Tu ressens cette douleur. D’où vient-elle vraiment ? Ton estomac ? Ou ta gorge ? Ou encore tes poumons ? Tout semble te brûler, comme si tu te consumait de l’intérieur. Comme si ton corps était en feu. Mais ce n’est pas ce feu qui peut t’envahir quand tu ressent ce désir brûlant. Tu n’arrives pas à identifier vraiment cette douleur. Que s’est-il passé ? Tu as cette impression d’étouffer. Tu as cette impression de mouvement tout autour de toi. Comme une certaine agitation. Tu as cette impression d’une gêne dans la gorge. Quelque chose que l’on t’arrache. Une nouvelle souffrance qui t’arrache un cris muet. Muet ? Oui, car tu te penses en train de crier, mais tu n’entends pas l’écho de ce cris. Tu le ressens, juste. Tu cherches à ouvrir les yeux, mais rien. Juste cette vive douleur. Tu as cette impression de vide. Et rien. Pas de lumière au bout du couloir. Juste une sensation qui semble te consumer. Tu as l’impression d’avoir froid pourtant. Est-ce vraiment que tu as froid ou bien est-ce la vie qui est en train de quitter ton corps inerte ? Tu cherches à te battre. Tu veux bouger, dire aux gens que tu es toujours là ! Dans ce corps inerte, tu te bats. Tu ne veux pas partir dans ce noir qui t’appelle. Tu te bats pour reprendre le contrôle, tu te bats pour reprendre conscience. Bouger, au moins le petit doigt. Bouger et ouvrir les paupières. Regarder qui est là autour de toi. À qui appartiennent ces voix que tu crois entendre autour de toi. Il y a cette voix, qui semble venir de si loin. Est-ce que cette voix t’appelle ? Réveilles-toi ! Oui, tu dois te réveiller ! Mais les mots que tu entends être prononcé à tes côtés, ont bien du mal à se faire un chemin vers ton esprit embrumé. Pourtant, après quelques minutes, seulement quelques minutes qui te semble être une éternité, tu parviens à froncer les sourcils. À remuer les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte. Juste un soupire. Et tu tousses. Toujours envahit par cette sensation qui te brûle de l’intérieur, alors que tu te sens prise de frisson. Tu trembles et de nouveau, la douleur qui te lance.
Pourtant, tu ne bouges toujours pas. Tu restes là, te demandant si c’est ainsi que tu vas finir. Seule, loin de celui qu’elle aime ? Celui qu’elle aime ? Peux-tu partir sans lui avoir dit ce que tu pouvais ressentir pour lui ? Alors des larmes commencent à couler. Tu n’as pas peur de la mort. De ta mort. Juste de ne pas pouvoir le revoir. Tu as peur de ne pas avoir la chance de lui dire tes sentiments. Ces sentiments que tu reconnais maintenant. Ces sentiments qui te font toujours aussi peur, mais bien moins que de le perdre lui ! Que s’est-il passé ? Tu ne cherches plus à ouvrir les yeux ou à te battre pour reprendre connaissance. Tu restes dans cette vague de semi-inconscience, tu cherches tes souvenirs. Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Quel est ton dernier souvenir ? Le bal ? Il te semblait boire cette coupe de champagne. Et alors ? Ce mal qui a commencer à te prendre. Une toux que tu n’arrivais pas à contrôler. Comme si tu allais finir par t’étouffer. Tu ressens de nouveau cette sensation de ne pas réussir à reprendre ton souffle. Et tu t’effondres. Il te semble revoir Johrane, à tes côtés, se sentir mal lui aussi. Tu avais plus peur pour lui que pour toi. Tu tentais de le rejoindre pour voir comment il allait. Tu ne te souviens pas avoir réussi. Tu finis par réussir à ouvrir les yeux. Il y a cette lumière qui t’aveugle. Mais ce n’est pas cette lumière dont les gens peuvent parler. La lumière de la mort. Une lumière qu’on dit si belle qui est impossible de lui résister. Cette lumière te fait mal aux yeux, bien loin de tout le bon que tu as put en entendre. Est-ce rassurant ? Tu cherches le ciel, la lumière du jour, mais tu te sens toujours aveuglée. Que peux-tu faire ? Finalement, n’est-ce pas ton destin de mourir là ? Johrane pourra vivre sa vie sans toi. Il pourra être heureux. Trouver une femme qu’il aimera et qui l’aimerait comme il le mérite en retour. Une femme qui fera son bonheur ! Alors n’est-ce pas mieux si ta vie s’arrête là ? Tu fermes de nouveau les yeux, laissant tes larmes continuer de couler. Est-ce qu’il va bien au moins ? Et finalement, tu t’entends prononcer son prénom. « Johrane... »
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Dim 4 Oct - 23:35
Sircey & Johrane
Johrane savait qu'il allait s'en tirer. Depuis qu'il était devenu le chef des Scorpions, le thanatopracteur demandait à Anarkia de l'empoisonner afin d'être plus résistant en cas d'empoisonnement. Avec la mort de Bear, aucun leader n'était intouchable, bien au contraire. Johrane comptait rester sur le trône encore bien longtemps c'est pourquoi il se préparait à toutes les éventualités comme un empoisonnement. Cette idée lui permit d'avoir un plan lors du bal de paix. Comme si les Scorpions allaient rester là sans venger leur chef et surtout leur dignité. Il fallait créer le chaos, créer la peur envers ses ennemis, être redoutable. Graham avait conscience du drame qu'il allait causer, c'était le prix à payer. Le prix de sa tête allait augmenter de manière fulgurante au moment où la police découvrirait qu'il s'agissait d'un coup des Scorpions. Pour le moment, ils n'avaient aucune preuve et puis qu'avait-il à craindre ? La justice était faible comparé aux gangs. Johrane avait donc ingurgité le poison, il ignorait que Sircey s'était empiffré au buffet juste avant.
