose qu’au fait que l’homme qui a été ton bourreau il y a bien des années se trouve juste à côté de toi. Cet homme que tu as aimé sous une autre apparence… Sissi, tu dois vraiment t’enlever cette idée de la tête ! Tu laisses échapper un petit rire quand il ouvre la bouche pour savoir si tu vas continuer à lui faire la tête.
« Rappelles moi, tu m’as gardée enfermée et tu m’as utilisée comme jouet pour assouvir tes fantasmes malsains pendant combien de temps ? Dis moi, tu te doutes quand même que ce n’est pas parce que toi et ton groupe vous m’avez sauvée l’autre jour que je vais te retomber dans les bras comme la fille naïve que j’ai put être en me laissant avoir par tes jolis airs de beaux séducteurs ? Et ce n'est pas non plus parce que tu viens de jouer les héros devant moi en tuant ce zombie que je vais me jeter dans tes bras et tout effacer... Il s'en est passé des choses en un an... Je ne suis plus celle que tu as connu et que tu as put berner. »
Sur ces quelques paroles, tu continues d'avancer donnant un coup de batte dans un de ces monstres qui vous fonce droit dessus, puis quand il se trouve à terre, tu as cette envie folle de t'acharner sur lui. C'est fou comme ça défoule !

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PS : c'est un peu long par rapport à ce qu'on s'est dit, mais je voulais mettre en place la situation, je ferai plus court la prochaine fois ;)

Sricey & Johrane

Johrane n'avait pas attendu une réponse de la part de Sircey pour obtenir son autorisation de venir avec lui pour récupérer des vivres. Graham pensait même qu'elle profiterait de ce moment à deux pour s'enfuir de son campement. L'ancien Scorpion lui avait laissé ses armes pour qu'elle puisse survivre s'ils se faisaient attaquer par des zombies et si elle prenait le large. Une fois de plus, Sircey avait survécu et c'était tout à son honneur. Cette fille ne cessera jamais de la surprendre. Peut-être devait-elle à lui sa survie puisqu'il n'avait cessé de la mettre dans des positions inconfortables en terme de situation. Johrane évita de lui en faire part afin de ne pas rajouter de l'huile sur le feu. Leur relation était déjà suffisamment tendue depuis leur séparation. Jamais Graham n'avait pensé la revoir et pourtant elle se trouvait à ses côtés. Le Scorpion la trouvait toujours aussi belle, toujours aussi désirable. Il éprouvait les mêmes sentiments qu'auparavant. Une fois dehors, Johrane s'attaqua à un premier rôdeur avant de rompre la glace entre Sircey et lui. Elle était encore rancunière malgré toutes ses années. La jeune femme prit la mouche et décida de lui répondre. Il était amusé de l'entendre notamment lorsqu'elle pensa qu'il jouait les princes charmants encore à cet instant précis en tuant le zombie sous ses yeux. De plus, la jolie blonde vint à se défouler sur un pauvre zombie en le faisant tomber à terre et le ratatinant. Graham vint attraper Sircey violemment par le bras afin de la tirer loin de la dépouille qui était encore plus morte que morte.

« Tu réagis comme une enfant. » Il la lâcha aussitôt avant de froncer les sourcils : « Je ne regrette strictement rien. Tu as mérité ce qui t'es arrivé, si tu n'avais pas fouiné dans nos affaires je t'aurai épargné. Si c'était à refaire, je le referai encore et encore. » il ne la quittait pas du regard : « J'ai contribué à la femme que tu es devenue. Si je ne t'avais pas fait subir tout ceci, tu ne serais pas en vie à l'heure qu'il est. » Johrane se doutait qu'il allait l'énerver avec de telles paroles : « Je n'ai pas besoin de ton accord pour faire toi mienne. Dans ce monde, encore plus qu'avant tout est à notre portée. Si je te veux, je t'aurai. » Graham était sérieux : « Encore faut-il que je le veuille. » Avait-il envie d'avoir Sircey de nouveau dans sa vie ? Peut-être que oui, peut-être que non. Le thanatopracteur reprit leur marche : « Il y a encore de la route à faire avant la tombée de la nuit. »

