Le secret est la règle d'or dans mon domaine et tu veux quoi ? Que je te déballe ma vie maintenant ? Alors ok, lit bien mon histoire parce que je t'assure qu'après je te l'arrache des doigts et te la fourre dans le cul … et si tu veux la conter de nouveau à quelqu'un d'autre si tu es assez bonne je te donnerais autre chose à te mettre sous la dent et sinon , au mieux, préparez vous à boire de la soupe pour le reste de vos jours et au pire vous boufferez le pissenlit par la racine.
Donc , on commence par le début. Je suis né, j'ai braillé , j'ai mangé , j'ai chié , j'ai pieuté , et tu peux mettre en repeat les dernières actions pendant un bon moment. Fils d'une colombienne qui a écarté les cuisses pour un gradé américain venu en renfort dans les quartiers chauds de Bogota. Et pas qu'une fois puisque je suis le deuxième fils de cette mésalliance et que j'ai une sœur et un petit frère qui sont nés, qui ont braillé et qui ont chié à ma suite. Sauf que cette fois ci c'était dans mes oreilles. Si tu veux d'autres détails savoureux, sache que j'étais déjà un bon morceau bébé. Ouai, si bon que je suis le seul à avoir pesé si fort sur l'utérus de ma mère que craignant de trop grosses complications à l'accouchement , elle m'a mis au monde aux Etats Unis . De quoi avoir la nationalité qui va bien encore plus facilement, ce qui m'a été bien utile pour la suite. Mais sitôt moi viable et ma mère recousue, direction le pays. Il y avait les obligations de mon père et aussi le fait qu'il était plus agréable d'être vu comme l'étranger qui fait grâce de sa personne pour une autochtone, plutôt que le soldat qui de retour à New York ramène femme et gosses parce qu'il n'a pas sût s'empêcher de la tremper partout.
Il a pourtant dut supporter la probe quand nous avons tous débarqué de nouveau dans le plein cœur de la grosse pomme ne parlant presque qu'espagnol. Que fait un pré ado qui ne se fait pas comprendre ? Il frappe et il frappe fort. Ma réputation fût faite : garçon difficile, raclure, à ne pas approcher. Cela m'a appris très vite à reconnaître la peur dans le regard d'un autre, mais aussi l'excitation. Les femmes aiment les bad boy ? Ce n'est pas une légende. J'ai commencé à leur plaire, j'ai commencé à en profiter et ai sans doute du niquer la vie sexuelle de certaine en leur donnant des habitudes de déglinguées beaucoup trop tôt dans leur développement, mais peu m'importait , tant que je prenais mon pied. Mon père qui avait de l'honneur pour nous deux essayait bien de me passer le goût de la violence avec ses propres poings mais c'était peine perdue. Alors quand j'ai commencé à prouver nettement que j'allais répondre ... il a préféré me transférer dans une école militaire.
Changement radicale : des règles et de l'autorité partout. Je croyais moi même que je ne le supporterais pas . Que je finirais par fumer toutes ces gueules de cons qui, comme mon paternel, se croyaient mieux que les autres puisqu'ils portaient un uniforme. Mais non... Ils étaient arrivés à m'épuiser physiquement, moi qui me battais depuis des années. J'étais K.O et pendant un bref moment trop mort pour répliquer comme à mon habitude. Alors j'écoutais et j'apprenais. Mes notes ne se sont pas transformés. Même si ma mémoire aiguisée et mon esprit arrivaient à retracer fidèlement les cours, je ne répondais aux exams que pour avoir la moyenne et pas être de corvées. Je prenais surtout goût à la rigueur sportive, aux différentes techniques de combats et à l'approche du maniement des armes. Alors j'ai eu mon diplôme , surtout pour rentrer dans les marins par la suite.