« Ne m'appelle pas le Fossoyeur, ce n'est pas mon métier. »
Avait-il dit d'une voix agacée, comme si l'espace d'un instant Sircey avait découvert son secret. La demoiselle désirait une danse et avait qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, elle vint à ressentir les symptômes du poison. À côté d'eux c'était l'hécatombe, l'anarchie, le chaos. Johrane aurait aimé sourire, admirer son œuvre, mais il avait fallu que la jolie blonde cède dans ses bras. Graham garda son sang froid. Pas qu'il ne ressente rien pour Sircey, bien au contraire, c'était pour lui en quelque sorte une épreuve. Si la journaliste venait à mourir maintenant après tout ce qu'elle avait vécu, elle ne valait pas la peine de vivre. Néanmoins, pour son rôle d'acteur, il tenta de la faire recracher...enfin avant qu'il perdre conscience également. Johrane se retrouva dans une chambre d'hôpital à son réveil. Une infirmière le qualifia comme un miracle avec la dose qu'il avait reçu. Il était même l'un des premiers à être tiré d'affaire. Une fois qu'il eut repris des forces, il demanda des nouvelles de mademoiselle Kassell. La jeune femme était vivante. Graham fut rassuré et heureux. Le Scorpion demanda à la voir. Assis sur un fauteuil roulant et avec une perfusion, il arriva à son chevet. Johrane demanda à être seule avec elle et lui tient la main. Lorsqu'elle murmura son nom, le directeur de pompes funèbres se mit à sourire :
« Je suis là...tout va bien maintenant...tu ne risques plus rien...on ne risque plus rien... »
Johrane toussota avant de venir embrasser la main de la jeune femme. Le Scorpion se leva de son fauteuil roulant non sans réelle difficulté, il faisait plus de la comédie pour éviter d'éveiller les soupçons et vint attraper la bouteille d'eau sur le chevet de la journaliste. Il s'assit sur le rebord du lit et vint lui donner à boire : « Bois je t'en prie, tu en as besoin...ne te fatigue pas à parler. » Il reposa ensuite la bouteille et vint déposer un baiser sur son front.
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Lun 5 Oct - 18:43
Était-ce hier ? Ou il y a deux jours ? Une semaine peut être… Tu te demandes à quand remonte ton dernier souvenir. De ce fait, depuis combien de temps tu es dans ce lit ? Peut être seulement quelques heures. Est-il possible que tu en trouves la réponse ? Un médecin ou une infirmière. Cette personne qui s’occupe de toi. Tu respires et chaque inspiration te semble être un calvaire, te donne l’impression que tes poumons vont s’embraser tellement tu souffres… Et c’est de cette souffrance que tu sais que tu es bien vivante, en es-tu heureuse pour autant ? Ce n’est pas ta santé qui t’inquiète le plus. Car à force de chercher dans ta mémoire, tu arrives à avoir des brides de petits moments qui te reviennent. Tes derniers instants avant que tout ne devienne flou, avant que tout ne devienne noir ! Au bal, ce buffet, tu te trouvais avec Johrane. Cet homme qui fait battre ton coeur un peu plus vite chaque fois que tu le vois, chaque fois que tu penses à lui. Tu luttes contre ce sentiment, tu lutte pour ne pas le reconnaître, mais la vérité est bien là, tu tiens à lui, à ce qu’il y a entre vous ! Et dans ce dernier souvenir que tu as, alors que tu te sentais mal, tu le regardais lui, se sentir mal à son tour et s’effondrer. Tes larmes coulent alors que tu penses à lui… Tu te trouvais dans ses bras, mais tu te souviens, tu n’as pas eu la force de le rassurer avant de perdre connaissance. N’étiez vous pas sur le point de danser ?
Que s’est-il passé à ce fameux bal? Vous n’étiez pas les seuls à tomber au sol. Et toi, tu es vivante ! Est-ce le cas pour tout le monde ? Tous ces gens qui se sentaient mal autour de vous. Un empoisonnement ? Le buffet, l’air ? La journaliste que tu es cherche à comprendre mais ton esprit encore embrumé ne semble pas vouloir coopérer pour le moment. Et surtout, tu as loupé l’occasion de faire les gros titres du journal ! Mais tu pourras, sans nul doute, écrire un article en tant que victime, en tant que survivante. Un article tout aussi intéressant que ce qui a put être écrit durant te période d’inconscience. Tout cela, tu l’oublies quand tu sens une main prendre la tienne. Une main que tu sers. Les yeux encore fermés, cette main te rassure. Cette main qui prend la tienne fait battre ton coeur d’un espoir fou que ce soit la sienne. Et quand tu entends une voix, sa voix, tu ouvres doucement les yeux pour le voir. C’est bien lui qui se tient là, sa main dans la tienne ! Johrane ! Tu réponds à son sourire, te voilà rassurée de le savoir vivant, de le savoir assez en forme pour se tenir là. Et ton coeur s’emballe, se réjouissant du fait qu’il soit venu te voir malgré ce pyjama d’hôpital qu’il porte et cette perfusion accroché à son bras. Vous ne risquez plus rien, ces mots que tu voulais entendre, ces mots qui te font chaud au coeur. Tu lâches un petit soupire de soulagement de le voir à tés côtés, ce petit soupire qui t’arrache une grimace. Tu le vois tousser, tu l’observe, inquiète et pourtant, il continue de te sourire, venant embrasser ta main qu’il tient toujours dans la sienne. Tu essaies de parler, de lui répondre. Tu veux lui demander comment il va, si il sait ce qu’il s’est passé. Mais tout ce que tu arrives à faire, c’est de remuer les lèvres. Des sons, des mots incompréhensibles sortent pourtant de ta bouche. Tu as de nouveau cette impression de brûlure au fond de la gorge.