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Apocalypse - The new world

@Johrane R. Graham

Obligée de partir en mission ? Il ne te demande pas ton accord, il t’informe simplement que tu dois te tenir prête à partir. Une occasion de sortir de là. Une occasion pour toi de partir ! Alors pourquoi tu ne le fais pas dès que tu es dehors ? Tu pourrais partir par là, partir en courant. Tenterait-il de te rattraper ? Sans doute a-t-il prévu le coup. Mais pourquoi te demander à toi de venir en sortie avec lui ? Toutes ces questions que tu te poses sur lui, tout autant que tu t’en poses sur le pourquoi il t’a sauvée… Que veut-il faire de toi cette fois ? Tu ne peux que y songer. Et cette question te tourmente depuis que tu as été sauvée. Autant, une part de toi est heureuse de le savoir en vie, autant, tu ne peux pas oublier cette vérité que tu as apprise sur lui juste avant que tout ne tourne au cauchemar ! Enfin, si ce monde est devenu un enfer, cette apocalypse t’a sans doute permit de t’échapper. Alors pourquoi malgré cette haine que tu sembles ressentir pour lui, tu ne lui colles pas cette balle entre les deux yeux pour te libérer définitivement de lui ? Si tu lui en veux, tu t’en veux plus encore d’avoir put ressentir des des sentiments pour lui. Ces mêmes sentiments qui t’empêchent d’agir comme ta haine le voudrait. Alors tu te déchaînes sur ce zombie qui passe par là. Tu ne t’arrêtes plus bien que sa tête ressemble presque à de la bouillit. C’est lui qui t’attrape pour te stopper et te tire loin de ce corps à moitié décomposé. Sourcils froncés, tu le regardes alors qu’il te traite d’enfant.
« Ho, tu pensais peut être que j’allais t'en remercier ?! »
Tu vois rouge quand tu l’entends s’attribuer le mérite de ta survie durant l’année qu’il vient de s’écouler. Plus d’une année que tu te bats pour survivre dans ce monde dévasté. Une année que tu as passé loin de lui. Toujours en vie et il s’en attribue le mérite ?
« Mais ça tu n’en sais rien ! Avec des si, on pourrait refaire le monde mon cher Johrane ! Ou plutôt, Fossoyeur ! »
Tu sais que tu vas l’énerver en utilisant ce surnom qu’il portait en étant un scorpion. Mais tu veux lui montrer que tu n’es plus cette Sissi qu’il a détruit dans cette chambre !

Tu es cette femme qui a survécut. Et si au début, tu n’avais aucune assurance concernant ta survit dans ce monde de fou, aujourd’hui tu te bats. Il pense que tu lui appartient encore. Il te prend pour son jouet, comme à l’époque. Et si tu te fais violence pour faire taire les sentiments que tu as pour lui, tu laisses place à ta rancune sans aucun mal. Surtout parce que tu sais aussi qu’il n’a pas totalement tort. Si tu es devenue si forte, c’est peut être bien lui qui en est responsable.
« Tu te trompes si tu penses qu’il te suffit de claquer des doigts pour que je te tombe dans les bras comme à l’époque… je ne suis plus la Sissi naïve dont tu te jouais ! Qu’avais-tu l’intention de faire de moi ? »
Si tu avais l’intention de prendre la poudre d’escampette, tu as maintenant envie de te battre. De lui montrer que tu n’es plus cette femme qu’il peut avoir comme bon lui semble. Lui montrer que tu n’es pas à lui. Que tu n’es plus à lui… L’espace d’un instant, l’idée te traverse pourtant l’esprit. Cette envie de partir en courant dans la direction opposée. Un regard vers cette ruelle, tu pourrais le faire, alors pourquoi tu lui emboîtes le pas ?
« Et sinon, tu m’emmènes où ? On est un peu loin de ton ancien QG et de ta fameuse chambre ! »
Avançant à ses côtés, jouant avec ta batte, tu fais semblant d’en perdre le contrôle pour lui mettre un coup. Tu agis totalement comme une gamine, mais tu ne peux pas vraiment le blesser. C’est difficile de l’admettre, mais seule avec lui dans une zone non sécurisée, tu as besoin de lui.
« Oups, désolée, c’était pas voulu ! »

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Sricey & Johrane

Johrane était cru dans ses propos, des paroles blessantes parce qu'il savait que les mots pouvaient être des armes. Graham la voulait sienne qu'elle le veuille ou non. Sircey avait crée un vide en lui lorsqu'elle était partie. Le leader ne souhaitait pas qu'elle parte, il la laisserai pourtant partir si c'était ce qu'elle désirait tant.