Ne te méprends , pas que je voulais suivre l'exemple de mr Kellerman , non rien à battre. Juste que j'étais doué à ça et on le reconnut assez vite. Je passais mes classes sans le moindre soucis . Je me découvris doué pour tirer droit dans d'autre circonstance qu'avec une jolie poupée. Cela m'a permis de voyager , de voir du pays. Un long moment en Inde, un autre en Irak. On devient insensible. Le travail c'est le travail , c'est souvent soit toi, soit un pote, soit un type que tu ne connais pas. Adieu mec, bonjour les entrailles sur le sable. Je m'étais éloigné de ma famille ou en tout cas de mes parents : un père trou du cul qui tapait dans ceux des voisines aussi pour oublier que ma mère était la bonne bobonne et la bonne mère de famille soumise mais sans doute trop passive pour le combler maintenant que son vagin s'était de par trop distendu. Même lors de mes congés, je bougeais. Je me souvenais en particulier d'un mois de débauche avec des collègues où nous avions laissé nos uniformes au placard. Une sorte de baptême du feu, voir qui avait une grande gueule depuis tout ce temps mais n'en touchait pas une en vérité . Tout partager entre pote, se refiler les conquêtes, nous n'avions plus rien d'honorable. Je m'étais même délecté auprès du réseau locale de baise et de drogue. J'aurais été défais si cela s'était sût mais je m'en tapais. Sur le cul de certaines italiennes la coke se prenait aussi raw que le reste. Le patron de toute cette merde je l'avais rencontré, sa gamine aussi : une future petite conne qui se fera tout offrir par son daddy chéri .
Je suis rentré, auréolé, auprès de mes camarades d'une médaille bien plus impressionnante pour une bande de type : la bête après qui il est difficile de passer. Mon quotidien reprit de plus belle jusqu'à cet appel. Pour être sincère, je ne me rappelle même plus des mots, des explications. Juste que mon frère était mort. Tué dans une rue de New York pendant une de ses rares sorties. C'est qu'on était différent. Lui ingénieur, toujours droit, toujours fiable, marié. Alors que j'aurais mérité de me prendre des bastos par centaine et y avait échappé . Ce connard n'aurait dut le faire qu'une fois, une toute petite fois pour survivre . Il était mort comme une merde dans un caniveau et j'allais le venger.
J'ai quitté les marins. Je suis rentré au bercail, suis allé boire une bouteille sur sa tombe et lui ai promis de faire payer son exécution. J'avais tout appris à l'armée , comment traquer un homme, comment le retrouver et comment le tuer en toute discrétion si le cœur m'en disait. Mais pas ce type . Lui , je l'ai chassé , je me suis amusé . Ce n'était qu'un baltringue qui s'était attaqué au mauvais type . Facilement impressionnable j'aurais aimé qu'il résiste plus. Je l'ai gardé dans un entrepôt désinfecté, un véritable snuff movie … J'ai pris mon pied à lui casser les dents, lui broyer les couilles et même engager un ou deux déviants de pd pour lui enfoncer dans le fion une barre de fer rouillée après avoir ouvert le chemin par eux-même. Bon, ça , ça ne me regardait pas. La seule fois où j'appréciais vraiment de voir la bite d'un autre c'était car elle tapait dans une chaudasse à qui une seule ne suffisait pas et c'était clairement plus pour voir le ravalement de la gonzesse. Toutefois là, la gueule défaite de l'autre , souffrant le martyre jouait sur un autre registre mais me plaisait tout autant .
Il a fini par crever et j'ai fini par ne plus être seul dans cet entrepôt qui se trouvait être utilisé par les Scorpions. Le spectacle devait être particulièrement glauque mais je ne me démontais pas puisqu'ils ramenaient eux même un mec dont la tête était couvert d'un sac et encadré par deux flingues. Le jugement des deux parties étaient vite décidés, et je me suis retrouvé tout de même encerclé. La méfiance était de mise chez tout le monde. Pourtant alors qu'on tenait à s'occuper du plus urgent : l'interrogatoire du mec avant de s'occuper de mon cas, je trouvais une porte de sortie en proposant mes services. Il voulait retrouver quelqu'un ? Ok, je pouvais m'en chargé , je n'avais peur de rien et étais un vrai chasseur.
Ce service sauva ma peau et je prouvai que j'étais capable de toute autre chose en rentrant donc officiellement chez les Scorpions. J'avais perdu un frère, en avait gagné une tripotée d'autre aussi cinglés que moi . Je gagne ma vie comme ça maintenant , en débusquant des petites merdes, des gros pigeons ou n'importe qui sur la tête de qui on met le prix. La nouvelle en date ? La petite conne de Sicile qui aurait bien grandi et décidé sans doute que le mari qu'on lui destinait n'était pas assez riche pour lui payer ses poupées et jouer à la dînette avec elle.
Bon... maintenant que je t'ai tout dit. A genoux, tu écartes les fesses et tu tousses bien fort. J'ai des aveux à faire disparaître.