Tu le regardes se lever avec difficulté. Une nouvelle fois, tu te forces à essayer de parler. « Fais… attention… à toi. » Quelques mots que tu chuchotes alors que tu ne le quittes pas des yeux. Prête à appeler une infirmière à l’aide si il venait à s’effondrer. De ton autre main, tu cherches la télécommande pour remonter un peu le lit dans lequel tu te trouves pour être un peu mieux, un peu plus assise. Tu renifles, sentant comme une gêne, cette gêne qui n’est autre qu’un tuyau qui tu as envie d’enlever, que tu viens bouger pour te sentir moins embêtée. Il vient s’asseoir à tes côtés sur le lit, une bouteille d’eau dans ses mains. Tu as peur d’avoir mal en buvant et pourtant tu l’écoutes, tu lui fait confiance. Tu ouvres la bouche pour laisser couler l’eau dans ta gorge. Et étrangement, tu te sens soulagée. Tu souris alors qu’il vient déposer ses lèvres sur ton front. Et ta main attrape la sienne pour venir la coller contre ta joue alors que ton regard se perd dans le sien. C’est à ce moment là qu’un homme en blouse blanche entre dans la pièce. Dans ta chambre d’hôpital, il tient un petit dossier ouvert dans ses mains, un dossier sur lequel il semble être concentré. Le nez plongé dans ses papiers, il avance vers le lit sans vous regarder. « Ho, vous êtes réveillée mademoiselle Kassell. Bien, bien ! Et vous avez de la visite, c’est bien aussi ! On va vous garder encore un peu en observation mais vous êtes tirée d’affaire, vous pourrez bientôt rentrer chez vous tous les deux ! Je ne vous dérange pas plus, on se revoit après votre premier repas ! Quand l’appétit va, tout va ! » Il ne s’attarde pas et s’éclipse aussi vite qu’il est apparue. Tu as bien du mal à comprendre tout ce qu’il vient de se passer. Et à vrai dire, tu n’as même pas eu le temps de réaliser que tu aurais put lui demander plus, lui demander vraiment comment ça allait. Et pour les autres. Ce qu’il s’était passé… Qu’il avait déjà disparue. Tu te concentres de nouveau sur Joh. « Restes avec moi, je t’en prie, restes... »
(c) sthéno
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Mer 14 Oct - 20:45
Sircey & Johrane
Johrane avait espéré que Sircey ne se servirait pas du buffet, mais la jeune femme avait dû faire preuve de gourmandise. Il aurait très bien pu l'aider, lui donner l'antidote mais c'était aussi un risque de se faire attraper. Sircey ou un autre auraient découvert son identité ou tout simplement ses intentions. De plus, le chef des Scorpions voyait cet empoisonnement comme un moyen de prouver qu'elle était digne de lui ou non. Sircey était une battante et si elle était encore en vie après ce mauvais moment, elle aurait encore plus son intérêt. Si elle venait à mourir, ce serait comme une sorte de roulette russe, Johrane devait passer à autre chose, celui lui permettrait de ne pas éprouver des sentiments. Depuis qu'il était enfant, le Scorpion se refusait de ressentir quoi que ce soit, en tout cas pour ce qui est du sentiment de l'amour. S'attacher à quelqu'un était une faiblesse, une faille dont les Skulls ou les Sweet Poisons pourraient s'emparer pour l'atteindre. La journaliste n'était pas morte, elle avait survécu. Johrane devait admettre qu'il était ravi, elle avait réussi l'épreuve. Le thanatopracteur était donc partie la retrouver, jouer les petits amis bienveillants à son égard. Enfin, ils n'étaient pas ensemble, mais leur relation y ressemblait presque. Venant s'asseoir à son chevet, le Scorpion vint lui prendre la main. Des sourires échangés, puis Graham se met à tousser. Il avait été contraint de prendre une plus forte dose pour ressentir les effets du poison. L'immunité de ce dernier commençait à faire effet, il fallait toujours des doses plus fortes. Pourtant, il n'était pas à l'article de la mort, tout était contrôlé et il savait qu'il serait sortie dans peu de temps de l'hôpital. Les médecins avaient été surpris de le voir s'en sortir avec une telle dose, sans doute pensaient-il que c'était à cause de sa carrure que venait sa résistance. Johrane toussa avant de servir de l'eau à Sircey, cette dernière devait en avoir besoin. Il l'aida à boire tout en l'observant. « Ne t'en fais pas...les médecins m'ont dit que je suis chanceux, je m'en suis sorti. »
Un autre sourire. Sircey pourrait penser qu'il tente de la rassurer, c'est un peu le cas, mais il devait admettre qu'il le faisait par fierté. Ravi et excité que son plan ait marché. Johrane vint l'embrasser ensuite sur le front et sentit la main de la jolie blonde dans la sienne. Un interne entra soudainement dans la chambre et annonça des bonnes nouvelles. Sircey désirait qu'il reste à ses côtés, il hocha la tête positivement. « Je reste à tes côtés, je ne t'abandonne pas. »
Johrane continua de lui serrer la main tendrement avant de venir lui voler un baiser doux sur ses lèvres. Un amant parfait en apparence. « Tu veux que je fasse quelque chose pour toi ? »
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Lun 19 Oct - 23:41
Ce bal… Tu l’avais dit, tu l’avais sentie que ce n’était pas l’idée du siècle ! Et une fois encore, tes tripes ne t’ont pas trahis ! Enfin ton instinct aurait te pousser à ne pas te servir au buffet. Mais cet estomac trop gourmand et ton envie d’un verre t’ont poussé à déguster. Enfin, si l’empoisonnement vient bien de là. Tu réfléchis, tu tentes de mettre ton cerveau en marche malgré le mal que tu ressens, parce que tu veux te souvenir. Tu te vois t’approcher du buffet, te servir. Prendre cette coupe de champagne, la boire. L’un ou l’autre devait contenir du poison. Les yeux fermés, tu as l’impression de mieux y arriver. Mais ton esprit est encore trop embrouillé. Et puis ton coeur est ailleurs ! Ton coeur veut penser à lui ! Tu l’as vue aussi boire. Il se tenait juste à côté de toi quand tu as commencé à te sentir mal. Et maintenant, peux-tu te réveiller ? Tu tentes de t’y efforcer mais ça te semble si douloureux de te battre. N’est-ce pas plus facile de te laisser aller ? Tu commences sérieusement à y songer quand tu entends sa voix. C’est la sienne ! Alors tu ouvres les yeux pour voir si ce n’est pas ton imagination, mais il est là ! C’est bien lui qui se tient à tes côtés. Et tout de suite, tu esquisses ce sourire. Il a pensé à toi. Malgré qu’il soit encore rattaché à cette perfusion qu’il traîne avec lui, il est venu te voir. Et cela met ton coeur en fête ! Cela ne dure pas, car tu t’inquiètes de le voir tousser. Tu lui demandes de ne pas forcer. Tu as peur pour lui, bien qu’il te dise que tout va bien. « Tu sais ce qu’il y a eu exactement ? Les médecins t’ont expliqué ? Du poison c’est bien ça ? » Selon les médecins, il serait chanceux. Tu te demandes alors combien n’ont pas cette chance de pouvoir se réveiller comme lui, comme toi… Tu penses à quelque chose qui te semble horrible, mais qui reflète pourtant cette vérité égoïste qui devrait te faire comprendre à quel point tu tiens à lui malgré tout ce que veux bien te dire, lui dire. Tu es heureuse que ce soit lui le chanceux et pas un autre ! Tu le regardes s’approcher pour t’aider à boire. Tu te laisses faire, te sentant bien avec lui à tes soins. Tu te sens coupable d’être là, mais heureuse.