« Les remerciements auraient été de mises. »

Rétorqua-t-il sérieusement par simple esprit de provocation. Johrane pensait sincèrement que c'était grâce à lui que Sircey était encore en vie. Il avait vu à chaque fois qu'il la mettait à l'épreuve, elle était toujours en vie, devenant de plus en plus forte...devenant son égal. Graham l'admirait pour ça, elle n'était pas qu'un simple bout de femme. L'ancien Scorpion leva les yeux au ciel lorsqu'elle l'appela par son surnom.

« Je vais finir par croire que ça t'excite de m'appeler comme ça...à moins que ce soit ton passé d'esclave qui ressurgit. » Lui aussi pouvait la faire sortir de ses gonds. « Je crois que tu n'as pas très bien saisi la nuance. Si je te veux, je t'aurai et sans demander l'autorisation. » Concernant sa seconde question, Graham ne répondit rien. Que voulait-il faire d'elle ? C'était une très bonne question. Au départ il avait fait ça par vengeance, lui faire payer d'avoir enquêter sur les Scorpions et l'empêcher de continuer...et puis...et bien il a tenté de l'espionner après qu'elle se soit enfuit et de fil en aiguille, il avait fini par s'attacher à elle. Johrane remarqua Sircey jeter un regard dans la ruelle la plus proche. Pendant un instant, il cru qu'elle allait fuir, partir sans demander son reste. Il fut soulagé de la voir reprendre sa marche à ses côtés. Là encore, la jolie blonde se montra cynique en faisant référence aux Scorpions.

« Nous allons chercher des vivres, la dernière fois en éclaireur j'ai aperçu un magasin qui ne semblait pas pillé, en revanche il y a l'air d'avoir pas mal de zombies à l'intérieur. »

Un autre test pour Sircey ? Peut-être bien, Johrane aimait la pousser au-delà de ses limites. Alors qu'ils marchèrent, la jeune femme s'amusa à lui donner un coup de batte à l'arrière du genoux. Le Scorpion manqua de tomber et lui jeta un regard noir.

« Ne commence pas Sircey, c'est un avertissement. »

Graham se frotta l'arrière du genoux, il avait une légère douleur, fort heureusement la journaliste n'avait pas fait ça dans l'objectif de lui péter quelque chose...enfin il l'espérait. Il ne manquerait plus qu'il meurt bêtement car la jolie blonde se serait défoulé sur son compte. Johrane lui attrapa de nouveau le bras et la poussa en avant :

« Passe devant. » par parce qu'il avait peur, mais au moins elle ne pourrait plus le frapper par surprise.

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Apocalypse - The new world

@Johrane R. Graham

Tu te renfrognes. Peut être que tu agis comme une enfant, mais tu n’as pas envie de lui faire le plaisir de le remercier. Est-ce que tu lui devait ta force, ta survit ? Est-ce possible qu’il ai put faire de toi une femme plus forte que tu ne l’étais avant de l’avoir rencontré ? Tu n’as jamais vue cela ainsi. Tu te pensais victime, détruite, mais finalement, peut être bien qu’il avait raison. Comment pourrais-tu savoir ? Et même si c’était le cas, tu n’acceptes pas l’idée de lui devoir ta survit. De lui devoir cette femme que tu es aujourd’hui. Ni celle que tu seras demain. Non, tu ne veux rien lui devoir. Il t’arrive encore de faire ces cauchemars de lui, de ce qu’il t’a fait. Bien moins qu’avant. Tu as ce frisson qui te parcours. Depuis que tu l’as revue, ces derniers jours, c’est comme si tout revenait. Et des sentiments ? Oui, ces sentiments que tu commençais à développer pour ce Johrane que tu as connu, que tu as aimé. Des sentiments qui reviennent peut être ? Non ! Tu ne veux pas, tu ne dois pas. Pas après tout ce qu’il t’a fait. Comment tu pourrais ? Tu arques un sourcil.
« Ni l’un ni l’autre, je t’ai appelé ainsi car si je me souviens bien tu n’aimais pas ça ! Si tu crois que je suis nostalgique de cette époque, tu te trompes royalement mon cher ! Je n’ai plus aucun sentiment pour toi ! »
C’est peut être une connerie ce que tu viens de lui avouer. Il va s’en réjouir, bien sûr qu’il va s’en réjouir. Comment il fait pour toujours réussir à te faire dire ce que tu ne veux pas dire. Tu dois te ressaisir. Tu ne dois pas le laisser t’atteindre. Tu poses ton regard dans le sien, presque défiante. Tu ne veux pas montrer l’influence qu’il peut encore avoir sur toi. Tu ne veux pas qu’il puisse comprendre à quel point ton coeur bat vite alors que tu te tiens si proche de lui.
« Ha oui ? Tu crois ? Et bien ne demandes pas l’autorisation car c’est sûr, tu ne l’auras pas ! »
Tu te demandes si là encore, ce n’est pas une bêtise que tu viens de dire. Cette dernière phrase sonne presque comme un défi… N’est-ce pas ce que tu veux dans le fond ? Le tester ? Voir si en effet, il te veut ? Mais à quoi est-ce que tu penses ?