Ce moment de tendresse qu’il y a entre vous pourrait presque laisser penser que c’est officiel entre vous. Est-ce que c’est en train de le devenir ? En as-tu envie ? Tu as envie d’être avec lui, qu’il reste avec toi. Mais tu ne peux t’imposer à lui. Pas comme tu es en ce moment. Bien qu’il est cet effet étrange sur toi de t’apaiser. L’autre nuit, dans ses bras, tu n’as fait aucun de ces cauchemars qui te hante habituellement. L’arrivé de l’interne te surprend et te coupe dans tes pensées. Il t’apporte de bonnes nouvelles et ne s’attarde pas. À vous voir comme ça, il a dû penser ce que tu es en train de t’imaginer. Peu importe, du moment qu’il est avec toi en ce moment. Tu lui souris, serrant sa main. Tu souris à ce baiser qu’il te vole. Il est si tendre avec toi. Peut-il vraiment être celui qui te guérira de tes tourments ? N’est-il pas en train de le faire sans s’en rendre compte ? « Merci d’être là. » Ne voulant pas lâcher sa main, de celle qui te reste libre, tu viens caresser sa joue avec tendresse. Puis tu repousses la couverture, commençant à remuer les jambes. Tu n’aimes pas les hôpitaux, tu n’as jamais aimé ça. Tu n’aimes pas rester dans ce lit. Tu n’as pas de bons souvenirs dans les hôpitaux… Combien de séjours tu as put faire depuis que tu vis à New-York. Trois, peut être 4, en comptant celui-ci… Même si tu es heureuse de vous savoir en vie, de le savoir en vie, tu es nerveuse de te retrouver ici, une fois encore. Tu as ce besoin de marcher. « Tu crois que tu peux m’aider à faire quelques pas ? Je crois que j’ai besoin de bouger un peu... » Peut être que si tu marches, les médecins te laisseront sortir plus vite. Tu n’as qu’une envie, rentrer chez toi. Voudra-t-il venir avec toi ? As-tu envie de le quitter ? Tu glisses tes jambes sur le côté, tu n’attends pas vraiment l’autorisation pour tenter de te mettre debout. En te mettant sur tes jambes, tu ne fais pas attention à l'aiguille de la perfusion dans la paume de ta main, cette aiguille sur laquelle tu tires sans le vouloir parce que la poche est trop loin. Tu te rassois sur le bord de ton lit, te massant la main. « Aïe, je crois que je me suis un peu trop précipitée... Tu crois que c'est important ce qu'il y a dedans ? »
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Sam 31 Oct - 19:22
Sircey & Johrane
Johrane avait survécu, mais pouvait-on parler de survivant ? Il avait pleinement conscience de ce qu'il avait fait, tout était précis, son coup n'était pas fait sur un coup de tête bien au contraire. Graham savait qu'il risquait gros, y compris auprès de son gang car certains membres n'appréciaient pas de tuer des gens de cette manière, surtout les innocents. Le chef des Scorpions ferait attention à ses arrières. Pour le moment, l'heure était à la comédie. Johrane devait jouer les malades et les amoureux exemplaires en restant auprès de la jolie blonde. Cette dernière chercha à comprendre la situation, ce qui s'était produit pour en arriver à un tel drame.
« Un empoisonnement général lié à la nourriture et les boissons, après ils n'en savent pas plus, ils sont suffisamment débordés avec les victimes, c'est une hécatombe. »
Johrane n'était pas chanceux, Sircey l'était en revanche. Lorsqu'il l'avait vu se sentir mal sous ses yeux, Graham cru qu'elle allait y passer. Le thanatopracteur aurait pu la sauver, s'emparer de l'antidote et lui faire boire, mais elle aurait très vite compris qu'il était le commanditaire de cette attaque et par la suite comprendre qu'il était le chef des Scorpions. Le destin avait tranché et avait décidé une fois de plus d'épargner Sircey. Johrane ignorait si c'était qu'elle était super chanceuse, si elle avait un ange gardien ou qu'elle était combattante, mais le fait qu'elle résiste à toutes ses épreuves le rendaient fière d'elle. Faisant de la journaliste une personne digne de lui. Johrane se montra attendrissant avec elle, il jouait à la fois la comédie...et à la fois c'était vrai. Mais pouvait-il aimer ? Graham évitait de se poser la question, l'amour rendait faible les hommes. « C'est normal, je tiens à toi. »
Admit-il à la fois en disant assez et en gardant le mystère sur la nature de leur relation. Sircey garda sa main dans la sienne et vint lui caresser tendrement la joue. Le thanatopracteur lui adressa un sourire sincère. Soudain, Sircey désira marcher et lui demanda son aide. Il n'eut pas le temps de répondre que cette dernière, têtue se leva du lit pour se mettre debout et s'arracha la perfusion. Johrane fronça un instant les sourcils avant de répondre à sa seconde question en la voyant se rasseoir.
« Non c'est pour t'hydrater et t'apporter les éléments qui te manquent. » Graham lui montra que ce n'était guère important en faisant de même avec la sienne. Il l'attira ensuite contre lui afin de la prendre dans ses bras. « Tu ne tiens décidément pas en place. » il rit avant de venir lui voler un baiser. Il l'embrassa tendrement avant de rompre et de reprendre la parole :
« Si tu ne tiens plus en place et que tu souhaites rentrer, je peux peut-être convaincre les médecins. On partira d'ici en taxi et puis on irait chez toi...je prendrais soin de toi. » Il lui adressa un sourire amusé avant de l'embrasser.
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Dim 1 Nov - 18:04
Tu devrais t’inquiéter un peu plus des autres victimes de cette terrible soirée. Mais tu es bien trop soulagée de savoir Johrane en forme. L’hécatombe te semble si loin alors qu’il se tient à tes côtés. Tu t’en veux de ne pas te sentir plus fautive que cela, mais sa main dans la tienne, tu la sers. Tu ne veux toujours pas l’admettre, pourtant, les fais son là, tu aimes qu’il soit avec toi, tu aimes savoir qu’il n’a rien eu de grave. Et qu’il ai pensé à toi. Les sentiments sont déjà là. Un empoisonnement général, placé dans la nourriture et les boisson. De nombreuses victimes… Tu te demandes si c’est si terrible que ça… Et puis, lui, il va bien. Tu te demandes comment va Omby, Porti, toutes ces personnes à qui tu tiens. Tu cherches où sont tes affaires, le petit sac que tu avais avec toi, dans lequel se trouvait ton téléphone, ton dictaphone sur lequel tu as enregistré cette soirée mortelle. Peut être qu’en écoutant ce que tu as enregistré, tu pourrais entendre un truc qui te ferait comprendre ce qu’il s’est passé à ce bal. Qui est à l’origine de ce qu’il s’est passé ? Le skulls ? Les scorpions ? Tu pencherai plutôt pour les scorpions, mais tu n’es sans doute pas très objective au vue de ce qu’ils t’ont fait. Ou plutôt, l’un d’entre eux. Tu portes la main de Johrane à tes lèvres pour déposer un baiser sur le dos de sa main avant de lui sourire tendrement.
Peut être que vous avez été chanceux tous les deux, mais peut être est-ce un signe du destin. Tu le penserais si tu y croyais encore. Peux-tu encore te permettre d’y croire après tout ce qu’il t’es arrivé ? Tes parents, ton enlèvement… Et pourtant, tu es toujours là, certains diraient que tu as une bonne étoile, mais tu n’as pas envie d’entendre tout cela. Tu ne veux pas croire que tu puisses avoir cet ange gardien qui n’a pas été là pour t’aider à sauver tes parents. Tu t’en veux encore. Est-ce pour cela qu’à l’époque où tu étais enfermée dans cette chambre, tu souhaitais mourir, à la merci de cet homme qui s’amusait, parfois juste en se tenant à tes côtés pour te torturer mentalement, à te demander ce qu’il allait encore te faire. Tu frissonnes à l’évocation de ses souvenirs, tu n’arrives toujours pas à en parler. Pas même à ta meilleure amie. Et malgré tes angoisses, sans que tu comprennes pourquoi, la présence de Johrane a tendance à t’apaiser. Ton coeur loupe un battement avant de se mettre à battre si fort. Tu es probablement en train de rougir, envie par cette douce chaleur animé par le bonheur. Tout cela pour quelques mots. Tout cela parce que le bel homme qui se tient là, à tes côtés, assit sur ce lit avec toi, ta main dans la sienne, vient de dire qu’il tenait à toi. « Je… Johrane. Je crois bien que moi aussi je tiens à toi. » Tu viens tendrement caresser sa joue, n’en disant pas plus. Ne voulant pas en dire plus qu’il n’en faut. Votre relation restant dans le flou. Vous venez d’admettre que vous teniez l’un à l’autre, sans pour autant parler de sentiment ou sans éclaircir ce qui vous relie l’un à l’autre. Une forte amitié améliorée ? Peut être plus que cela ?
Tout cela mit de côté, ne voulant pas parler de tout ce que tu cache au fond de toi, tu balances cette couverture pour t’asseoir sur le côté et te lever. Allant trop vite, t’arrachant l’aiguille. Tu demandes si c’est grave. Un sourire en coin, il a le don de te rassurer, c’est pour cela que tu es si bien avec lui. Tu le regardes enlever l’aiguille dans sa peau avant de venir te prendre dans ses bras. Des bras dans lesquels tu adore te lover. Sans doute trop pour ce que tu veux admettre. « Je ne suis pas la femme la plus simple… » Tu réponds à ce tendre baiser qu’il te donne. Tu te sens la plus chanceuse en ce moment. Parce que tu as survécut, une fois de plus. Parce qu’il a survécut lui aussi. Et qu’il est venu te voir. Tu lui souris alors qu’il te propose de partir de cet hôpital. Ce qui te semble une excellente idée. Tu n’aimes pas être ici, tu n’as que de mauvais souvenirs dans les hôpitaux. « Ho oui, s’il te plaît, quittons cet endroit. Tu crois que les médecins seraient d’accord ? » Mais surtout, tu souris pour la suite. Pour ce qu’il te propose. Venir avec toi, chez toi, pour prendre soin de toi. Se rend-t-il compte du bonheur dans lequel il te plonge en disant cela. Peux-tu te voiler la face plus longtemps ? Ce sourire te trahit ! Peut être est-ce pour lui que tu t’es accrochée à la vie ce soir. Pour le revoir, pour l’embrasser et pour fondre dans ses bras. « Alors rentrons si tu le veux bien. Je nous ferai un bon repas si tu n’as pas mangé le plateau repas de l’hôpital. À moins que tu ne le préfères, avec une bonne compte de bébé en dessert, un régal ! » Tu ris, trop habituée à ces foutus plateaux. Trop habituée à te retrouver ici. Tu laisses Johrane négocier votre départ alors que tu es déjà partie dans la salle de bain avec tes affaires pour te changer, consultant ton téléphone pour prendre des nouvelles de ta meilleure amie et de ta sœur de coeur. Le coeur battant si fort, tu attends qu’elles t’envoient un message pour te dire qu’elles vont bien toutes les deux. Tu ressors pour rejoindre Johrane qui a négocier votre sortie. Lui prenant la main, comme le ferait une amoureuse, par peur de le perdre, tu t’accroches à lui, allant prendre ce taxi qui vous ramène chez toi.
(c) sthéno
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Mer 2 Déc - 23:28
Sircey & Johrane
Admettre qu'il tenait à elle était un petit pas, une affirmation qu'il lâchait sans pour autant avouer la totalité de ses sentiments. Johrane détenait toujours le contrôle, il n'était pas du genre à se laisser emporter par les sentiments. Avec Sircey, il continuait d'avoir le dessus, ne serait-ce pour la manipuler, jouer les petits amis parfaits...enfin il n'était pas encore son petit-ami, mais leur relation était en bon chemin. Est-ce qu'il avait envie d'être ce genre d'homme ? La réponse était négative, pourtant Sircey ne le laissait pas indifférent et cela depuis le début. Le Scorpion la laissa embrasser sa main et ensuite lui caresser la joue, il lui adressa un sourire lorsqu'elle confirma ressentir la même chose à son égard. Graham savait qu'il n'y avait pas besoin de parler à ce moment précis. La jolie blonde en avait marre de rester sur un lit d'hôpital et encore moins dans ce lieu. Johrane l'observa se relever, s'arracher l'aiguille. Cette dernière s'inquiéta un court instant, le Scorpion la rassura en arrachant la sienne puis il la prit dans ses bras. Sentir son odeur, sa chaleur contre son torse, lui fit du bien, il devait l'admettre.