Quel est le programme ? Et si tu te sauvais ? Pourquoi tu n’y arrives pas ? Pourtant, tu pourrais. Cette ruelle te semble parfaite. Et te voilà à lui emboîter le pas. Le cognant avec ta batte. Bien sûr, tu le fais exprès, tu le provoques. Tu fais l’enfant. Un sourire en coin, amusée de te faire gronder comme une gamine. As-tu encore peur de lui ? À vrai dire, il te semble que non.
« Ho, un avertissement ? Tu comptes peut être m’attacher comme avant ? Me torturer, me livrer à ces monstres ? Et comme tu semblais tant t’en venter, tu as fait de moi une femme forte, alors pourquoi devrais-je avoir peur de ton avertissement ? »
Il te fait passer devant. Un rire t’échappe. Encore un de ces tests ou bien sa fameuse vengeance ? Qu’importe, tu passes devant. Peut être qu’ainsi, tu pourrais en profiter pour te sauver. Tu observes les alentours. Pour le moment tu ne vois rien qui te semble suspect. Tu te demandes pendant combien de temps tu vas encore devoir marcher et si, même si l’occasion se présente, tu vas réussir à te sauver. Est-ce que tu le désire ?
« Le jouet en avant pour mieux sauver ta vie, n’est-ce pas ! Si tu crois te débarrasser de moi ainsi, tu as tout faux mon pauvre ! »
Tu remarques ce zombie qui se tourne vers vous, qui arrive en courant. Tu balances ta batte. Ça défoule finalement de tuer ces choses déjà mortes. Un regard vers Johrane, non pour qu’il te remercie mais plus dans l’optique de le défier. Tu veux lui montrer que tu te débrouilles désormais, que tu ne lui dois rien.
« Bon, il est encore loin ton magasin ? Pourquoi m'avoir choisit moi pour cette mission, tu devais avoir bien d'autres personnes pour t'accompagner »

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Sricey & Johrane

Johrane ne mâchait pas ses mots, il n'avait plus besoin de se cacher dans le rôle du petit ami parfait maintenant qu'elle connaissait son identité. Graham voulait lui montrer qu'il n'avait pas changé, il était toujours cet être mauvais, il pouvait à tout moment la prendre par la force comme il l'avait fait autrefois.

« Si je n'aimais pas que tu le dises c'était parce que je ne voulais pas que tu te rapproches de la vérité. Je suis toujours surnommé de la sorte par mes ennemis. » il l'observa, ne la quittant pas des yeux : « Vraiment ? Tu n'as plus aucun sentiment pour moi ? Redis-le droit dans les yeux. »

Ordonna-t-il énervé et sur un air de défi. Sircey serait-elle passé à autre chose ? Le Scorpion ne voulait pas y croire. Peut-être parce que lui ne l'avait pas oublié, elle était toujours aussi désirable que le premier jour.