« C'est ce que j'ai cru comprendre. »
Il lui dit un clin d’œil. C'était ce qui lui plaisait chez elle, son petit caractère. La jeune femme était loin de ressembler à madame tout le monde, bien au contraire. Graham lui proposa de quitter l'hôpital, Sircey ne se fit pas prier pour accepter. Johrane lui adressa un sourire :
« Ils n'auront pas le choix que de céder. » il ajouta : « Et puis, ils ont déjà fait une batterie de test et enlever le poison de notre organisme. »
Johrane allait prendre soin d'elle. Sircey l'avait mérité, il n'y avait aucun doute la dessus. Il la récompenserait à sa manière. Le Scorpion lui adressa un sourire :
« On pourra même commander, cela t'évitera de te fatiguer à la tâche, non pas que tes repas ne soient pas bons. »
Il la taquina avant de déposer un baiser sur son front. Johrane la laissa ensuite s'habiller avant d'aller négocier leur sortie. Graham alla ensuite s'habiller également avant d'appeler un taxi. Johrane trouva la situation cocasse d'être habillé en tenue de soirée. Pendant le trajet en voiture, le Scorpion garda la jeune femme contre lui. Une fois devant la porte de chez Sircey, le thanatopracteur pénétra à l'intérieur de l'appartement. Johrane remarqua que des éléments avaient changé comme si une présence supplémentaire habitait ici. Pour le moment, Graham garda cette information pour lui tandis qu'il s'approcha de Sircey, passant ses mains sur ses hanches. « Il faudrait peut-être qu'un jour je laisse quelques affaires ici. » Le Scorpion faisait référence à ses habits encore tâchés de sang à cause de la soirée. Il n'avait aucun rechange. Johrane vint l'embrasser tendrement avant de la regarder dans les yeux avec un regard espiègle.
« Je t'avais promis une danse. »
Graham s'éloigna d'elle et se dirigea vers sa chaîne hifi. Il regarda les disques et en mit un avant de venir retrouver sa belle et vint lui faire une révérence tout en lui tendant la main : « Si mademoiselle veut bien m'accorder cette danse ? »
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Ven 4 Déc - 22:20
Tu n’as pas attendu d’avoir la permission du médecin pour te lever. Tu es ce genre de femme qui ne sait pas tenir en place. Le genre de femme qui est incapable de reste dans un lit d’hôpital. D’une part, c’est un endroit qui t’angoisse et moins tu y restes, mieux tu te portes, d’autres part, tu vas bien, alors pourquoi rester allongée dans ce lit, attendant qu’on te donne le droit de te lever alors que tu t’en sens la force ? Au final, tu arraches l’aiguille qui se trouvait encore dans ton bras, car tu te précipites bien trop. Cette perfusion qui est censé t’aider. Et même si c’était important, il est trop tard maintenant, ce qui est fait, est fait. Tu regardes Johrane fait de même avec la sienne, t’arrachant un sourire. Qu’importe ce que le reste de ta vie te réserve, tu veux juste profiter de cet instant, oublier où tu te trouves, profiter d’être dans ses bras. Quitter cet endroit, rentrer tous les deux, tu ne demandes pas mieux Sissi ! « Tu as peur que je t’empoisonne si je cuisine ? En vrai, je ne sais même pas ce qu’il me reste dans les placards, on verra bien sur place. » Tu n’as pas les idées encore très clairs, tu ne te souviens pas de la dernière fois que tu as fait les courses. Tu oublies même de lui parler de l’installation de Omby, ta petite sœur de coeur, dans la chambre d’amis. Tu n’as pas la tête à ça. En cet instant, il n’y a que Johrane qui occupe tes pensées. Tu es pleine d’espoir en regardant Johrane passer la porte. Elle se sent sereine, Joh l’a rassurée. Il a raison, ils ont déjà fait tous les tests, alors pourquoi ils devraient les garder ? Il n’y a aucune raison. Tu ne prends même pas la peine d’attendre qu’un médecin vienne te confirmer que tout est réglé pour ton départ que tu pars déjà à la salle de bain pour te changer. Pour enfiler de nouveau cette robe de soirée. Cette robe de malheur. Tu ne pourras même pas la rendre pour te faire rembourser maintenant… Une robe que tu ne porteras plus… Tu n’es pas de ces femmes qui aiment dépenser beaucoup d’argent pour se faire belles en s’habillant de façon classe. Tu es simple.