« Je n'en doute pas. »

Rétorqua-t-il au tac au tac. Elle venait de le rendre irritable. Si la jolie blonde continuait de le chercher, la jeune femme allait finir par le trouver. A croire que Sircey le faisait exprès puisqu'elle joua les gamines en lui donnant un coup derrière le genoux. Johrane se montra menaçant, mais elle continua de le provoquer, à croire qu'elle prenait plaisir et s'en amusait. Graham se frotta l'arrière du genoux et lui jeta un regard noir :

« C'est une option, mais je pense que je serai beaucoup plus sadique, nous vivons dans un monde où il n'y a plus règle et où tout est permis...je pourrai te violer contre le capot d'une de ces voitures en pleine rue sans que rien ne m'arrête. »

Johrane lui jeta un regard glacial et sans cœur avant de la forcer à se mettre devant. Graham n'avait pas peur, mais il préférait la savoir devant histoire qu'elle évite un nouveau coup à son égard.

« Tu ne sauveras pas ma vie et si tu te faisais manger par un zombie, il n'aurait rien à se mettre sur la dent tellement tu es maigrichonne ! »

Marmonna-t-il avant qu'un zombie débarque et que Sircey s'en occupe comme une reine. Elle était sexy à jouer les femmes fatales. Le Scorpion fit mine d'être indifférent à sa petite démonstration afin de ne pas lui montrer qu'il était admiratif pour elle. Bien évidemment, le Scorpion ne comptait pas la remercier dans la mesure où il ne s'était pas senti en danger.

« Tu as fini de te plaindre ?! Et je n'ai pas de raison quant à mon choix. »

Ils arrivèrent à une intersection, là où se trouvait le fameux magasin. Cependant, une horde était en train de s'approcher, venant de l'une des routes.

« Fini de blablater, il faut que l'on trouve un endroit où se planquer. » Johrane regarda autour d'eux. « Il faut que l'on tente de rentrer dans un des bâtiments. » Il lui tira le bras et l'entraîna vers une porte d'immeuble. Johrane essaya de l'ouvrir mais elle était bloquée : « Aide-moi ! » marmonna-t-il tandis que la horde qui avait entendu du bruit, se dirigèrent vers eux.

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Apocalypse - The new world

@Johrane R. Graham

Tu lui fais face, cachant en toi, tes sentiments emplis de confusion. Tu sais que tu l’as aimé. Tu as aimé ce Johrane que tu as apprit à connaître, ce Johrane doux, tendre avec toi. Celui qui t’a permise de guérir. Ce Johrane qui n’était qu’un rôle ? Non, tu ne veux pas le croire. Une partie de toi ne veut pas le croire. Mais la partie prise de haine étouffe cette partie de toi qui doute, qui l’aime encore. Elle reste là, au fond de toi, elle se tait, ne laissant que celle qui se souvient de ce qu’il lui a fait. La femme brisée qu’il a malmenée, qu’il a gardée enfermé durant des mois pour en faire son jouet.
« Alors tant mieux ! Je vais continuer à t’appeler ainsi ! »
Ton regard posé dans le sien, tu veux lui montrer que tu n’es plus cette femme qu’il a connu. Cette femme qu’il peut briser si il le désire. Lui dire que tu n’as plus aucun sentiments pour lui ? Tu sers les dents, tu voudrais que les mots sortent. Tu voudrais lui cracher ta haine au visage. Mais la vérité est là. Et il a mit le doigt dessus. Il te connaît. Mais tu ne veux pas lui donner cette satisfaction.
« N’est-ce pas plutôt toi qui souhaiterais que j’ai toujours des sentiments pour l’homme que tu es ou que tu fais semblant d’être ? »
Tu te tiens là, si prêt de lui. Ses lèvres, ses mains… Ton coeur qui s’emballe à l’idée qu’il puisse comprendre combien il a raison, combien tu le désires toujours malgré tout. Qu’est-ce qu’il te prend Sissi ? N’aurais-tu pas développé le syndrome de Stockholm ? La victime qui tombe amoureuse de son bourreau, telle la Belle et la Bête…

Il se ventait d’avoir fait de toi cette femme forte que tu es, sans doute que quelque part, il a raison. Peut être que si tu n’avais pas été sous son emprise, si tu n’avais pas vécut, ou plutôt, survécut à tout ce qu’il t’a fait subir, tu aurais été l’une des première victime de cette apocalypse. Mais ça, aucun de vous deux ne pourrait l’affirmer avec certitude. Et tu le lui montre que tu n’es plus cette femme qui se laissera faire. 30 ans que tu vis dans ce monde et maintenant une année que tu arpentes ces rues mortelles.
« Parce que tu as déjà vécut en te souciant des règles sans tout te permettre ? Ce n’est pas le souvenir que j’en garde… Du moins, pas de ma captivité ! Et si je me souviens bien, ce ne serait pas la première fois que tu me prends par la force, mais qu’est-ce que tu y gagnerais aujourd’hui ? Les gens se moquent bien de qui tu es ou de qui tu as été. Ils veulent juste survivre. Il n’y a plus de journaliste à détruire pour la faire taire… De plus, je ne pense pas que tu prendrais le risque de me faire chavirer sur le capot de cette voiture pour la simple et bonne raison qu’il y a les zombies ! »
Tu te fais provocantes, sans doute un peu plus à son image. Sans doute que cela ne va pas lui plaire. Mais tu lui fais comprendre que tu ne vas pas te laisser faire comme à l’époque. Tu prends presque cela comme un jeu. Un jeu pour l’attiser, pour voir de quoi il serait capable aujourd’hui. Peut être pour provoquer une réaction en lui. Pour le comprendre, pour le tester. Une envie de savoir si tout n’était que mensonge ou si tu peux, espérer, que derrière le masque du Fossoyeur, il y a ce Johrane que tu as aimé. Sincèrement aimé ! Par là, tu cherches aussi à savoir si pour lui, tout cela n’était qu’un jeu pour mieux te briser ou si, comme tu le penses, comme tu veux le croire, lui aussi a put développer des sentiments pour toi.

Te plaindre ? Tu n’as pas le temps de rétorquer, juste d’ouvrir la bouche pour commencer à parler alors qu’il te coupe la parole. Face à vous, dans cette rue, une horde de zombies vous attends devant le fameux magasin. Il t’invite à l’aider pour ouvrir cette porte bloquée pour que vous puissiez entrer dans ce bâtiment pour vous y cacher. Cela fait du bruit, trop de bruit. Ils vont finir par se rameter. Tu attrapes toi aussi la porte pour lui venir en aide, mais rien n’y fait. La porte ne bouge pas d’un pouce. Tu abandonnes, prenant du recul pour trouver une solution parce que les zombies sont en approche. Vous devez faire vite si vous ne voulez pas finir en casse croûte. Tu lève la tête.
« Johrane, là, une fenêtre d’ouverte, je crois que c’est notre seule issue... »
Il te fait la courte échelle afin de t’aider à grimper, sans l’assurance que toi, en retour, tu lui viennes en aide une fois que tu seras à l’abri là haut. Tu passes par la fenêtre pour entrer dans ce qui semble être un salon. Tu fouilles ci et là pour trouver quelque chose et finalement, c’est les rideaux que tu arraches pour les passer par la fenêtre, pour qu’il puisse grimper juste à temps. Dernier effort, tu lui tend la main pour l’aider à passer cette fenêtre brisée qui vous permet de vous mettre en sécurité. Au vue de l’état du salon, il a dû s’y passer des choses bien moches… Le tirant avec toi pour qu'il puisse finir de grimper, en passant par la fenêtre, tu pars à la renverse avec lui et vous tombez l'un sur l'autre. Il est si prêt de toi dans cette position... Ton coeur bat si vite, si fort de sentir son souffle sur toi.
« Et maintenant ? »

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Sricey & Johrane

« Si ça te fait plaisir. »

Rétorqua-t-il d'un ton sec et froid. Si Sircey tentait de l'agacer, c'était réussi. Johrane ne la croyait pas concernant ses sentiments à son égard, peut-être parce qu'il ne l'avait jamais oublié. C'est pourquoi, il jugeait impossible l'idée qu'elle n'avait plus de sentiments pour lui.

« Je te croyais morte alors je me fiche de tes sentiments. »

Un mensonge, mais ça elle n'était pas obligé de le savoir. Johrane n'était pas du genre à montrer ses faiblesses. D'ailleurs, il était prêt à montrer à quel point il était toujours aussi dominant, notamment en la menaçant de la violer ici et maintenant s'il désirait la posséder. Autrefois, c'était ce qu'il faisait non ? Graham avait eu un total contrôle sur elle et il n'aimait pas le perdre. Sircey avait raison dans ses propos. Il n'avait plus autant de pouvoir et d'ampleur qu'auparavant. D'autres personnes aussi tarées que lui devaient arpenter les rues avec pour seul et unique but : survivre.