Habillée de cette robe de soirée qui devrait te donner l’impression d’être une princesse alors que c’est tout le contraire, Sissi, tu rejoins celui qui fait battre ton coeur, bien que tu ne sois pas prête encore d’admettre à quel point tu tiens à lui. À l’entrée de l’hôpital, les papiers signés pour ta sortie, tu portes encore ce bracelet, preuve de ton passage ici, tu grimpes dans ce taxi avec lui. L’un contre l’autre, le trajet se passe bien. Si bien. Sissi, tu es beaucoup trop heureuse pour que ceci ne soit pas un rêve ! C’est cela, tu es probablement morte ! Et tu te trouves où dans ce cas, le paradis ? Peu importe, tu profites d’être contre lui. Combien de temps ce bonheur va durer ? Tu ne dois pas te poser la question. Tant qu’il est là, il te permet d’être presque une femme normale. De ne plus être cette femme brisée. Quand tu es avec lui, tu as l’impression de te retrouver. Vous voilà arrivant déjà en bas de ton immeuble. Ce fut bien trop rapide pour toi. Tu sent ton coeur se serrer alors que tu sors de la voiture, de peur qu’il te laisse là. De peur qu’il rentre chez lui. Tu veux un peu plus de temps avec Johrane. Puis tu le vois sortir, lui aussi de la voiture. Tu souris. Il monte avec toi, il entre avec toi dans l’appartement. Tu n’as qu’une envie, quitter cette robe, prendre une douche, manger un morceau et te blottir dans les bras de cette homme pour le reste de la nuit ! Tu ne peux t’empêcher d’avoir ce sourire quand il propose de laisser des affaires à lui ici. Ton coeur bondit. Il bondit si fort dans ta poitrine. Tu as l’impression que même lui pourrait l’entendre d’où il se trouve. « Je pourrais te faire de la place dans mon placard, je pense qu’on peut trouver facilement. » Tu te mords la lèvre inférieure alors qu’il se rapproche pour venir te prendre dans ses bras. Déposant ses lèvres sur les tiennes. Ton regard plongé dans le sien. Son regard taquin, tu te demandes ce qu’il te prépare. Une danse ? Tu l’avais oubliée celle-là avec tout ce qu’il s’est passé au bal. Tu le regardes s’éloigner pour aller brancher la musique. Tu attrapes la main qu’il te tend en te faisant cette révérence. « C’est avec plaisir mon gentilhomme ! » En retour, tu lui en fais une également avant qu’il ne passe un bras autour de ta taille pour te prendre contre lui, commençant à vous faire tourner lentement au rythme de la musique. Le temps d’une chanson qui semble passer beaucoup trop vite à ton goût, tu te laisses transporter. Et bien que la musique change, tu restes blottit dans les bras de Johrane, venant déposer tendrement tes lèvres sur les siennes. Tu l’aimes, c’est certain ! « As-tu faim ? Tu préfères peut être prendre une douche d’abord… Il me reste peut être un vieux carton avec des affaires de mes parents, on y trouvera peut être un pantalon et une chemise pour que tu puisses te changer. Tu veux que je fouille pendant que tu te laves ? » Sauf si il désire se laver avec toi. Passer plus de temps avec lui, tu ne dis pas non à l’idée. Pourtant, tu n’oses le proposer, tu ne sais pourquoi, tu n’oses t’imposer à lui. Sans doute par peur de le faire fuir en te montrant trop entreprenante. « Ou on peut rester là et dire que cette chanson n'est pas encore fini ! »
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Mer 30 Déc - 0:19
Sircey & Johrane
« Décidément il n'y a que toi pour faire ce genre d'humour après un véritable empoisonnement. » Johrane se mit à rire légèrement avant de reprendre son sérieux : « Je veux juste prendre soin de toi. »
Sircey avait survécu et il lui devait bien ça. La féliciter en quelque sorte. Il était fier d'elle et la jolie blonde ne pouvait même pas s'en rendre compte sans en comprendre la raison. Le Scorpion lui vola un dernier baiser avant de sortir de la pièce afin de régler leur départ puis de retourner dans sa chambre, s'habiller. Lui aussi portait encore son costume, il devrait le garder jusqu'au petit matin puisqu'il allait passer la nuit chez la jeune femme. Dans le taxi, les deux jeunes gens étaient l'un contre l'autre. Si Johrane n'était pas quelqu'un de câlin, il devait admettre qu'avec Sircey, il apprenait un peu plus à apprécier ce genre de petite chose. Après tout, n'était-il pas censé ne pas savoir aimer ? Une fois devant chez elle, Graham monta avec elle. Le Scorpion constata la présence d'une seconde personne dans son appartement. Pas physiquement actuellement, mais qui semblait y avoir déposé ses marques. Cette information ne plaisait pas au Scorpion. Jaloux ? Peut-être parce qu'il ne voulait que Sircey pour lui seul et aussi afin d'éviter que des fouines comprennent son petit jeu. En parlant d'affaires, Johrane suggéra d'en laisser ici la prochaine fois puisqu'il se retrouvait démunit d'habits propres.
« Même un endroit pour poser un sac suffira tu sais. »
Graham la prit dans ses bras et vint l'embrasser tendrement avant de lui adresser un sourire espiègle. En se reculant, Johrane vint allumer la chaîne hifi. Il lui avait promis une danse, il allait donc s'exécuter et puis cela l'arrangeait qu'ils ne dansent pas aux yeux de tous. Là ils étaient dans leur bulle. Sircey accepta sa demande et prit sa main. Johrane vint se coller contre elle, la prenant par la taille. Tous les deux suivirent le rythme de la musique. La situation était décalée par rapport à celle qu'ils avaient vécu quelques heures auparavant. Le Scorpion n'avait aucun regret, si c'était à refaire, il le referait sans aucun problème. Ils étaient dans leur bulle, Graham apprécia chaque seconde jusqu'à ce que la musique change et que Sircey vint l'embrasser. La jeune femme lui proposa tout un tas d'activités à la fois, que ce soit de manger, d'aller se doucher ou encore continuer leur danse. Le thanatopracteur avait l'embarras du choix !
« J'ai l'impression de revivre le même scénario, à chaque fois que je viens chez toi, je finis toujours par me retrouver à moitié nu devant toi. » Il sourit amusé avant de venir lui caresser tendrement la joue tout en la regardant dans les yeux : « Hum...en ce qui concerne la danse, je t'en ai seulement promis une, pas deux. » Johrane essaya de faire de l'humour, bien évidemment si la jolie blonde le désirait, ils continueraient. « Et tu n'aies pas obligé d'être au petit soin pour moi. » Graham lui en fit presque un reproche dans la mesure où personne ne s'était occupé de lui de la sorte de toute sa vie. Il avait du mal à apprécier de se faire dorloter, c'était tout nouveau pour lui. « Ceci dit, j'ai une meilleure idée. » le Scorpion se montra mystérieux le temps de quelques secondes : « On pourrait prendre la douche ensemble. » Graham vint déposer plusieurs baisers dans son cou tandis qu'il continua de parler : « et entamer une seconde danse là-bas. » d'autres baisers parcoururent le cou de la jolie blonde : « Nous pourrions manger après, si tu as faim. » Le Scorpion s'arrêta de l'embrasser, il était toujours collé à elle, la regardant dans les yeux, attendant une réponse de sa part. Tandis que l'une de ses mains vint faire glisser la fermeture éclair de sa robe.
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› Re: [Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois ! › Mer 30 Déc - 12:26
Tu lui souris. Tu lui souris tout simplement. Peut être bien que ce n’est pas le genre de blague en faire en de telles circonstances surtout pour ces personnes qui sont mortes… Mais il en meurt tous les jours Sissi et tu ne peux pas revenir sur cela. Ta carrière de journaliste te l’a apprit. Ta vie aussi. Tu peux seulement te battre pour ceux qui restent, ou pour rendre justice, cherchant la vérité. Tu as appris à faire ces tournures de phrases que peuvent avoir les journalistes. Mais ce soir, tu t’en fiche. Ce soir, tout ce qui compte, c’est lui, c’est toi, c’est vous ! Le fait de le retrouver. Il aurait put s’offusquer d’une telle blague, mais pour lui aussi, de part son métier, la mort fait partie de sa vie. C’est ainsi. Tout le monde ne peut pas survivre. Mais vous si ! Es-tu en train de devenir une mauvaise personne à penser comme cela ? Un dernier baiser volé et vous voilà séparé. Quelques minutes seulement, juste le temps qu’il puisse rejoindre sa chambre, qu’il puisse enfiler son costume, sa tenue de bal que vous portez toujours. Tu en fais de même et vous pouvez vous échapper, ensemble, de cet enfer qu’est l’hôpital. Un tour en taxi plus tard, à passer le trajet l’un contre l’autre, vous arrivez chez toi. Tu es bien avec lui. Il serait temps que tu le reconnaisses. Tu es bien quand tu es dans ses bras, quand il est prêt de toi. Tu sens ton coeur qui s’emballe chaque fois qu’il te regarde, chaque fois qu’il te sourit. Tu sens les papillons qu’il te fait ressentir dans ton ventre quand il vient poser ses lèvres sur les tiennes ou qu’il passe ses bras autour de toi. Tu te sens en sécurité dans ses bras.Oui Sissi, il est grand temps que tu le reconnaisses, tu as des sentiments pour cet homme ! Tu te sens comblée, heureuse. Tu pourrais presque croire qu’il est possible que tu puisses avoir le droit à un bel avenir, avec lui. Surtout quand il propose de laisser des affaires à lui, ici, chez toi ! « Je devrais pouvoir trouver mieux quand même que juste une place pour un sac ! » Tu te laisses porter par cette douce ambiance qui s’installe dans l’appartement.
Une danse promise que vous n’avez put échanger lors de ce fameux bal. Finalement, ici, c’est tout aussi bien. Mieux peut être. Tu n’aimes pas vraiment danser, ni te montrer en spectacle. Plus intimiste, cet instant, c’est votre petite bulle à vous. Ta nouvelle colocataire ne devrait pas rentrer avant quelques jours de sa nouvelle mission, au moins, vous serez tranquille ce soir. Ce moment, il est à vous, à lui, à toi. Personne ne peut vous couper, personne n’est là pour vous bousculer. Et tu profites de chaque seconde pour te lover dans ses bras alors qu’il vous fait doucement tournoyer au milieu de ton salon. Cette danse te semble bien trop courte mais finalement, une musique ne dure en moyenne que 3minutes30. Ces quelques minutes qui te donne l’impression que tu pourrais passer le reste de ta vie à vouloir que cet instant se prolonge encore et encore. Tu coupes ce silence, ou plutôt cette nouvelle chanson qui démarre alors que l’un comme l’autre, vous ne vous quittez pas. Tu n’as aucune envie qu’il te laisse partir. Tu n’as aucune envie de lui échapper. Tu lui proposes différentes options pour lui laisser le choix. Tu ris doucement à sa réponse. « Peut être parce que j’aime ça... » Tes yeux dans les siens, sa main sur ta joue, tu peux sentir la chaleur qui se diffuse par ce doux contact. Tu lui souris, amusée par ce qu’il te rétorque. Venant, toi aussi, encadrer son visage de tes mains pour en dessiner les traits, tu ne le quittes pas des yeux. Tu as même peur de cligner pour te réveiller de ce rêve qui te semble bien trop beau. « Laisses moi être au petit soin pour toi, comme tu l’es pour moi. Laisses moi croire que tout ceci est bien réel. J’ai peur de me réveiller et de n’avoir que rêvé tout ceci... »
Une meilleure idée ? Tu restes pendue à ses lèvres, attendant qu’il t’annonce cette idée qu’il a à te proposer. Prendre la douche ensemble ? Tu n’osais lui proposer de peur qu’il te trouve trop entreprenante, autoritaire peut être. Tu es ravie qu’il te le propose. Ses baisers dans ton cou te font frissonner, laissant bien sous entendre l’idée qu’il a derrière la tête en te proposant de l’accompagner pour cette douche à deux. « C’est un programme très intéressant monsieur Graham ! » Le coeur qui s’emballe, le souffle qui se fait court, tu prends ton courage à deux mains pour attraper la sienne et l’inviter à te suivre vers la salle de bain. Là bas, tu attrapes tes cheveux pour les relever, dos à lui, tu attends qu’il défasse la fermeture de cette robe de bal qui porte encore son étiquette. Tu avais pour but de la ramener pour te faire rembourser, vue son état, tu sais maintenant que ce sera impossible. Tu frissonnes de nouveau en sentant ses mains faire descendre le zip le long de ton dos. Laissant la robe s’écraser doucement au sol, tu te retournes vers lui, presque nue. Ton coeur battant si vite dans ta poitrine, comme à chaque fois que tu es avec lui. Et tu sais pourquoi Sissi. Tu sais ce que tu ressens pour cet homme. T’approchant pour venir l’embrasser, tu passes tes bras autour de lui. « Johrane, tu es le premier qui me fait me sentir si bizarre quand je suis avec toi, le premier qui me fait ressentir toutes choses… Le premier que j’aime… Oui, le premier que j’aime réellement ! Je t’aime Joh ! Je ne suis pas la femme dont tu rêves… Je suis abîmée, brisée, angoissée… Il m’arrive de faire des crises d’angoisse, de me mettre à hurler après un cauchemar, mais quand je suis avec toi, j’ai l’impression d’aller mieux. Sans doute parce que je t’aime. Et t’aimer ça me suffit ! » Ton coeur bat si vite suite à cet avoeux que tu aurais l’impression qu’il pourrait s’échapper de ta poitrine. Tu ne sais pas comment il va le prendre mais tant qu’il ne te fuit pas, tout ira bien. Tu t’écartes doucement de lui pour aller faire couler l’eau.
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[Johrane - suite du bal] Laisses moi embrasser tes lèvres une dernière fois !
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