« Si tu penses comme tout ces gens lambdas de ne faire que survivre, ta vie est foutue. » L'ancien Scorpion était toujours aussi près d'elle. « Il ne faut pas oublier de réapprendre à vivre et c'est ce que j'offre aux gens de ma communauté. Ces gens me considèrent comme leur messie. » Ce n'était pas le même retentissement qu'auparavant et cela ne risquait pas de durer, mais c'était déjà ça. « Quand à ce que j'y gagnerai, c'est simple, comme tous les hommes j'ai des pulsions. » le sexe se faisait rare dans ce genre de situation. C'est pourquoi certaines rencontres pouvaient s'avérer mauvaises pour des femmes comme Sircey. « Pour les zombies ce n'est pas un problème. »

Enfin, en tout cas pas dans cette situation puisque horde se fit voir lorsqu'ils arrivèrent à l'intersection d'une rue. Johrane et Sircey n'avaient pas le temps de continuer leur petite discussion. Le Scorpion essaya de trouver un passage ou un endroit pour s'abriter le temps que passe cette horde. Le thanatopracteur courra en direction d'une porte d'un immeuble. Celle-ci était bloquée, sans doute par les anciens habitants lors du début de l'épidémie. Graham fut contraint de lui demander son aide pour ouvrir cette fichue porte. Bien évidemment, comme ils auraient dû s'y attendre, le bruit attira les monstres. Ils devaient faire vite, immédiatement. La journaliste trouva une solution rapide. Une fenêtre ouverte au dessus de leurs têtes. Johrane hocha légèrement la tête, en effet, il s'agissait de leur unique solution. Sans plus attendre, le Scorpion lui fit la courte échelle afin de lui permettre de pouvoir entrer. Lorsqu'elle s'éloigna de la fenêtre, Graham songea qu'elle en avait profité pour le laisser en plan. Ce serait une bonne vengeance, mais il l'aurait mérité non ? Johrane marmonna dans sa barbe tandis qu'il était en train de réfléchir à prendre ses jambes à son cou ou à attendre. Il fit reculer deux zombies avant de voir apparaître Sircey à la fenêtre et un rideau. Le thanatopracteur s'accrocha de toute ses forces et escalada la façade. A tout moment le rideau pouvait lâcher et il pouvait sentir les zombies en train de se rassembler en dessous de lui. Certains réussir à lui attraper une jambe mais il donna des violents coups de pied pour s'en débarrasser. La jolie blonde l'aida pour les derniers efforts et tomba au sol, se retrouvant sur elle. Sircey ne l'avait pas abandonné, elle ne s'en rendait pas compte, mais elle venait de créer en lui un mélange d'adrénaline et d'ascenseur émotionnel. Johrane resta contre elle, son regard planté dans le sien et n'ayant qu'une seule et unique envie. Lorsque la jeune femme demanda ce qu'ils allaient faire maintenant, le Scorpion s'empara follement de ses lèvres pour un baiser passionné et langoureux. Le Scorpion avait envie d'elle, ici et maintenant, Sircey lui avait tellement manqué. Sans plus attendre, se montrant sauvage et bestiale, Graham s'empressa tout en l'embrassant de lui enlever le haut. Le moment était-il bien choisi ? La jeune femme allait-elle apprécier ce genre d'imprévu ?

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Apocalypse - The new world

@Johrane R. Graham

Si ça te faisait plaisir ? Non pas vraiment à vrai dire, tu n’en tirais aucune satisfaction à le nommer ainsi. À te souvenir qu’il a été, qu’il est toujours cet homme, bien que différent dans ce nouvel ordre mondial. Tu l’as sentie. Et surtout, il ne se cache plus derrière ce masque qu’il s’était forgé pour te séduire, pour te tromper ! Et toi, tu t’étais laisser berner ! Mais depuis un an que ce nouveau monde est né, ce monde de chaos, de morts, tu n’es plus tout a fait la même toi aussi ! Aurais-tu réagit de la même manière si le monde n’avait pas changé lorsque cette dure vérité te fut révélée ? Tu n’en sais rien et tu n’en sauras jamais rien Sissi ! Les fait son là et en cet instant, tu te tient de nouveau à ses côtés. Tu te caches derrière cette arrogance que tu veux exprès pour l’énerver. Et cela semble fonctionner. Et face à son ton agacé, tu comprends que tu réussis !
« Vraiment ? N’est-ce pas toi qui parle de sentiments depuis tout à l’heure ? À vouloir absolument m’entendre te dire que j’en ai toujours pour toi ? C’est à croire que finalement, c’est peut être toi qui a des sentiments pour moi ! »
Devant lui, tu avances, te permettant ce sourire en coin fière de toi, fière de lui montrer ce nouveau visage qu’il ne te connaît pas. Tu te montre forte et tu veux tout faire pour réussir à le déstabiliser. Oui, tu es fière d’entendre que derrière toi, il a ce ton si froid, ce regard glacial qu’il te lance quand tu oses te retourner pour croiser son regard du tient. Et même si tu te mens, si tu lui mens sur tes sentiments, sentant bien cette confusion en toi, entre le haïr et l’aimer, tu ne veux rien laisser paraître. Tu ne veux pas qu’il puisse sentir cela en toi. Qu’il puisse jouer de nouveau avant de te briser, une fois encore. Alors tu fais taire cette petite voix en toi.
« Jusque là, ça ne m’a pas trop mal réussi de survivre puisque je suis toujours de ce monde ! Et ce n’est pas grâce à toi si j’en suis là ! »
Tu veux montrer que tu peux très bien te débrouiller toute seule. Qu’il n’a pas eu autant d’impact dans ta vie qu’il veut le croire. Et qui n’est que pure vérité ! Tu laisses s’échapper un rire.
« Ho ça, tes pulsions je les connais ! Et tu crois me faire peur ? Je ne suis plus sans défense face à toi Johrane ! »

Au détour d’une rue, une horde se tient là, prête à vous tomber dessus. En mauvaise passe, vous courrez, cherchant à vous mettre à l’abri. Tu pourrais en profiter pour courir plus loin, pour courir plus vite, pour te sauver, loin de lui. Pourtant, tu le suis. Face à ce danger, vous serez plus fort à deux ! Tu n’as aucune envie de mourir aujourd’hui. Face à la situation, cette porte fermée, impossible à ouvrir, tu trouves la solution. Mais celle-ci est compliquée. Joh accepte pourtant, t’aidant même à grimper là haut sans assurance de ta part qu’une fois à l’abri, toi tu lui viennes en aide. Tu pourrais le laisser là, en bas, en prise avec ces monstres. Un monstre dévoré par d’autre monstre ! Pourtant, tu ne le laisses pas, abandonnant ton sac, tu cours un peu partout à la recherche de ce que tu pourrais lui envoyer pour l’aider à grimper jusque là. Finissant par arracher les rideaux ne voulant pas perdre trop de temps à fouiller. Car en bas, il n’a pas le temps ! Il grimpe et tu l’aides sur les derniers mètres alors que juste en dessous, ils sont là, tentant de l’attraper, tentant de la tirer à eux. C’est toi qui l’emporte, l’aidant à passer cette fenêtre alors que vous retombez en arrière, lui sur toi. Ton regard dans le sien, ton coeur s’emballe. Comme avant finalement ! Peut-il le sentir ? Peut-il voir, dans ton regard, la confusion qui y règne ? Il s’empare de tes lèvres avec folie, avec passion. Ce baiser auquel tu réponds. Il se montre bestial, brutal, impatient te retirant ton haut. Et c’est là que tu réagis, le repoussant brusquement, geste que tu accompagnes d’une gifle. Oui Sissi, tu lui envoies ta main dans la tronche, une gifle qui résonne sur sa joue, les larmes aux yeux, un regard emplis de haine et d’amour à la fois. Comment est-ce possible de ressentir ces deux sentiments aussi opposés en même temps ? Pour une même personne… Alors que tu l’as repoussé si violemment, qu’il se retrouve assit à tes côtés, c’est toi qui revient vers lui, passant tes jambes autour de lui pour te mettre à califourchon sur lui et venir l’embrasser avec cette même fougue ! Tu ne sais plus ce que tu veux Sissi ! À ton tour, tu lui retires son haut, libérant ses lèvres le temps de passer ce vêtement pour le jeter au loin, le souffle court, tu marques un pause, ton regard plongé dans le sien.
« Je te hais… Tu le sais ça…. »
Avant de l’embrasser de nouveau follement.

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